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62e partie
Entre le marteau et l'enclume
Publié dans Liberté le 22 - 05 - 2016

Résumé : La semaine passe en coup de vent. Amar doit rentrer en France. Il a le cœur gros et recommande à Houria de prendre soin de Aïssa, tout en la mettant en garde contre tout dérapage. Il la connaissait bien et savait qu'elle avait dû rendre la vie infernale à sa fille.
Taos intervient :
-Vas en paix Amar. Que Dieu guide tes pas vers le bonheur, et que ta vie soit un fleuve tranquille. Ne te fais aucun souci. Je te promets d'avoir Meriem à l'œil jusqu'au jour de son retour en France.
-Merci Taos. Je te fais confiance. On peut dire que j'ai été bien inspiré lorsque je t'ai fait appel pour venir habiter à la ferme.
-Je suis heureuse d'être dans la famille. Je regrette que Omar et Hakim ne soient pas là pour te faire leurs adieux.
-Tu les embrasseras pour moi. Heureusement qu'ils vivent à la ferme. Meriem se sentira moins seule avec eux.
-On peut dire qu'ils s'entendent bien tous les trois.
On entendit une voiture s'arrêter devant la maison. Un coup de klaxon retentit. Amar soulève le pan d'un rideau et lance :
-Mon taxi est là.
Il revient vers Meriem et la serre dans ses bras, puis reprend Aïssa pour le lancer en l'air et l'embrasser, avant d'empoigner sa valise :
- C'est l'heure du départ. Je vous laisse en paix.
Il ouvre la porte toute grande. Houria et Taos le suivent. Il met ses bagages dans le coffre du véhicule et monte à côté du chauffeur en faisant un dernier signe de sa main. Taos essuie une larme et lance un jet d'eau derrière le taxi qui venait de démarrer :
-Prend la route de la paix, Amar mon frère.
Houria se retourne vers elle, les sourcils froncés :
-On a tout vu. On dirait que tu es son épouse.
Taos renifle et s'essuie les yeux :
-Tu ne peux pas savoir la place qu'il occupe dans mon cœur. Amar est un brave homme, Houria. Tu ne connais pas ta chance de l'avoir comme époux. Houria hausse les épaules d'un air indifférent et la suit dans la maison en refermant la porte derrière elle. Meriem était debout devant la fenêtre. Elle clopine avec sa béquille avant de se laisser tomber sur un canapé et demande à Taos si elle pouvait l'aider à se coiffer :
-Bien sûr mon ange. Je vais te coiffer et même te mettre un soin sur les cheveux, répondit-elle avec un large sourire. J'ai préparé un masque à base d'huile d'olive et de citron, que j'ai mélangé avec le suc de quelques herbes. Tu auras une chevelure splendide au prochain shampooing.
-Merci tante Taos. Je ne sais ce que je serais devenue sans toi.
La bonne femme se pince les lèvres en remarquant le regard courroucé de Houria. Elle voyait venir sa colère et s'empresse de lancer :
-Il n'y a pas que moi voyons. Il y a aussi Houria, Daouia, les garçons...
-Je sais. Mais c'est toi qui m'aide à faire ma toilette et à m'habiller depuis que je suis dans le plâtre.
-Ce n'est rien ma chère petite. Je n'ai pas eu la chance d'avoir une fille aussi belle que toi. Je me rattrape alors en imaginant que je suis ta mère.
Houria ne se retint plus :
-On dirait que c'est la reine de Saba qui débarque chez moi. Meriem est gentille, Meriem est belle, Meriem est malheureuse. J'en ai marre d'entendre tous ces qualificatifs qui ne font que la gonfler d'orgueil. Pourquoi donc t'imagines-tu à la place de sa mère, Taos ? Sa mère est déjà morte et enterrée depuis un bail. Elle ne doit être plus que poussière. Et moi ? Moi ! Que suis-je donc ? Sa marâtre ? La femme de son père ? La mère de son frère ? Non ! Je suis la méchante sorcière qui ne l'aime pas. C'est ce que tout le monde raconte. N'est-ce pas Taos ?
Meriem tremblait. Mais Taos pose une main apaisante sur son épaule et répondit calmement :
-Houria. Tu es une fille du village. Je n'ai pas à faire tes éloges ou à te discréditer auprès des gens. Quant à ce que pensent les villageois de toi, je ne pourrais le contester, car on n'entend plus que tes cris dans cette maison et même dans toute la ferme. Tout le monde sait aussi que tu as terrifié cette petite. La pauvre chérie. Malgré tout ce qu'elle a subi auprès de toi, elle n'a pas osé le rapporter à son père. Il vient à peine de franchir le seuil de la maison que tu reprends tes propos acerbes. Laisse-nous donc en paix, au moins pour quelques heures.
(À suivre)
Y. H.


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