Le programme «transport 2» est appelé à consolider les réformes sectorielles engagées et à ouvrir de nouveaux champs de coopération, comme l'intégration de l'acquis communautaire en matière de sécurité, de réglementation et de protection de l'environnement. Les changements fondamentaux de la société algérienne ont rendu nécessaire, la mise en place d'une politique ambitieuse de rééquilibrage territoriale. Soucieux de voir le système de transport changer radicalement dans les décennies à venir, le gouvernement a mis à la disposition du secteur des transports, les ressources nécessaires pour créer les conditions favorables et adaptées aux besoins des différents modes de transport. Ainsi, la nouvelle stratégie retenue pour le secteur des transports cible la qualité et l'efficacité. La définition des activités du deuxième programme d'appui aux réformes du secteur des transports est dans le respect et la prise en compte des priorités de l'Algérie notamment, dans les orientations de la nouvelle politique de transport, le Schéma national de l'aménagement du territoire (Snat), le Plan national des transports (PNT) et les schémas directeurs sectoriels. Le ministère des transports et la délégation de l'union européenne en Algérie organisent conjointement, le séminaire de démarrage du programme d'appui aux réformes au secteur des transports en Algérie «Transport 2». Le séminaire a eu lieu, hier, à l'hôtel El-Djazaïr. L'ouverture des travaux qui a été assurée par les premiers responsables des deux institutions, a pour objectif de marquer le démarrage technique du programme et de mobiliser les acteurs et les parties prenantes afin de les informer sur son contenu et les résultats attendus par sa mise en œuvre. La rencontre a été une occasion de présenter les experts permanents de l'unité d'appui au programme UAP et son mandat. D'un montant de 16,5 millions d'euros, dont 13 millions de fonds européens, le programme «Transport 2» a pour objectif global d'accompagner la mise en œuvre de la nouvelle stratégie des transports par des réformes institutionnelles et réglementaires et d'améliorer, en outre, la sécurité des transports et leur qualité. Le programme «Transports 2» est appelé, également, à approfondir les résultats du programme «Transport 1», d'un montant de 20 millions euros et à son achèvement fin 2011. Il consolidera les réformes sectorielles engagées en ouvrant de nouveaux champs de coopération, comme l'intégration des acquis communautaires en matière de sécurité, de régulation et de protection de l'environnement. Selon Amar Ghoul, les objectifs du programme «Transports 2» sont : l'adaptation des réformes institutionnelles aux besoins de l'aménagement de l'infrastructure et le développement de l'économie; l'adaptation de la réglementation en vigueur et aux réformes engagées; l'amélioration de la sécurité des transports et l'optimisation de la qualité des services. Les défis à relever selon le ministre sont de « moderniser et améliorer de la performance du système de management du ministère des Transports, la professionnalisation des métiers du transport adaptée aux besoins des usagers». Le programme «Transports 2» prendra en charge également et de façon transversale les questions environnementales. Le ministère a mis en place un système de communication et d'échange d'informations Intranet pour permettre une mise en œuvre rapide et efficace. Dans son discours Marek Skolil, chef de délégation de l'Union européenne a déclaré que «depuis la création du partenariat euro-méditerranéen en 1995, à Barcelone, la mise en place d'un système de transports intégré, efficace et sur dans la région est une priorité fondamentale des relations entre l'Union européen et l'Algérie». Et d'ajouter: «elle est essentielle pour l'intégration économique régionale, particulièrement en vue d'instaurer une zone euro-méditerranéenne de libre-échange».