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Les urgences que l'Algérie doit régler
RISQUES PARASISMIQUES
Publié dans L'Expression le 14 - 03 - 2011

Un plan d'action national doit être mis en place au plus vite afin de réduire les risques en cas de catastrophe naturelle.
Le Pr Djillali Benouar, enseignant-chercheur en génie parasismique, est catégorique: la situation d'encombrement qui caractérise nos routes risque de causer la mort de centaines de citoyens en cas de séisme à Alger ou dans une autre wilaya du pays. Explication: «En raison de ces encombrements, nous remarquons que les couloirs réservés aux urgences sont souvent squattés», a déploré le Pr Djillali Benouar, lors d'une formation spéciale pour les journalistes sous le thème «la réduction des risques parasismiques». Cette situation peut être préjudiciable, selon ce spécialiste, car un séisme n'avertit pas quand il survient, et un citoyen sous les décombres a besoin de secours immédiats. Il s'agit donc d'inculquer cette culture du couloir des urgences à nos chauffeurs. Cependant, il n‘y a pas que cette situation qui inquiète l'expert international.
Le fait que la plupart des citoyens n'assurent leurs biens immobiliers que lorsqu'ils désirent effectuer des transactions immobilières est aussi un facteur qui peut créer une catastrophe pour l'économie du pays en cas de séisme.
«Les citoyens doivent s'assurer parce que l'Etat ne prendra pas en charge la facture comme ce fut le cas en 2003. Du moment que cette assurance est subventionnée par l'Etat», regrette-t-il.
Cette réticence des citoyens à s'assurer est due au fait que «les compagnies d'assurances ne font pas leur travail de sensibilisation et d'information». Ce constat alarmant a été fait durant la formation de deux jours dont ont bénéficié les journalistes de la presse nationale. Ce ministage a été mis en place par l'Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediene (Usthb) sous la houlette du Pr Djillali Benouar, enseignant-chercheur en génie parasismique. L'initiative, la première du genre, avait pour but, «l'initiation et la sensibilisation des journalistes sur la réduction des risques parasismiques», a précisé M.Benouar, qui a obtenu le Prix Unesco 2005, sur la réduction des risques des catastrophes. Pour cela, le Pr Benouar a mis en exergue l'importance de la mise en place d'une stratégie bien définie qui a pour but de prévenir et lutter efficacement en cas de catastrophe. Car, comme il l'explique «le séisme n'est pas la principale cause de mortalité et de dégâts. Mais plutôt la main de l'homme...».
Le risque de pertes humaines et matérielles «arrive lorsque l'aléa, qui est le facteur de chance, est combiné avec la vulnérabilité».
Le Pr Benouar définit aussi ce facteur risque comme un arbre où chaque branche représente un citoyen, ou une institution de l'Etat. Ces derniers activent pour augmenter ou réduire ce facteur risque.
C'est pour cela qu'il accentue ses efforts sur la formation de la presse qui est «le meilleur moyen de faire passer le message auprès de la population».
Pour réduire ce facteur risque, le Pr Benouar propose une série de mesures toutes simples, mais qui peuvent sauver des milliers de vies humaines...La première vise le long terme, et son objectif est la réduction de la vulnérabilité du citoyen. Ce rabais de la vulnérabilité est incontestablement lié à la lutte contre la pauvreté et l'éducation du peuple. De la sorte, les sociologues doivent conjuguer leurs efforts avec les chercheurs en risque parasismique.
L'aménagement du territoire doit être pris au sérieux et doit se faire selon des normes scientifiques, puisqu'il représente de par son contenu un risque majeur. Il préconise aussi de faire un bilan général de l'état des bâtisses, et renforcer celles qui doivent l'être. Ce plan d'action doit de la sorte prévenir avant la catastrophe, et agir juste après le désastre, en répondant le plus efficacement possible. Pour plus d'efficacité, en plus des écoles qui sont considérées comme des abris (c'est pour cela qu'elles sont construites avec un plus grand coefficient sismique que les autres infrastructures), les espaces verts, tels que le parc zoologique de Ben Aknoun, doivent aussi être utilisés.
Cependant, la population doit être mise en condition avec ces abris, afin de faciliter son adaptation en cas de séisme. Ce conditionnement ne peut être fait sans des exercices de simulation grandeur nature.
Pour conclure, le Pr Djillali Benouar affirme que le «risque zéro» n'existe pas. L'application de la planification est donc le seul moyen pour «diminuer» l'ampleur de la catastrophe.


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