Les présidents des sept syndicats (Snapest, Unpef, SNPSP, SNPSSP, SNPEPM, Snapsy et Cnes) constituant la Confédération syndicale algérienne (CSA) “en cours de fondation" se sont réunis, hier, “pour évaluer l'avancement du travail de la commission technique chargée de la mise au point du projet du statut de la confédération, la préparation du congrès de fondation de la confédération et la constitution du dossier juridique à soumettre au ministère du Travail pour l'octroi du récépissé d'enregistrement". Une occasion pour les membres de la future CSA de se prononcer par rapport à la situation sociale “déplorable" qui prévaut dans le pays à la veille du 1er Mai. La CSA annonce d'emblée “son soutien sans réserve au mouvement de protestation des travailleurs et fonctionnaires du Sud, des Hauts-Plateaux et des Aurès tout en dénonçant le mutisme du gouvernement". En fait, la confédération “soutient tout acte de protestation revendiquant la révision des statuts particuliers". Elle exprime, par ailleurs, “son indignation devant les mesures de répression adoptées par les pouvoirs publics et dénonce l'ingérence du FMI dans nos affaires internes relatives à la politique salariale en particulier et dans les pays en voie de développement". Abordant, enfin, la fête du 1er Mai qui “est une station d'autoévaluation et de recensement des acquis", la CSA note que “cette journée survient dans des conditions lamentables pour tous les travailleurs du monde, y compris les Algériens : crise financière insoutenable, front social en ébullition, dégradation terrible du pouvoir d'achat, inflation galopante et incapacité des pouvoirs publics à contrôler et maîtriser le marché local". M. B. Nom Adresse email
