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52e partie
Entre le marteau et l'enclume
Publié dans Liberté le 08 - 05 - 2016

Résumé : Meriem quitte la maison très tôt pour se rendre chez Daouia. La journée s'annonçait ensoleillée. La jeune fille découvre la beauté cachée de son village et admire le panorama pittoresque qui s'étendait devant elle.
Daouia, plus agile qu'elle, la précédait sur les sentiers, mais se retournait ou s'arrêtait pour l'aider à marcher dans la neige.
Quelques roches escarpées rendait les pas glissants, et Meriem qui ne connaissait pas encore les endroits balisés se contentait de suivre son guide. Elles arrivèrent rapidement aux pâturages où quelques bêtes tentaient de brouter les herbes enfouies dans la neige. Ali, assis sous un abri de fortune, avait allumé un feu de camp. Il se lève à leur vue et souhaite la bienvenue à Meriem :
-Alors comment va notre Parisienne ?
-Bien, répondit la jeune fille. C'est tellement beau par ici.
-Il faut revenir au printemps pour voir la nature dans toute sa splendeur.
-C'est ce que ne cesse de me répéter mon père. Lorsque j'étais partie, j'étais encore trop jeune pour apprécier le printemps au village.
Daouia dépose son couffin sous un arbre et lance :
-C'est le paradis sur terre. Nous sommes tous heureux à l'arrivée du printemps, que nous accueillons en fête.
-Ce doit être fabuleux.
-Tu peux le dire. Les gens sortent dans les prés et les champs, et organisent des piques-niques. Les jeunes filles portent leurs belles tenues et accrochent des fleurs dans leurs cheveux.
Nous sommes tous conviés aussi à prendre part aux festivités printanières, et chaque villageois ramène des gâteaux, des bonbons, du
café, du thé, de la galette, des
beignets, etc.
C'est une coutume qu'on apprécie beaucoup par ici et qui fait partie des mœurs du village.
-Vous ne devriez pas trop vous ennuyer par ici.
-Eh comment !, lance Ali. Nous sommes tous appelés à effectuer nos tâches quotidiennes sans rechigner, et lorsqu'il s'agit d'organiser une festivité, c'est tout le monde qui y prend part. Un manière de démontrer que nous sommes fières du legs de nos ancêtres.
-J'essayerais de m'en rappeler pour en discuter avec papa. Il aime bien me voir intéressée par des sujets qui se rapportent au village.
Des moutons s'était éparpillés à travers le pré et Ali se lève pour les empêcher de quitter la lisière qui donnait sur une forêt. Daouia tire un thermos de café de son panier et en remplit une tasse pour son mari. Ce dernier revient et prend une flûte pour se mettre à jouer des airs nostalgiques. Meriem sentit tout son être vibrer d'émotion. Elle apprécia la vie simple de ces paysans qui travaillaient sur les terres de sa familles, et se surprend à souhaiter rester auprès d'eux à jamais. Elle aimait ces montagnes qui les entouraient, et que la neige rendait plus impressionnantes. Elle aimait ces bêtes qui paissaient sans demander leur reste. Comme la vie pouvait être agréable si on ne la compliquait pas !
-À quoi penses-tu ?
Daouia la tire de ses méditations.
-À rien. Je me disais que la vie pourrait être très simple et très agréable si on évitait les aléas.
-Tu penses à ta belle-mère ?
-Pas vraiment. Elle doit être dans tous ses états. J'espère que vous n'aurez pas de soucis à cause de moi.
-Que veux-tu qu'il nous arrive ? Nous sommes des natifs de village tous les deux, et depuis que ton père nous a donné du travail, nous ne pouvons rien demander de plus. Nous logeons sur vos terrains, et nous nous occupons du bétail. Nous sommes très sollicités ailleurs, mais pour rien au monde nous ne quitterons celui qui nous a tendu la main lorsque nous n'avions pas un bout de galette à nous mettre sous la dent. Nous sommes tellement reconnaissants à Amar, et nous le servirons jusqu'à la fin de nos jours. Il nous fait confiance, et nous n'avons pas le droit de le décevoir.
Daouia prend un air complice pour poursuivre :
-Il connaît aussi Houria. Alors, nous n'avons rien à craindre de ce côté.
Ali rajoute quelques brindilles dans le feu et lance :
-Il fait un froid de canard, mais la journée est propice à la promenade et au jeu. Je vais t'en improviser un Meriem. Daouia te poussera dans les airs. Rien de mieux pour se sentir dans sa peau.
(À suivre)
Y. H.


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