Union nationale des fonctionnaires des communes: Le bureau de wilaya de Médéa installé Le bureau de wilaya des fonctionnaires des communes a été installé récemment par M. Halassa Azzedine, président de l'Union nationale des fonctionnaires des communes, qui est affiliée au Snapap. C'est au cours d'une séance élective que le bureau de wilaya, composé de 11 membres venant de 49 communes de la wilaya où le Snapap est présent, a été formé après des débats sur les nombreux problèmes que connaissent ces catégories de travailleurs. Dans son intervention, le président de l'union a stigmatisé la gestion de certaines communes où les affaires de la collectivité sont confiées à des secrétaires généraux qui ont le grade de simple agent de bureau ou de celui de technicien en hydraulique. À la question d'un agent de la commune de Sidi Naâmane sur l'élaboration du plan de gestion auquel le syndicat n'est pas associé et qui parfois est fait en catimini, le président dira que cette pratique est l'une des multiples conséquences de la gestion inadéquate des élus qui nomment n'importe qui au poste de SG ou de chef de service. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, au sujet de la pratique consistant à détourner les tenues destinées aux agents affectés aux guichets du service d'état-civil et à l'accueil au profit du P/APC ou des chefs de service de l'APC, désormais, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales commandera des tenues uniques aux agents concernés qui seront siglées du logo de la tutelle pour l'ensemble des communes du pays, dira le président. Certains membres du syndicat se sont aussi plaints des pratiques observées par des P/APC qui ne respectent pas la réglementation et les procédures en matière de recrutement, allant même jusqu'à favoriser des membres de leurs familles ou utilisant les voies du népotisme. Tous les points soulevés au cours de la séance de travail et d'installation du bureau de wilaya seront soumis au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, notamment en ce qui concerne l'octroi de certaines primes spécifiques de guichet, de signature et de délégation de signature, de la femme au foyer et des allocations familiales, déclarera le président. M. EL BEY 3e édition du salon de l'immobilier de Béjaïa: Une quarantaine d'exposants au rendez-vous La troisième édition du Salon du promoteur immobilier de Béjaïa a ouvert ses portes samedi au chapiteau du parking de la wilaya sous le slogan "Un toit, une famille". Cette manifestation, qui s'étalera jusqu'à aujourd'hui, a été organisée conjointement par l'agence de communication Pub Box et l'Association des promoteurs immobiliers de Béjaïa (APIB). 42 exposants, dont près d'une trentaine de promoteurs immobiliers et plusieurs banques, ont pris part à ce rendez-vous. Le coup d'envoi a été donné en présence des représentants du ministère de l'Habitat, du chef de daïra de Béjaïa, des autorités de la wilaya et des professionnels du secteur de l'immobilier. "Nous voulons marquer un temps d'arrêt pour parler de cette activité qui reste encore mal encadrée par la loi", a déclaré d'emblée Djama Samir, directeur de l'Association des promoteurs immobiliers de Béjaïa, dans son allocution d'ouverture. Selon lui, l'objectif assigné à cet évènement est de "réhabiliter le rôle socio-économique des promoteurs immobiliers, évaluer le poids de la responsabilité de ces derniers dans la transformation de l'aspect de la vie et aussi moraliser les acteurs de cette activité." Il s'agit également, selon le président de l'APIB, de présenter au public, à la recherche de la bonne opportunité pour se loger, une offre variée des meilleurs produits immobiliers à Béjaïa, et permettre par la même occasion aux professionnels de ce secteur et aux administrations locales de débattre des contraintes et de l'encadrement de cette activité. Le chef de daïra de Béjaïa qui lui a succédé a appelé, pour sa part, les promoteurs immobiliers à laisser des terrains pour les équipements publics. "Il y va de l'avenir et de l'intérêt des populations", a-t-il rappelé. Des communications présentées par les représentants du ministère de l'Habitat autour du Fonds de garantie et l'évolution de la législation qui régit l'activité de la promotion immobilière ainsi que les conditions d'accès à l'agrément du promoteur immobilier, ont été également au menu de cette première journée. Un débat s'en est suivi durant lequel des promoteurs immobiliers de Béjaïa ont eu à soulever certaines contraintes rencontrées dans l'exercice de leur activité au niveau local et au niveau national. H. Kabir