Résumé : Après une nuit agitée, Naïma se réveille sans pouvoir reprendre pied. Elle est soumise à un entretien dans un journal et avait l'impression qu'on violait son intimité. La mine défaite, elle rentre chez elle où une autre surprise l'attendait.. La jeune fille recule, effrayée. -Mais qui êtes vous ? -Vous l'avez déjà oublié ? Je suis votre imprésario ? -Mon imprésario ? -Oui. Celui qui vous a appelé hier. Nous avions convenu d'un rendez-vous aujourd'hui. Vous vous rappelez ? -Hein ? Oui. Mais... -Mais quoi miss ? -J'ai changé d'avis. -Vous avez quoi ? -J'ai changé d'avis, je vous dis. Fini tout ça. Je vais bientôt reprendre mon travail et oublier toute cette mascarade. -Ah bon ! -Oui. J'en ai plus que marre de tout ça. Retournez d'où vous venez et ne m'importunez plus. L'homme s'approche d'elle, menaçant. -On ne me la fait pas à moi, mademoiselle. Malek vous en veut à mort après la soirée d'hier. -Malek ? -Oui, Malek, le patron du complexe, que vous avez humilié en vous enfuyant avec un homme. Un étranger que vous veniez de rencontrer. Vous aurez tous les organisateurs à vos trousses maintenant que tous les sponsors vous réclament. -Mais je ne suis pas une marchandise ! Je ne suis ni à vendre ni à hypothéquer ! L'homme se redresse et réplique d'une voix rauque. -Sachez que l'on n'a jamais rien pour rien. Je suis bien placé pour le savoir, croyez-en mon expérience. Avec moi, vous n'aurez plus rien à craindre. Je serai le bouclier. -Et pourquoi le seriez-vous ? -Disons parce que vous êtes belle et sympa. -Vraiment Monsieur. Rien que pour ça ? -Non, bien sûr, il n'y a pas que ça. Nous allons tout de suite signer un contrat en bonne et due forme. -Un contrat ? -Oui, un contrat qui déterminera mon pourcentage de gains selon vos engagements. Je ne prendrai pas beaucoup, rassurez-vous. Naïma demeure un moment sans voix. Mais comprenant qu'elle n'avait plus le choix, elle se voit contrainte de refouler ses appréhensions et de répondre à cet énergumène. -Je ne comprends vraiment rien à ce langage Monsieur, mais disons que j'accepte votre proposition. Notamment parce que vous semblez connaître votre boulot. Vous parlez de contrat. Cela paraît plus sérieux. -Voilà qui est bien. Vous redevenez raisonnable mademoiselle. Retrouvons-nous donc chez le notaire du quartier demain à 10h. -Très bien. J'y serai. Mais filez donc avant que l'un de mes frères ne vous rencontre sur le palier. L'homme s'en va avec un sourire ironique. Il se retourne encore une fois avant de quitter l'immeuble en faisant un signe à Naïma.
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