Le tribunal correctionnel de Fellaoucène a examiné, jeudi, une affaire dans laquelle 9 hirakistes étaient poursuivis pour attroupement non armé et trouble à l'ordre public. Gherbi Moussa, Aïdouni Sofiane et les sept autres accusés (absents à l'audience) ont été jugés pour avoir tenté de manifester le jour de l'élection présidentielle du 12 décembre 2019, qui a connu, on s'en souvient, une forte répression visant à étouffer toute forme de contestation. Le procureur de la République a requis six mois de prison ferme et 50 000 DA d'amende, tandis que la défense a plaidé la relaxe. Le verdict a été mis en délibéré pour le 21 janvier. Rappelons que le 18 janvier prochain, le même tribunal se prononcera sur l'affaire des hirakistes et de deux journalistes poursuivis dans le cadre du procès dit du meeting d'Abdelaziz Belaïd. Accusés de "tentative de perturbation d'un rassemblement autorisé", "trouble à l'ordre public" et "attroupement non armé", les accusés encourent également six mois de prison ferme.
