Dans le dernier communiqué de la Fifa, il est mentionné qu'un “vote sera effectué suite à une proposition de la Fédération australienne de football consistant à amender un article du règlement d'application des statuts portant sur les joueurs ayant acquis une nouvelle nationalité". Ce vote fait partie des points inscrits à l'ordre du jour du 63e congrès de la Fifa prévu les 30 et 31 mai prochain à l'Île Maurice. De quoi s'agit-il ? Selon une source digne de foi, la Fédération australienne souhaite modifier un alinéa pour aller plus loin en terme de possibilité de changement de nationalité sportive qui n'impliquerait pas l'obligation d'avoir la double nationalité à l'instar des émigrés algériens. Pour l'orateur de cette proposition d'amendement, il suffira donc d'“avoir vécu 5 ans dans un pays à n'importe quel moment de sa vie avant ou après 18 ans", pour entraîner un changement de nationalité sportive. Autrement dit, cela veut dire en fait qu'un Espagnol, par exemple, qui a vécu 5 ans au Vénézuéla, après ou avant 18 ans, peut changer de nationalité sportive (opter pour le pays en question), même s'il a déjà porté les couleurs de l'Espagne dans les jeunes catégories. Auparavant, la condition consistait à avoir la double nationalité pour pouvoir changer la double nationalité sans limite d'âge pourvu que le joueur postulant pour un tel changement n'a pas joué en équipe nationale A. c'était là une disposition de la Fifa proposée par la Fédération algérienne de football et votée par le congrès de la Fifa aux Bahamas en 2009. Une disposition qui avait permis à l'Algérie de récupérer plus d'une dizaine de joueurs ayant déjà porté les couleurs de la France chez les jeunes catégories, à savoir les Meghni, Yebda, Abdoun, Medjani, Boudebouz, Taïder, Brahimi, Belfodil pour ne citer que ceux là. Une option qui avait permis surtout à l'EN de se qualifier au Mondial 2010, après près de 30 ans d'absence. R. A. Nom Adresse email