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Mac Soum Akbou dépossédée d'un marché de 12 milliards
Béjaïa
Publié dans Liberté le 29 - 07 - 2003

C'est une affaire comme il en existe, hélas, beaucoup dans ce pays et qui renseigne bien sur le degré de copinage politique et régional dans l'octroi des marchés publics. Mac Soum Akbou, une entreprise de chaussures issue de la défunte Sonipec, soumissionne, suite à un appel d'offres public, pour l'obtention d'un marché de 80 000 paires de chaussures au profit de la garde communale et retire le cahier des charges. Jusque-là, tout va bien. Le 5 juillet, un jour férié où aucun responsable n'est censé se trouver sur les lieux de travail, vers la fin de l'après-midi, la direction de Mac Soum est sollicitée pour assister à l'ouverture des plis, le lendemain matin, au siège national de la garde communale à Alger. Bien entendu, aucun dirigeant n'est là, mais, le hasard faisant bien les choses, une représentante commerciale de l'entreprise est présente pour assister à l'ouverture des plis.
Mac Soum passe sans encombre le premier test, son offre technique est acceptée. Au deuxième test, l'offre commerciale, l'entreprise s'avère tout aussi compétitive grâce à une différence de 200 DA par paires de chaussures, ce qui représenterait un gain de 16 000 000 de centimes pour la garde communale. Le marché revient donc de droit à Mac Soum classée au premier rang. Une semaine plus tard, le PDG de l'entreprise se déplace à Alger pour signer le contrat. Mais là, on l'informe que le marché a été octroyé à Mahira Frenda, une entreprise concurrente, dont l'offre n'a pas été retenue et qui a été classée à la 3e place.
Lorsque le PDG tente de comprendre ce brusque et incompréhensible revirement auprès de la commission des marchés de la garde communale, on lui répond que cela vient d'en haut et que ça dépasse tout le monde.
Il tente donc d'obtenir un arrangement à l'amiable et propose que l'on coupe, au moins, la poire en deux : 40 000 paires pour son entreprise et autant pour Mahira, mais en vain. Il appelle son collègue et concurrent pour lui proposer le même arrangement, mais il essuiera le même refus obstiné : ce sera tout le marché pour Frenda et rien pour Akbou ! Dépités, les travailleurs et les dirigeants de Mac Soum, dont l'entreprise a déposé une caution de 2 000 000 de dinars auprès de la direction générale de la garde communale, cautionnement qui pèse lourdement sur la santé financière de leur entreprise, crient à l'injustice et au passe-droit.
Plusieurs recours sont alors introduits auprès de qui de droit et des lettres ouvertes sont adressées au président de la République, au Premier ministre, au président de l'APN et au wali de Béjaïa, pour demander réparation. D'autant plus que Mahira Frenda, n'ayant pas honoré l'ancien marché qu'on lui avait octroyé à la date de la nouvelle soumission, se devait d'être exclue de facto de la consultation.
Les travailleurs, qui ne décolèrent toujours pas, n'excluront pas de recourir à des actions de rue, comme celle consistant à couper la RN26 à la circulation, si aucune intervention ne vient les rétablir dans leur droit. Par ailleurs, il se trouve que l'entreprise Mahira est située dans une ville, celle de Frenda en l'occurrence, qui bénéficie d'appuis très haut placés.
Les travailleurs citent nommément un influent conseiller du Président, pilier inamovible à la présidence depuis des lustres, et un puissant ministre qui n'en finit pas de défrayer la chronique et dont l'épouse serait originaire de cette même ville, qui auraient permis le petit coup de pouce qui a dépossédé Mac Soum d'un marché qui aurait permis de faire tourner une entreprise et nourrir 700 familles. Affaire à suivre.
Y. A.
Communiqué
À la suite du communiqué rendu public le 10 juillet 2003, les magistrats de la Cour suprême et du Conseil d'Etat se sont réunis, le 22 juillet 2003, au siège de leur institution, pour débattre la création d'une éventuelle instance susceptible de prendre en charge leurs spécifiques préoccupations.
Après un débat franc et fructueux, les participants ont décidé de la mise en place d'un bureau provisoire chargé de préparer la convocation de la prochaine assemblée générale et d'élaborer des documents de réflexion à même d'exprimer leur inquiétude devant l'absence de réaction des instances habilitées. Ainsi en a-t-il été conclu qu'il était impensable que les magistrats qui ont contribué pleinement à la confection de textes comportant réforme de justice soient suspectés d'en être les fossoyeurs. N'eut été l'obligation de réserve à laquelle ils sont astreints, les magistrats se seraient, en temps voulu, légitimement manifestés face aux multiples attaques diffamatoires.


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