La nouvelle commission de désignation d'arbitres, composée de Saker et Tahir Belaïd, ancien juge assistant international, a changé radicalement de stratégie de désignation. Elle a opté pour une démarche très pragmatique et rationnelle. Du moins jusqu'à maintenant, les spécialistes évoquent déjà une rupture avec les anciennes pratiques où un cercle restreint a accaparé les désignations sans se soucier des autres collègues, et ce, avec la complicité de ceux qui étaient à la tête de cette commission et leurs relais. En effet, selon une source digne de foi, les membres de cette commission refusent catégoriquement de se référer à ceux qui avaient l'habitude de suggérer tel ou tel arbitre pour tel match. Ainsi, à titre d'exemple, les arbitres ayant dirigé la première journée du championnat ont disparu de cette deuxième journée à l'exception de Abid Charef et Saïdi qu'on retrouve encore pour des considérations pratiques pour les matches PAC-MCA (Abid Charef) et CSC-USMA (Saïdi). Sinon on remarque d'autres arbitres qui sont désignés : CRB-NCM (Bendjahane), JSK-USB ( Benabdellah M.), ASO-NAHD ( Necib), ESS-MCO (Bekouassa Lotfi) et USMBA-CABBA( Bekouassa Lyes). Il est connu dans le milieu de l'arbitrage que lorsque les arbitres constatent qu'il y a une justice et une équité dans les désignations, ils font toujours de bons matchs en raison justement de cet aspect très important dans la gestion de l'arbitrage. Ces dernières années, on a vu et assisté à des désignations qui frisaient le ridicule, des arbitres sont sollicités trois fois par semaine alors que d'autres font un, voire deux matchs en deux mois. Cette politique du deux poids, deux mesures a cassé des arbitres très corrects qui ont décidé d'abandonner l'arbitrage en raison de cette politique ségrégationniste qui a détruit ce corps.