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Je t'attendais 41e partie
Publié dans Liberté le 08 - 07 - 2012

RESUME : Ramdhan retrouve le policier de la veille. Si lui est venu s'enquérir de son état, le second est venu l'interroger, mais elle est trop faible. L'infirmière leur demande de repasser le lendemain. Ramdhan rentre chez lui. Le matin, le policier Didier se rend au salon où Yamina travaille. Sabrina est là à coiffer une cliente. Il attend qu'elle ait fini pour l'interroger. Elle répond calmement aux questions. Elle pâlit en apprenant qu'il lui est arrivé quelque chose...
- Vous êtes sûre qu'elle n'avait pas de petit ami ? Vous ne l'avez jamais vue avec ? insiste le policier. Elle ne recevait jamais de coup de fil, ici, au salon ?
Sabrina secoue la tête, l'air désolé.
- Non, non... Elle était très discrète... Est-ce que sa vie est en danger ?
- Je ne crois pas mais son agresseur l'a tabassée au point de lui fracturer la mâchoire, lui apprend-il. Ce sont des passants qui l'ont trouvée et qui nous ont alertés !
- Pauvre Yamina, lâche-t-elle dans un soupir. Elle ne mérite pas ce qu'il lui est arrivé ! Je voudrais la voir... Je ne veux pas qu'elle se sente seule !
Elle prend sa veste et le précède dehors. Elle ferme le salon rapidement. Elle sort les clefs de sa voiture et, à sa grande surprise, il lui propose de l'y emmener.
- Je dois m'y rendre, lui dit-il. Vous n'avez qu'à venir avec moi !
Sabrina hésite un instant puis accepte de le suivre. Elle range ses clefs et le suit à sa voiture. Moins d'un quart d'heure après, ils stationnaient devant l'entrée de l'hôpital. À la réception, une infirmière les interpelle.
- C'est l'heure des soins. Revenez lors des heures de visites, leur dit-elle alors que Didier sort sa carte professionnelle.
- Nous ne tarderons pas, lui promet-il.
Ils se rendent au chevet de la jeune femme. Celle-ci était réveillée. Une infirmière lui injectait un médicament lorsqu'ils entrent dans la chambre. Sabrina a un geste de recul lorsque Yamina se tourne vers eux.
- Oh ! ma chère amie, s'écrie-t-elle en allant prendre sa main. Je suis si heureuse de te voir en vie ! Quand il est venu m'interroger, sur tes fréquentations et qu'il m'a dit que tu avais été agressée, j'ai eu peur pour toi !
Yamina ferme les yeux, et des larmes coulent. Elle ne peut pas parler. Seule une plainte s'échappe de sa poitrine. Elle est secouée de sanglots.
- Vous devriez sortir, dit l'infirmière. Elle est encore choquée et très émotive... Laissez-la tranquille !
- Je dois l'interroger, dit le policier. Son agresseur court encore les rues ! Je ne peux pas repartir sans des réponses, à mes questions !
Mais l'infirmière ne se laisse pas impressionner.
- Laisse-la se remettre de ses émotions ! Ce n'est pas facile de se réveiller avec des douleurs et un visage complètement déformé, dit-elle.
- Je ne repartirais pas sans avoir eu des réponses !
Sabrine intervient.
- Si vous voulez, je vais essayer de la calmer ! On se connaît depuis longtemps ! Je suis son amie et collègue, leur dit-elle. Laissez-moi lui parler... Je saurais la convaincre de tout vous raconter !
- Vu son état, elle ne dira pas un mot, rétorque l'infirmière.
- Mais elle peut écrire, dit Sabrina. Ecrivez les questions...
Mais le policier refuse.
- Je les lui poserais et elle m'écrira les réponses, dit-il. Je vais chercher mon portable... Attendez-moi ici !
Sabrina reste dans le couloir, en compagnie de l'infirmière. Elle meurt d'envie de retourner à l'intérieur de la chambre et de parler à Yamina. L'infirmière reçoit un appel et s'éloigne un peu afin de discuter sans être entendue. Sabrina profite de ce moment pour aller parler à Yamina. Celle-ci sursaute et écarquille les yeux en la voyant. Elle émet une plainte puis se tait lorsque Sabrina pose la main sur son épaule, s'approchant si près qu'elle lui parle à l'oreille et en arabe.
- J'ai deviné par qui tu as été agressée, lui dit-elle. Si tu le dénonces et porte plainte, sache que même de prison, il réussira à se venger ! Où que tu ailles, il te trouvera ! Il faut le comprendre, il était jaloux et en colère vu que tu refusais sa demande ! Il n'a pas supporté que tu le rejettes ! Tu comprends, pour t'éviter d'autres ennuis, ne donne jamais son nom ! Tu as compris ? Tu as vu à quel point il peut être violent lorsqu'il est en colère ! Tu sais ce qu'il te reste à faire si tu ne veux pas qu'il recommence...
- Qu'est-ce que vous faites ici ?
Sabrina se tourne vers l'infirmière et le policier qui venaient de les rejoindre.
- Elle m'a fait un signe, elle me demandait de m'approcher...
- Pour vous demander quoi ? Elle ne peut pas parler, réplique l'infirmière en regardant Yamina avant de lui dire : “Si vous ne voulez pas d'elle ici, clignez-moi des yeux, deux fois !"
Sabrina évite de la regarder, elle sourit au policier qui ouvre son ordinateur portable.
- Bien, entend-elle. Puisque vous voulez qu'elle reste...
Mais l'agent de police lui demande d'attendre dehors. Amie ou pas, elle n'assisterait pas à l'interrogatoire. Avant de sortir, elle lui jette un dernier coup d'œil. Comme un dernier avertissement...
(À suivre)
A. K.
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