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Adopté en 1994 dans un contexte de crise
Le 87 bis avait entraîné un tassement des salaires
Publié dans Liberté le 10 - 09 - 2014

La décision de réaménager le SNMG et d'abroger le 87 bis avait été discutée et approuvée lors de la tripartite de février dernier.
Les incidences financières qui en découlent sont prises en charge, dans le cadre du projet de loi de finances 2015 qui sera soumis à débat à l'APN, dans les prochains jours. Certains qualifient de "minimaliste" cette disposition. D'autres de "réfléchie" pour mettre de la cohérence dans les grilles des salaires. Ainsi, Amar Takdjout, président de la fédération nationale de textile, cuir et habillement, explique que le 87 bis a entraîné un "tassement" des salaires, créant de l'incohérence dans la politique des salaires, et dans l'administration et dans les entreprises.
À chaque augmentation des salaires, certaines catégories de travailleurs s'en trouvent lésées, rappelle-t-il. Et d'indiquer qu'environ 500 000 employés dans l'administration perçoivent aujourd'hui moins de 18 000 DA par mois. Et ils sont entre 50 000 et 60 000 salariés à en gagner moins dans les entreprises. Takdjout affirme que la révision du 87 bis va permettre de réajuster les salaires, mais que cela ne va pas concerner tous les employés. Plusieurs entreprises ne seront pas touchées par cette revalorisation qui profitera à l'administration et à l'industrie publique. Takdjout avance ce chiffre : près de deux millions de travailleurs verront leurs salaires augmenter, une fois abrogé le 87 bis. Il explique par ailleurs qu'il faut revenir à la situation d'avant 1994, date à laquelle a été adopté le 87 bis. À cette époque, il y avait différenciation entre le salaire de base et les primes.
Cependant, le retour aux fondamentaux ne règle pas tout, car, souligne-t-il, l'impact induit par un réajustement des gains salariaux sera important, si le pays continue à émarger à la rente pétrolière. Ali Arhab, ancien syndicaliste de l'UGTA, Sonatrach DP /Hassi R'mel, estime, lui, qu'il aurait été souhaitable que des experts se penchent sur la politique salariale dans le pays, qu'ils en expurgent toutes les lacunes. Et qu'ils proposent quelque chose de consensuel, valable pour tous les secteurs. Ali Arhab évoque la filière pétrolière, rappelant que, pour ce qui est des travailleurs de Sonatrach, toutes les indemnités (indemnités de zone et de condition de vie, indemnité de travail posté et indemnité de nuisance) sont indexées au SNMG. Maintenant que le 87 bis a été abrogé, Arhab formule que l'on change de calcul et que Sonatrach respecte la réglementation, en mettant en avant une indexation normative, c'est-à-dire de 18 000 DA au lieu de 12 000 DA approximativement, actuellement. Dans le secteur privé, le patronat semble réticent, n'adhérant pas à la vision adoptée dans les sociétés publiques. Mouloud Kheloufi, président de l'association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), estime, dans une déclaration qu'il nous a faite, que le contexte dans lequel a été introduit l'article 87 bis a changé et qu'il est temps aujourd'hui de supprimer cette disposition restrictive en matière salariale. Toutefois, ajoute-t-il, le réaménagement du SNMG, à travers l'abrogation du 87 bis, ne peut être "cohérent" et "productif" que s'il y a implication de tous les acteurs concernés dans l'élaboration d'une politique salariale qui prenne en considération une série de paramètres dont la spécificité de chaque branche d'activité.
Kheloufi explique que ce n'est pas à l'UGTA ou à l'administration de nous imposer une formule toute faite sur le SNMG. Aussi, il propose que chaque secteur fasse des propositions, qu'il y ait débats autour de la modification du contenu du SNMG, qu'il y ait, surtout, une revalorisation salariale harmonieuse, car, prévient-il, "nous ne voulons pas de grilles salariales qui valorisent certaines catégories et pas d'autres".
Dans le privé, il est des entreprises qui ne seront pas concernées par les nouvelles dispositions sur les salaires. Un exemple parmi d'autres : l'éventualité de l'abrogation de l'article 87 bis du code du travail dans le sens de faire expurger le SNMG des primes et indemnités n'aura aucun impact sur la grille salariale de Général Emballage SPA, ainsi que nous l'explique Mohamed Bessa, directeur communication et exportations. Bessa indique qu'"aujourd'hui seuls 87 (sur 1300) de nos employés perçoivent un salaire net se situant aux environs de 22 300 DA, ce qui les situe à un salaire de base d'environ 20 000 DA. On est donc bien loin des 18 000 DA retenus par le SNMG actuel", dit-il. Le directeur communication et exportations fait savoir aussi que "notre grille salariale n'est pas indexée au SNMG qui demeure tout juste une référence salariale minimaliste".
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