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La mère du défunt Aymen demande la vérité
Publié dans La Nouvelle République le 17 - 01 - 2017

En date du 31 octobre 2016 vers 20 heures 13 mn, les éléments de la Protection civile de la ville de Blida ont été appelés en urgence pour porter secours à un jeune étudiant de 16 ans au lycée sportive national, annexe Maâzouz Abdelkader, sis à Blida.
Transporté à l'hôpital Frantz Fanon dans un état jugé très grave, et dont les brûlures tout au long de son cadet corps ne laissaient prophétiser aucun signe d'espoir quant à son retour parmi les siens. Le procès-verbal des circonstances de cette inexpliquée affaire, et dont le rapport préliminaire de minutie de la Protection civile numéro - 159/MHM/MO/MATT/ 2016, fait état de brûlures au 3e degré, comme exprimé par le bulletin quotidien d'information de la Protection civile sous le numéro-4812. Prévenu par la direction du lycée sportive national de Blida, la mère du jeune défunt Benkhelfallah Aymen, lui annonçant par téléphone l'accident arrivé à son fils sans lui donner la version exacte des faits, et ce, pour ne pas lui occasionner davantage de traumatisme du terrible drame. Dans ce contexte, Mme Ghezal Nacera, divorcée, une femme de ménage vivant dans la misère la plus intégrale, parvenant difficilement à entretenir convenablement ses trois enfants, dira à ce sujet : «On m'a informée que mon fils a tenté de se suicider. Chose que je déments formellement, car je connais très bien Aymen, ce n'est pas son langage de faire des procédés pareilles !» Se doutant de rien, impossible de ce que va ressentir cette mère, complètement démunie devant un cas unique et d'imaginer l'horreur face à tant de supplice, le tout ensaché dans un spectacle affligeant et insupportablement vécu dont a souffert le petit Aymen, brûlé au 3e degré. 15 jours après ce drame des plus inexplicables. Une quinzaine de jours après ce terrible tragédie, c'est-à-dire en date du 26 novembre 2016, Aymen rendit l'âme à l'hôpital Frantz-Fanon de Blida, et ce, conformément au certificat médical de constat de décès visé par le médecin de l'hôpital de Douéra (Alger), où la mention de «Brûlures étendues» ont été mentionnées dans le rapport de constat exact de décès. Une journée après le constat de décès, le procureur de la République près le tribunal de Koléa (wilaya de Tipasa), délivre une autorisation d'inhumation du jeune Aymen sous le numéro-16/000248 datée du 27/11/2016, et ce, pour le transporter le corps vers son lieu de résidence à Mascara, pour être enterrer parmi les siens. Les faits énoncés s'inscrivent dans un contexte complexe et la maman demande depuis la mort de son fils d'être entendue par la justice, que soit reconnu à la mère du défunt toute la vérité sur cette affaire. C'est une épouvantable tragédie dont cette malheureuse dame nous a déclaré en ces termes : «J'aurais terriblement peur que mes paroles paraissent vaines, inutiles, et qu'elles ne les réconfortent pas, au contraire même, je peux toujours parlez, rien ne me rendra jamais mon enfant ! » La mère du défunt Aymen nous renseigne en ces termes qu'elle n'a plus de temps à perdre et insiste pour articuler dans ce contexte : «Que je souhaite la vérité et rien ne m'arrêtera tout en interpellant le ministre de la Justice, garde des Sceaux, pour revoir l'affaire de mon fils, car je doute des circonstances de la mort de mon fils et dont le magistrat instructeur de Blida n'a jusqu'à l'heure actuelle assigné une convocation en mon nom pour donner ma version des faits.» La mère d'Aymen ne croit pas à l'hypothèse du suicide survenu au lycée sportif national de Blida. Une maman qui n'en a plus que le nom. Ghezal Nacera tente de vivre sans Aymen, sans son fils de 16 ans décédé le 27 novembre 2016, décéde quelques semaines plus tôt. «C'est un garçon plein de vie. On avait prévu de fêter son retour du lycée de Blida. Jamais il n'aurait pu mettre fin à ses jours.» La mère d'Aymen n'a jamais cru à l'hypothèse du suicide. Pour connaître la vérité sur la mort de son fils et elle espère qu'une information judiciaire sera ouverte pour rechercher les causes de sa mort. «Le dossier est entre les mains du juge d'instruction de Blida depuis novembre 2016. Je ne l'ai encore jamais rencontré. On attendait des éléments de réponse de sa part qui ne sont jamais arrivés à destination», s'agace Ghezal Nacera. Cette demande paraît d'autant plus légitime que cette tragique affaire a eu lieu précisément au moment où les pouvoirs publics et la plupart des médias essayaient de parler sur les droits bafoués enfants en Algérie par ceux qui sont censés appliquer les lois de la République et les conventions internationales dont notre pays a pourtant signé à Genève et au sein de l'Organisation des Nations unies.

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