Le représentant du ministère public près le tribunal correctionnel de Skikda a requis une peine de 5 ans de prison ferme assortie d'une amende de 50 000 dinars contre D.D., connue sous le sobriquet de Sousou, pour les chefs d'accusation de faux et usage de faux et escroquerie dans le foncier. La même peine a été également requise contre son fils ainsi que trois autres employés de la direction des domaines et de l'OPGI sous l'accusation de participation dans l'escroquerie qui a touché plus de 24 victimes. L'affaire Sousou qui avait défrayé la chronique locale a été dévoilée suite à des dépôts de plaintes pendant l'été émanant de 18 personnes qui se sont considérées comme victime de la bande à Sousou. Ces victimes ont déboursé plus de 7 milliards de centimes pour l'acquisition de logements certes rassurées par les documents officiels portant le cachet de l'OPGI que Sousou s'octroie de la part d'une employée de l'OPGI. Sousou qui s'est présentée comme un promoteur disposant de logements et de terrains à bâtir a réussi à flouer ses victimes d'autant que les documents qu'elle leur présentait étaient considérés comme officiels pour ensuite leur imposer un chantage pour obtenir plus d'argent. Elle leur a même remis des clés de logements réalisés au niveau des cités de Zeramna et “ Les Allées du 20 août 1955” dans la ville de Skikda contre de l'argent et même des bijoux. Les victimes étaient rassurées car à chaque litige, elle se rend avec eux au niveau de l'OPGI pour rencontrer l'employée complice pour mieux les rassurer et soutirer encore plus d'argent alors que son fils s'occupe du chantage des victimes. La principale accusée Sousou a déclaré lors de l'audience que les victimes ont signé volontairement les documents procurés auprès de l'employée de l'OPGI. L'affaire a été mise en délibéré pour la semaine prochaine.