Résumé : Samira tente d'expliquer à sa belle-mère pourquoi elle est encore en contact avec Radia. Celle-ci est devenue une amie de la famille. Samira lui dit que même Narimène la connaissait bien. Khadidja lui demande de s'occuper de sa famille et lui rappelle qu'il est temps qu'elle donne un frère à Radia-Meryem. Ils prennent enfin la route. Une belle surprise les attend. Houari est déjà rentré. Elle découvre qu'il n'est pas seul à la maison... "Ce n'est pas possible ! Je rêve ?" pense-t-elle, figée dans l'entrée. "Si c'est le cas, je ne veux pas me réveiller !" Sa fille Radia est là, tout sourire, en train de discuter avec Houari et ses parents. Ils sont installés dans le salon, autour d'un bon déjeuner. Ils ne l'ont pas vue entrer. "Ce n'est pas possible ! Ils ne sont pas là ?" - Maman, pourquoi tu n'entres pas ? Laisse-moi passer. La fillette la pousse un peu et entre. - Papa ! crie-t-elle, attirant leur attention. Tous se lèvent. Radia-Meryem saute au cou de son père qui l'embrasse dans le cou. -Ah ! comme tu m'as manqué ! Mais dis bonjour... Il la redépose sur ses pieds, puis va vers Samira qui n'avait pas bougé. Il a ce sourire si particulier qu'elle lui connaît quand il lui fait une bonne surprise. Les yeux pleins de larmes, le souffle coupé, elle le regarde avancer. - Sois la bienvenue chez toi ! - Houari, murmure-t-elle, avant de s'évanouir et de lui tomber dans les bras. - Samira ! Oh mon Dieu ! Il la porte et la dépose sur le canapé du salon. - Qu'est-ce qui arrive à maman ? - La surprise... J'aurais dû prévoir qu'elle ne supporterait pas le choc, regrette Houari. Donnez-moi de l'eau ! Du parfum ! Quelqu'un lui donne un flacon de parfum. Dès qu'elle le hume, elle secoue la tête et ouvre les yeux, le souffle court. Mahmoud et Kamel qui viennent de monter, bagages en mains, s'inquiètent en la voyant aussi pâle. Elle fond en larmes, en regardant Radia, sa fille chérie. - Que s'est-il passé ? Il n'y a pas cinq minutes elle allait bien. - Elle était surprise de trouver nos amis à la maison, dit Houari. Je pensais bien faire. Samira lève vers lui un regard plein de reproches. - Je me faisais un sang d'encre. Je sentais bien qu'il se passait quelque chose, mais tu demeurais injoignable. Tu t'en rends compte ? J'aurais pu faire une crise cardiaque. - Mais non ! Au contraire, tu aurais été à l'article de la mort que tu serais revenue à la vie rien qu'en les voyant ! Tu te sens mieux ? - Oui... Il l'aide à se redresser. Elle respire mieux. Elle reprend des couleurs et leur sourit. Elle tend la main vers Radia et Nadia. - Je suis encore sous l'effet de la surprise, mais je suis si heureuse de vous voir. Soyez les bienvenues ! - Tu nous as donné une de ces peurs ! dit Nadia en l'embrassant. Je te présente mon frère Rabah. Il est venu m'accueillir à l'aéroport. Rassure-moi, tu te sens mieux ? - Oui, oui... J'ai tant rêvé de ce jour que je ne l'espérais plus. Je ne comprends pas. On s'était parlé il y a quelques jours et il n'était pas question de voyage. Qu'est-il arrivé ? Nadia perd son sourire. - Ma mère a fait un AVC et n'est pas en état de voyager. J'ai décidé de venir m'occuper d'elle. - Vous allez partir à Oran ? demande Samira, en perdant son sourire, à la pensée que Radia parte aussi loin alors qu'elle n'a pas pu profiter de sa présence. Vous devriez vous reposer un peu, propose-t-elle. - Ecoute, si on a fait une escale ici, c'est pour te confier Radia. Est-ce qu'elle peut rester ici quelques jours ? - Avec plaisir ! (À SUIVRE) T. M. [email protected] Vos réactions et vos témoignages sont les bienvenus.
