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Un riche programme à Tizi Ouzou
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 01 - 2016

La célébration de Yennayer, nouvel an berbère, fêté en Algérie entre le 10 et le 14 janvier, a débuté dimanche dernier dans la wilaya de Tizi Ouzou, a-t-on appris auprès de la direction locale de la Culture. Un programme de festivités qui s'étalera juqu'au 15 du mois en cours, comportant notamment une exposition sur le patrimoine culturel de la wilaya, des journées d'étude autour de Yennayer, une date, un repère national et une histoire millénaire, des pojctions de films, des récitals poétiques, des pièces théâtrales, des soirées artistiques, et autres, un grand carnaval «Ayrad» avec différentes participations des wilayas et des troupes théâtrales de Tizi Ouzou, a été élaboré, à cet effet, par la direction locale de la Culture.
Des ateliers dont un pédagogique autour du patrimoine, et un autre, conte pour enfants sont également au programme de ces festivités dont le coup d'envoi a été donné, dimanche dernier , au niveau de la maison de la culture Mouloud Mammeri, par la directrice de la Culture, Nabila Goumeziane, en présence du secrétaire général de la wilaya, du chef de daira et de nombreux invités. « Le traditionnel repas de yennayer, un couscous au poulet, est également au programme de ces festivités et sera offert aux visiteurs mardi, au niveau de la maison de la culture Mouloud Mammeri », a fait observer Mme Goumeziane. Ces festivités, a-t-elle poursuivi, se tiendront respectivement au niveau de la maison de la culture Mouloud mammeri, l'annexe d'Azzazga, la maison kabyle (axxam negh), le Théâtre régional Kateb Yacine, la Salle de spectacles, l'Ecole des beaux arts d'Azzazga, l'école primaire frères Sassi de Sidi Naamane, les Centres de rééduction de Tizi Ouzou et d'Azzazga, la Cinémathèque, les places publiques, notamment la place de l'Olivier, en face de l'ancienne gare routière, et, bien entendu, au niveau de plusieurs localités où est prévu un programme artistique, en collaboration avec le mouvement associatif. La veille de yennayer, jour de l'an berbère, les femmes, en Kabylie, se chargent de recouvrir les murs à la chaux « arucu tumlilt » et changent le trepied du feu (lkanun). Le nettoyage intensif se termine par un grand coup de balai de bruyère (amezir). Afin d'assurer l'abondance de la nouvelle année, on verse des céréales entre les silos en terre (ikufen). Cette notiond ‘abondance souhaitée et préparée pour conjuer le sort se retrouve dans le repas de yennayer dont le met principal reste le couscous de blé. Le couscous est préparé avec une sauce à base de légumes secs, selon les régions, on mélange deux à sept légumes (pois cassés, lentilles, fèves concassées (abissar), haricots blancs, doliques à œil noir, pois chiches, ...) et, l'incontournable volaille. Yennayer, jour de l'an berbère Par commodité peut-être, Yennayer ou jour de l'an Berbère, « Taburt Oussegwas », la porte de l'année, correspondant au 12 janvier, est fêté, acvant ou après, le 11 ou le 13 du mois de janvier, c'est selon. Symbolisé par le coq, chaque famille en sacrifie un ou plusieurs, selon la taille mais aussi et surtout ses possibilités pécuniaires. Outre ce symbole qui garnit le plat, on confectionne des beignets cuits à l'huile d'olive, coutume qui, du reste, tend à disparaître à travers bien des contrées de la région. Dans la Kabylie profonde, les enfants, les jeunes filles mais aussi les femmes se parent de leurs plus beaux atours pendant que les la gent féminine se teintent les mains, parfois les cheveux et les pieds de henné. Là où subsiste encore le marché hebdomadaire, ce qui est une rareté de nos jours, les garçons y rendent accompagnés pour se voir acheter friandises et autres petits jouets tandis que le chef de famille, y ramener suffisamment de viande bovine qu'on adjoint au poulet. Le bouillon, ou l'Immensi N Yennayer, ce jour-là, est particulièrement épicé. Les « cuisses », morceaux de poulets trop convoités, sont destinés aux garçons, la fille étant infériorisée au regard de la société comme elle l'est d'ailleurs, partout où la religion musulmane prédomine. Chez les familles aisées, plus particulièrement en ville, ce jour là, on achète bombons, dragées, amendes, noix et autres biscuits qu'on sert mélangés, ostensiblement offerts dans un grand panier en vannerie, tradition qu'on peut retrouver aussi bien au centre du pays, à l'Ouest et à l'Est qu'à Tlemcen, en cette occasion, il est de coutume qu'on évite de manger des aliments épicés ou amers afin que l'année ne soit ni brûlante ni amère. Dans cette ville, plus précisément à Khemis, l'événement se caractérise par l'organisation d'un carnaval, ce qui constitue une particularité. Ce jour-là, tôt le matin les enfants parés de leurs plus beaux atours commencent à sillonner les artères de cette localité à visages, pour la plupart, masqués en tambourinant sollicitant de l'offrande en fredonnant des refrains d'usage. Un rituel qu'on observe aussi dans l'Ahaggar, dans les Aurès et même au Maroc. Pourquoi le 12 janvier ? Pour donner un grain de magie à cette fête ancestrale, la vox-populi laisse entendre que la chaleur après les rudes mois de novembre et de décembre, a, dans les entrailles de la terre, atteint l'envergure d'un navet, laquelle atteindra son apogée à la mi-août. Depuis l'adoption du calendrier agraire par les populations indigènes de l'Afrique Romaine, le temps est compté par rapport à deux équinoxes ; l'équinoxe du printemps et l'équinoxe d'automne en plus des deux solstices d'été et d'hiver. Pour les Berbères, cette date signifie aussi la fondation de la dynastie de Chachnaq, le Libyen (dynastie des Libyens, en Egypte pharaonique à partir de l'an 945 avant J.C.). Le 12 janvier, célébré comme le jour de l'an berbère, correspond donc à la fondation de la XIIIe dynastie à Tanis.

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