L'armée nigérienne et la force française Barkhane ont "mis hors de combat" une quinzaine de terroristes à la frontière malo-nigérienne, a annoncé l'état-major des armées françaises dans la nuit de samedi à hier. "Dans la nuit du 27 décembre (...) un raid aérien combiné de chasseurs et d'hélicoptères Tigre a frappé" des terroristes qui s'étaient regroupés au sud de la frontière, à proximité de Tongo Tongo, a indiqué l'état-major dans un tweet. Des soldats nigériens et de Barkhane, appuyés par des hélicoptères français, se sont ensuite "emparés des différentes positions" au sol avant de procéder à une "fouille complète de toute la zone pendant les 48 heures qui ont suivi". Au total, une quinzaine de terroristes ont été "mis hors de combat", une "vingtaine de motos récupérées" et 26 armes, dont des mitrailleuses, ainsi que des munitions, saisies. Centrafrique Vers la remise à la CPI d'un ex-milicien n La cour d'appel de Paris doit se prononcer aujourd'hui sur la demande de remise à la Cour pénale internationale (CPI) d'un ex-chef de milice centrafricaine et figure des autorités du football africain, arrêté en France pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité. Visé par un mandat d'arrêt de la CPI, basée à La Haye, Patrice-Edouard Ngaïssona a été interpellé le 12 décembre et écroué. Cet ancien ministre des Sports en Centrafrique est soupçonné d'avoir commis ou aidé à commettre des crimes de guerre et crimes contre l'humanité dans l'ouest de la République centrafricaine entre septembre 2013 et décembre 2014. Malgré un lourd passif dans son pays à la tête des milices antibalaka, M. Ngaïssona avait été élu en février au comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF). Il est aussi président de la Fédération centrafricaine de football. Son nom est régulièrement cité dans les rapports de l'ONU et dans les notes d'enquête de la justice centrafricaine comme l'un des chefs des milices antibalaka qui ont semé la terreur dans le pays. R. I./Agences