Les travaux de la conférence internationale sur la modélisation se sont ouverts, avant-hier, à la salle de conférences Arslane de l'université Yahia-Farès de Médéa, en présence d'un aréopage de personnalités du monde scientifique venues de plusieurs continents. La conférence, dont c'est la 8e édition, se situe dans le prolongement des précédentes éditions qui se sont déroulées au Japon, en Chine, en Egypte, en Australie et en Tunisie. L'objectif recherché est de permettre aux chercheurs, académiciens et industriels de confronter les avancées réalisées dans le domaine de la modélisation-identification et contrôle, ainsi que les innovations technologiques obtenues dans les différentes spécialités de la science et de la technologie. Parmi les principaux thèmes qui ont constitué le fil conducteur des interventions données, on citera ceux relatifs à la conception, l'identification et la commande des machines électroniques, électriques et électromécaniques ainsi que leur impact dans l'industrie et leur utilisation courante. Les interventions se sont aussi focalisées sur l'utilisation des machines qui fonctionnent d'une manière automatique, ainsi que les nombreux appareils utilisés dans la médecine, la physiologie et la robotique, et l'application des nouvelles technologies dans le domaine des communications. Déclinées dans la seule langue anglaise, les communications ont été inaugurées par un exposé du professeur Kamal Youcef Toumi sur la "robotique, automation, opportunités et défis", sujet ésotérique, qui s'est adressé à un public averti, passant en revue les utilisations de la robotique et de la vitesse d'exécution des tâches automatisées par rapport à la vitesse d'exécution par l'homme. Pour rappel, la commission scientifique de préparation a reçu quelque 420 contributions, dont seulement 239 ont été retenues, émanant de chercheurs du Canada, des Etats-Unis, de Chine, d'Inde, de Malaisie, d'Angleterre, d'Arabie Saoudite, d'Egypte, de Libye et de Tunisie. M. EL-BEY