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33 kamikazes potentiels identifiés
La majorité est originaire d'alger dont une femme
Publié dans Liberté le 17 - 02 - 2008

Le recours du GSPC au recrutement des femmes peut s'expliquer par le fait que les femmes sont moins susceptibles d'être soupçonnées par les services de sécurité que les hommes.
La DGSN vient de transmettre à ses différents services une affiche contenant la photo, l'âge, l'adresse et la ville d'où sont originaires 33 candidats aux actes suicidaires dont une femme. 70% de ces potentiels kamikazes sont algérois. Essentiellement natifs de Kouba, Hussein-Dey, Bourrouba, Aïn-Naâdja et quelques- uns originaires de Dellys, Boumerdès, Djelfa… C'est sur exploitation des renseignements donnés par des membres de réseaux de soutien arrêtés ces dernières semaines que cette liste a pu être établie, apprend-on auprès d'un haut responsable dont l'expérience dans la lutte antiterroriste est avérée. Selon notre interlocuteur “ces bombes humaines” se portent volontaires pour aller combattre en Irak. Ces volontaires sont entraînés et encadrés dans les maquis algériens et puis une fois bien embrigadés, on leur dit “que l'autorisation d'aller en Irak ne leur a pas été donnée” et qu'ils doivent “prouver leur détermination à servir Dieu et devenir martyrs ici en Algérie”. Notre source nous fait remarquer que la plupart de ces candidats à l'acte suicidaire sont issus du même axe régional. Ce qui pourrait signifier qu'il existe un réseau actif de recrutement dans cette zone. Kouba et Hussein-Dey sont des communes qui reviennent souvent dans les renseignements fournis sur ces potentiels kamikazes. L'autre caractéristique de cette affiche est le jeune âge des terroristes : 1980, 1982, 1977… Quant à Hanane qui porte le numéro 33, et donc clôture cette macabre liste, elle est née en 1982 et est native d'Alger. Une jeune que rien ne distingue en apparence des filles de son âge. La coiffure sage et le teint mat.
Au tout début du terrorisme en Algérie, les femmes ont joué un rôle d'assistance et de soutien au terrorisme, mais sans plus. Le recours du GSPC au recrutement des femmes peut s'expliquer par le fait que les femmes sont moins susceptibles d'être soupçonnées par les services de sécurité que les hommes. Toutefois, si l'on se réfère au parcours du GSPC qui s'est approprié peu à peu les moyens et les techniques utilisés par Al-Qaïda en Irak, en Afghanistan et en Tchétchénie, l'utilisation des femmes dans des actes kamikazes ne doit pas surprendre. Depuis environ sept ans, on assiste à une progression graduelle des attaques suicides perpétrées par des femmes en Egypte et plus récemment en Irak.
Le phénomène des femmes terroristes a atteint des proportions invraisemblables en Tchétchénie, où cette forme d'attentat est à l'origine de plus de 50% des attaques suicide. C'est la psychose des veuves noires. Dans notre pays, le recours à l'attentat kamikaze remonte à 2007.
Les plans d'attaque se ressemblent et se succèdent : utilisation de véhicules bourrés d'explosifs, parfois actionnés à distance pour cibler des commissariats ou des institutions étatiques.
Le 11 avril 2007, le Palais du gouvernement ainsi qu'un commissariat de police à Bab Ezzouar, dans la banlieue est d'Alger, ont fait l'objet d'une attaque sanglante. 33 morts et 200 blessés. Trois mois plus tard, une caserne de la Gendarmerie nationale à Lakhdaria est la cible d'un attentat. À Batna, les terroristes visent le premier magistrat du pays.
Deux jours plus tard, un adolescent de 15 ans s'est fait exploser à l'intérieur d'une caserne des garde-côtes à Dellys, dans la wilaya de Boumerdès. Une trentaine de militaires sont tués, tandis que plus de 70 autres ont été blessés.
Une dizaine de jours plus tard, un autre attentat kamikaze a lieu à Lakhdaria, dans la wilaya de Bouira. La cible : un véhicule de transport des employés de l'entreprise française BTP Razel, réalisatrice du barrage Koudiet-Acerdoun.
9 blessés dont 1 ressortissant italien grièvement touché ont été recensés. Le GSPC frappe encore. Le 11 décembre, deux attentats à la voiture piégée secouent la capitale. Les cibles sont le Conseil constitutionnel et le Haut-Commissariat aux réfugiés des Nations unies. Et la liste reste ouverte, car en dépit du déploiement d'un impressionnant dispositif sécuritaire, le ministre de l'Intérieur lui-même n'écarte pas la survenue d'autres attentats kamikazes.
Chahra B.


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