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L'origine des prénoms employés en Algérie
Ammar
Publié dans Liberté le 04 - 10 - 2012

Ammar est un prénom d'origine arabe qui vient du verbe amara “fréquenter, habiter un endroit, entretenir une culture, remplir et, p. ext., édifier, prospérer, être conservé, vivre", Le prénom lui-même, ‘Ammar, signifie : “qui fait des cultures, qui construit et, p. ext. homme pieux". Parmi les Ammar algériens connus, citons Sidi ‘Ammar, l'un des saints les plus vénérés du Gourara. Il a vécu au 15e siècle et son mausolée, dans le ksar de Tinkram, est encore l'objet de la vénération populaire. On le surnomme Leghrib, “celui qui vient de l'ouest", parce qu'il est originaire de Tadla, au Maroc, une région qui a fourni de nombreux saints maghrébins. En fondant sa zaouïa, Sidi ‘Ammar s'était donné pour mission de convertir les tribus zénètes, païennes ou insuffisamment islamisées. A Tinkram même, il sera confronté aux deux clans rivaux (çof), celui des Yahmed et celui de Sofyan, qui se faisaient constamment la guerre et qui avaient des coutumes barbares.
Quand on les évoque, c'est toujours pour évoquer une situation de violence et d'anarchie. Sidi ‘Ammâr Leghrib réussit à rétablir l'ordre dans le ksar et établit même son influence sur les ksour environnants. Il achète des terres aux nomades, fait construire des habitations, creuser des puits et fonder des jardins, participant ainsi à la mise en valeur du désert. Sidi ‘Ammâr avait deux fils, Shaykh ben ‘Ammar, l'aîné, et Sidi Mhammad, le cadet. Ils sont encore jeunes quand leur père les envoie au ksar de Tasfawt auprès du grand walî, Sidi Musa, Û-Lmes‘ûd, saint patron de Timimoun.
Dans une autre version, Sidi Mhammad est envoyé à Fès, au Maroc, pour faire sa formation, auprès de maîtres prestigieux.
Là aussi, le fils de Sidi ‘Ammâr Leghrib étonne par son savoir et surtout ses pouvoirs. “Tu n'as rien à apprendre auprès de moi" disent, tour à tour ses maîtres. Le sultan de Fès, qui a entendu parler de cet étudiant prodige, le convoque dans son palais. Après l'avoir écouté, il décide, lui aussi, de le renvoyer. Sans doute a-t-il redouté qu'un homme de cette trempe ne se fasse des disciples et ne vienne à contester son pouvoir ! Cependant, si Sidi Leghrib est fier de ses fils, ils commencent à le concurrencer sérieusement, en réalisant des prodiges. Sidi Mhammad s'est montré particulièrement entreprenant. Son père lui dit : “Il n'y a plus de place pour nous deux, ici. Prends cette pierre et va dans le désert : jette-là, là où elle tombera, tu t'installeras !" La pierre serait tombée à Igosten...
Mais d'après la tradition, c'est le fils aîné de Sidi ‘Ammar Leghrib qui s'est installé à Igosten, où il a eu plusieurs descendants.
Quant à Sidi Mhammad, il serait parti à La Mecque où il est mort.
M. A. H ([email protected])


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