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L'homme par qui les malheurs du FLN sont arrivés ou le retour inexorable du proscrit

Il faut chercher les mots justes et pesants pour comprendre ce qui se trame dans la gestion de notre parti et disséquer les étapes désastreuses les unes après les autres par lesquelles le FLN est passé malgré lui. Ceci afin de comprendre les maux et les crises dans lesquelles il s'est débattu pour se maintenir et maintenir un semblant de vie politique, nous comprenons aujourd'hui les manœuvres du bateleur dans cette mise en scène politique aux côtés de ses sbires et sur leur intention d'accélérer la mise à mort du FLN sur l'autel des forfaitures.
Toutes ces étapes sont, en fait, que des signes avant-coureurs pour une fin en désastre, car les situations ruineuses qui avaient prévalu dans la maison FLN version Belkhadem ont alerté plus d'un de nous et ce, depuis la non-validation du 8e congrès, car, depuis ce fameux coup de force et illégitime, Belkhadem a conduit puérilement le FLN de nos pères, avec désinvolture et sans retenue comme si c'était une propriété privée, où l'on entend déclarer la chose et son contraire. C'est un versatile politique avéré, il ne change guère de couleur lorsqu'il se contredit. Nous avons assisté à des séances épisodiquement théâtrales où le ménestrel pense avoir drainé les foules, mais il n'en est rien aujourd'hui, heureusement d'ailleurs. Avec un personnel rétréci politiquement et amétropique de surcroît, il était parti en campagne pour casser l'écrou de l'article 74 de la Constitution qui limitait les mandats présidentiels. Il avait crevé l'écran de notre Unique et les pupilles des Algériens en émoi. C'est pour cela que la réprobation doit être grande et truculente devant ce «cas d'étude sociologique» et pourquoi pas psychologique, car, en un espace de temps éclair, il déclare que le FLN n'est pas contre la limitation des mandats présidentiels à deux. C'est toute la moralité de la République algérienne et démocratique qui vient d'essuyer, encore une fois, un coup vilain dans son processus démocratique, le ridicule étant une tare, mais qui ne tue pas. Les intentions politiques démesurées de cet homme sont devenues boulimiques et risquent d'être ravageuses devant l‘impudent désir d'escalader à tout prix l'échelle qui mène au perchoir suprême de notre République, car, pour revenir sur son intervention à TSA Algérie, il faut bien dire et reconnaître que rien n'a été laissé au hasard. En partant du double langage aux contradictions les plus déroutantes, il fut souvent vêtu du linceul de servilité et de l'obséquiosité qui vous fait tomber en pâmoison. On assiste aujourd'hui avec une manière peu voilée à l'enterrement politique du parrain par la grâce du disciple qui veut, à tous prix, hériter du trône, lui qui avait déclaré lorsqu'il était chef de gouvernement que la tâche était trop ardue et que sa présence dans cet exécutif gouvernemental n'était que pour coordonner les activités ministérielles de ce dernier. Il est vrai, et on le lui reconnaît d'ailleurs, que le petit manteau de chef de gouvernement ne peut ressembler à celui d'un chef d'Etat dont l'étoffe est plutôt épaisse et reluisante ; il demeure trop grand pour une mince et piètre silhouette d'un Premier ministre coordinateur. La gestion des affaires de la République n'est pas une mince affaire et ne peut être placée entre les mains d'inconscients et imprévisibles. La tâche est, certes, difficile, c'est une lourde responsabilité où tout un avenir et la stabilité d'une nation sont engagés. Le Président doit être un homme visionnaire, au sens patriotique très élevé et surtout aiguisé et doit savoir que la jeunesse qui compose majoritairement sa nation frappe à la porte de toutes les institutions. C'est une jeunesse aimante, patriotique, intelligente et intellectuelle qui aime son pays d'un amour sans faille, elle est très politisée pour la faire leurrer en ces temps de bouillonnement politique et social. Elle s'est faite le serment de repositionner l'Algérie dans le giron des pays émergents et respectés. C'est une jeunesse qui sera digne de l'héritage et du legs des libérateurs qu'elle n'a pas connus, mais qui croit en leurs sacrifices et en leur bénédiction. Cette jeunesse militante et patriotique croît en la promotion du citoyen en tant qu'entité indispensable dans l'épanouissement de la société algérienne, elle croit religieusement en la promotion de l'intellectuel, du savant, du chercheur, du médecin et du maître d'école qui sont, en fait, toute la fierté de la nation. Que peut M. Belkhadem devant cette frénésie et cette détermination dynamique ? C'est toute une Algérie qui est en marche, une Algérie qui passe avant quiconque, c'est notre intérêt suprême. M. Belkhadem est devenu un casse-tête pour le FLN, pour qui le renouvellement du directoire de ce dernier est une nécessité absolue. Il a été fragilisé par la non-légitimité de ses dirigeants, il est devenu vulnérable à cause d'une gestion politique hasardeuse qu'on lui a instituée, il a été saupoudré de germes de marginalisation, associés à ceux du régionalisme le plus honteux, et, comme une cerise sur un gâteau, la vénalité qui a affecté notre FLN au grand jour et l'a transformé en un grand bazar où tout se vend et tout s'achète. Tout ce monde, aux yeux de ce chef, a un prix. Même la dignité, pour lui, est à bas prix. C'est ainsi qu'est la volonté de Belkhadem. Il a confectionné un FLN à sa guise, il l'a même nanisé, dénué de l'intelligence dans sa gestion et vidé de sa matrice militante, où l'on désigne les personnes pour des missions de responsabilité, où l'on destitue selon l'humeur si les maximes du chef ne sont pas respectées à «la lettre». Ainsi, le bon grain a été perverti, on l'a remplacé par le mauvais grain et l'ivraie. Il y avait, en 2004, 11 milliards de centimes dans les caisses du parti. Qu'en est-il aujourd'hui et de ce qui reste devant un personnel du siège de ce vieux parti qui n'a pas perçu deux mois de salaires ? Peut-on connaître le solde des comptes de cet appareil politique et quelles sont les opérations effectuées depuis ? Même le chantier muséographique a été conçu, planifié et mis sur pied depuis bien avant 2004 comme le dénoncent les différents résultats des courses électorales. Belkhadem avait pourtant trouvé un parti en pleine ascension, rénovation et rajeunissement, où la touche d'un homme d'influence est passée par là. Ce genre d'homme d'un naturel aimable a redonné un sens à ce parti. Ainsi, savoir hériter de ces dons demeure un art, car même les mises en garde successives n'ont pas raisonné le responsable de ce consistoire vidé du sens militant le plus élémentaire. Ainsi, sans freins, la locomotive du FLN s'est fait diriger droit au mur. Là, devant les dommages et autres casses collatérales, le retour du proscrit doit être revisité comme une règle d'or et une leçon d'histoire en ces temps difficiles pour notre parti, car le charisme, la finesse du verbe et du geste élégant rassembleur, sans oublier, bien évidemment, la probité et surtout l'honnêteté, autant de qualités à reconnaître en l'homme que le FLN et l'Algérie se doit de trouver. Il est passé ce temps où le borgne politique peut se frayer un chemin d'aspérités pour bousculer l'ordre censé être équilibré. Donc, il ne peut être bon pour le service ; il faut en finir désormais avec l'indécence politique et la vulnérabilité du talon d'Achille sur lequel repose en ces temps malheureux le glorieux parti. (Suite et fin)

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