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Entre appels et sanctions
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 07 - 2012

Les ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe ont appelé, hier à partir de Doha, le président syrien à renoncer à son poste, alors que leurs homologues de l'Union européenne, réunis hier à Bruxelles, ont adopté de nouvelles sanctions contre Damas.
La réunion des responsables de la diplomatie des pays membres de la Ligue Arabe tenue à Doha et celle de leurs homologues tenue à Bruxelles sur la crise en Syrie interviennent, notons-le, au lendemain de l'échec de l'adoption par le Conseil de sécurité d'une résolution sur la Syrie. Le double véto sino-russe brandi pour la troisième fois, jeudi au Conseil de sécurité, illustre encore une fois les divergences de fond entre les membres permanents du Conseil de sécurité dans le traitement de la crise en Syrie. Si au lendemain de la réunion du Conseil précité, le chef de la diplomatie française a appelé l'opposition syrienne représentée par le Conseil national syrien siégeant à Ankara à «la formation d'un gouvernement de transition», l'organisation de Nabil Arabi a lancé hier, à partir de Doha, ce même appel. Ceci au moment où les appels lancés par le médiateur ONU/Ligue arabe, avant la réunion du groupe de Contact, tenu fin juin dernier, à Genève n'ont pas été soutenus par ceux qui l'ont mandaté. L'ex-secrétaire général de l'ONU s'est adressé aux groupes armés, les invitant «à renoncer à leurs armes» et ce, «dans l'intérêt du peuple syrien et de la Syrie» a-t-il précisé. Ce qui n'a pas été pris en compte par la Ligue arabe et de surcroît au vu des propos tenus par le ministre des Affaires étrangères qatari, proposant un changement de cap dans la mission assignée au médiateur ONU/Ligue Arabe, Kofi Annan. Déclaration tenue dimanche soir à la vielle de la réunion des ministres arabes des Affaires étrangères par le ministre Qatari, ne manquant pas de réitérer sa proposition à l'adresse de Damas portant sur «le départ du président syrien». Pour bon nombre d'observateurs de la crise syrienne, l'appel de Laurent Fabius ou ceux tenus par le ministre qatari auraient été d'une portée significative si les objectifs escomptés par l'attentat meurtri er qui a secoué Damas mercredi dernier auraient été atteints. Même si la mort de hauts responsables syriens de secteurs de la défense et de la sécurité du pays a été bouleversante pour le peuple et le gouvernement syrien, l'attentat terroriste n'a pas été jusqu'à engendrer un état chaotique au sein de la société et dans le pays. Ce qui a été à l'origine de l'absence de prémices d'un réel effondrement de l'Etat syrien, qui quelques heures après l'attentat précité, la nomination du nouveau ministre de la Défense par le président syrien a été un message politique en direction de l'intérieur et de l'extérieur. L'escalade des combats sans précédant, à Damas et à Alep, la ville économique du pays, entre les groupes armés et l'armée gouvernementale syrienne dont l'issue a été un autre message de portée significative. Il s'agit de la réalité effective qui prévaut sur le terrain dont principalement l'impossibilité des groupes armés à assurer un contrôle terrestre dans la durée sur des régions qu'il s'agisse de Damas, d'Alep, de Homs pour ne citer que ces villes. Aussi, après plus de 17 mois de crise dans le pays, les divergences de fond entre acteurs étrangers de la scène internationale en matière de traitement de la crise en Syrie persistent à ce jour. Ce qui continue de s'illustrer par le double véto sino-russe au Conseil de sécurité, l'appel des Occidentaux au départ du président syrien et la fourniture des armes et le soutien logistique et financier aux groupes armés de la part du Qatar, de l'Arabie Saoudite et de la Turquie principalement. Par ailleurs, les propos du cheikh Hamad Ben Jassam Al-Thani appelant le président Bachar Al-Assad à «céder le pouvoir» et que sa «sortie sera honorable et sûre» ont été pour rappel émis quelques mois après le début de la crise. Ceci étant, il est utile de noter que du côté israélien, si un silence mesuré a été de mise depuis le début de la crise syrienne, ce n'est plus à l'ordre du jour depuis l'attentat de mercredi dernier à Damas, causant la mort de hauts responsables syriens dont le ministre de la Défense syrien. Des responsables israéliens n'ont pas manqué, pour rappel, d'exprimer leur satisfaction de voir des responsables syriens morts dans l'attentat perpétré mercredi dernier à Damas. Aussi, si de son côté, le ministre de la Défense israélien a exprimé les craintes de l'Etat sioniste de voir les armes sophistiqués de Syrie atterrir entre les mains de la résistance libanaise, voie par laquelle Israël compte mobiliser aussi la communauté internationale sur la Syrie. Par ailleurs, déclarant qu'«il y a une entente sur une démission rapide du président Bacher Al-Assad pour une sortie sûre (...)», le ministre de Qatar précise qu'«il est appelé à renoncer rapidement au pouvoir en échange d'une sortie sûre». Déclaration qui fait fi de la réalité qui prévaut en Syrie, la mobilisation de la majorité du peuple syrien et son institution militaire demeurant attaché à la souveraineté qu'il s'agisse de la décision politique, de l'unité du peuple et du territoire syrien. C'est ce qui a été déterminant dans le traitement par la communauté internationale de la crise en Syrie marquant le point de départ dans les nouveaux rapports internationaux et le recul de la mainmise étatsunienne au Proche-Orient.

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