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Sur les sept portes, seules deux restent debout !
Publié dans La Nouvelle République le 27 - 09 - 2011

A l'instar des autres villes comme Alger, Blida, Médéa…, la ville de Béjaïa dispose de sept portes répertoriées dans les manuels historique, mais seules deux résistent encore et témoignent pour l'éternel des grandes dynasties qui les ont conçues.
Ces deux grandes portes encore debout sont encore là, mais leur état démontre on ne peut mieux qu'elles manquent d'entretien. Bab el bahr (La porte de la mer), communément appelée la porte sarrasine, située face au port, se dresse encore sur cette placette. Son état est peu reluisant et nécessite bien une véritable rénovation. Elle continue, même sans susciter une véritable curiosité, d'être un arrêt obligatoire pour tous les Béjaouis quelle que soit leur destination. Une murette faisant office de cloison et une porte lui ôtent son caractère de lieu public, et une cafétéria exercice son activité en son sein. Malgré cela, elle reste un grand carrefour et un lieu de rendez-vous par excellence. Bab el bounoud (La porte des étendards), également appelée Bab el fouka, est mieux conservée, sans doute par le fait qu'elle soit quelque peu cachée. Située à l'arrière du boulevard Amirouche, à l'intersection entre le marché Philippe, la mosquée Sidi Soufi et du cimetière Sidi M'hand Amokrane, c'est une véritable porte de forteresse. La muraille qui la soutient que la porte en bois massif sont solides mais elles ont besoin d'être entretenues. Quant aux cinq portes disparues, nous avons demandé à quelques doyens de la ville de nous renseigner sur leur emplacement. Nombreux sont ceux qui ignore ces lieux, notamment les plus jeunes. Certaines sont évoquées et confondues avec des quartiers à l'image de Bab el louz, ce vieux et haut lieu de la ville qui menace ruine. Bab es-sanaa est située entre deux sites historiques, la citadelle de la Casbah, un monument classé, et la route de la mer, en hauteur de la porte sarrasine et Sidi Abdelkader. Bab imessiouen ou assioun était une entrée du quartier de la Bridja et est située au plus haut point de la ville sur la route de Gouraya, près du camp de concentration qui donne sur Cap Carbon. Il y a aussi Bab Gouraya, qui est en fait une entrée du parc national, une œuvre récente et non répertoriée parmi les portes de la ville. Autant d'endroits historiques qui ont sombré dans l'oubli, un peu comme tous les autres monuments et vestiges de la ville dont nombreux sont classés, mais continuent d'être négligées et se dirigent chaque jour un peu plus vers l'écoulement, voire l'effacement de la mémoire de cette ville, ou nombre de sites sont cités alors qu'ils n'existent plus. La Casbah, Bordj Moussa, Gouraya, l'aqueduc, Bordj Boulila, Sidi Yahia, Abou Zakari… sont autant de lieux mythiques classés et doivent, par conséquent, être rénovés et pris en charge par des organismes internationaux.

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