Résumé : Rassuré par les propos de Warda, Toufik rentre à l'hôtel et relate à sa sœur cette rencontre fortuite et bénéfique. Linda insistera pour l'accompagner le lendemain et découvrir la maison au milieu d'une palmeraie, mais il refuse. Le lendemain, Toufik se réveille aux aurores et se prépare à rejoindre Warda qui devait l'attendre au restaurant de son père. Cette fois-ci, il ne perdra pas trop son temps et se rend directement au lieu de son rendez-vous. Warda l'attendait en prenant son petit-déjeuner et l'invite d'un geste à se joindre à elle. -J'ai déjà pris mon petit-déj. Termine le tien, Warda. -J'y compte bien, mais tu vas partager une tasse de thé avec moi et goûter aux beignets de ma mère. Toufik était impatient de se rendre à la palmeraie, mais tente de prendre un air dégagé pour répondre : -Mon estomac est déjà plein. Je ne pourrai rien avaler. -Mais si, tu le pourras. Elle lui verse un thé à la menthe et pousse devant lui l'assiette de beignets -Profites-en tant qu'ils sont encore chauds. C'est l'une des spécialités de la région et tu devrais y faire honneur. Nous nous rendrons ensuite à cette palmeraie. -C'est loin d'ici ? -Pas vraiment. Mais il va faire chaud, et nous allons devoir traverser toute la ville. -Il y a quelqu'un en ce moment dans cette maison ? -Je n'ai aucune idée. De temps à autre, quelques membres de la famille débarquent et y séjournent durant quelques jours. Parfois, l'espace d'un week-end. Par contre, un employé est chargé d'entretenir les lieux à longueur d'année. -Ah ! Nous pourrions donc l'interroger sur la famille ? -Une fois sur les lieux, nous verrons. Il paraît qu'un de tes cousins est médecin. -Tu ne sais pas où il exerce ? Elle secoue la tête. -Non, jusqu'à notre rencontre d'hier, le sujet ne m'aurait aucunement intéressé. Quelqu'un m'avait parlé de ce médecin à la pharmacie. -À la pharmacie ? Tu pourras donc avoir d'autres renseignements sur lui. Du moins, l'adresse de son cabinet. -Je vais tenter de te mettre sur la piste. Il venait de s'essuyer les mains et elle remarque ses gestes impatients. -Je ferai de mon mieux pour t'aider à retrouver les tiens, Toufik. Tu as fait un si long voyage et je n'aimerais pas te voir repartir bredouille. Il se lève et lance : -Tu l'as compris, Warda. Je ne connais encore rien de mes origines, et je n'ai pas envie de rentrer chez moi sans avoir retrouvé la trace des miens.
(À SUIVRE) Y. H. [email protected] Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.