L'Institut français en Algérie (IFA) a décerné, dimanche, le prix de "la Nouvelle fantastique", dans le cadre de la 23e édition du Sila, récompensant ainsi Sofiane Aberrane pour sa nouvelle "Je leur avais pourtant bien dit" avec une somme de 100 000 DA. Les 2e et 3e prix sont revenus à Mohamed Achraf Bouaoune pour "Les reliques du monde oublié" et à Nibel Sellam pour "Le chant des ancêtres" (d'une somme de 50 000 DA chacun). Ainsi, sur les 63 auteurs participants, 10 seulement ont été retenus pour présenter leur nouvelle sur le thème "On dirait le Sud", dans un univers fantastique, inspirés des légendes et des paysages du désert algérien. Ainsi, ces 10 auteurs verront leurs écrits sortir en décembre de l'année en cours, regroupés dans un seul livre, qui paraîtra aux éditions Média-Plus. Cette cinquième édition du concours avait pour parrain le plus jeune auteur algérien à avoir été publié, Anys Mezzaour. Ce dernier est connu pour ses romans de fantasy "La Proie des Mondes" et "La Terreur des Mondes", premier et deuxième tome d'une trilogie intitulée "Le Lien des Temps". En 2018, il sort un livre du genre de la fantasy en publiant "Entendu dans le silence", édité par Casbah éditions. Anys Mezzaour n'a d'ailleurs pas manqué de saluer le talent incroyable des participants, au cours de son intervention lors de la remise des prix. Pour lui, "c'était difficile de choisir, car vous m'avez transporté dans votre imagination et description du Sahara". Il a également indiqué qu'"on peut être jeune écrivain à tout âge, c'est un patrimoine que vous avez sublimé avec vos écrits". L'ambassadeur français, Xavier Driencourt, était aussi présent à la cérémonie de remise des prix. À propos des lauréats, il a indiqué que "c'était assez emblématique de voir d'aussi jeunes auteurs algériens, c'est un encouragement formidable pour cette jeunesse". Tout en ajoutant que "durant toute la semaine y a eu de grands auteurs algériens et étrangers qui défilaient à l'Espace France, comme Bey, Daoud, Begag…". Il s'est ainsi félicité de l'"alliance d'auteurs connus et de jeunes auteurs, qui ont investi dans cette nouvelle". Pour rappel, le prix de "la Nouvelle fantastique" a pour but de faire émerger les nouvelles plumes algériennes d'expression française et de promouvoir une littérature de genre, le fantastique. R. C.