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Le label de la mauvaise gestion
Publié dans La Nouvelle République le 09 - 12 - 2018

Le dossier des 15.000 tonnes de brame exportées à destination de l'Italie et refoulées pour non-conformité par le client italien, il y a quelques jours, revient au-devant de l'actualité. La mise en cause du Directeur Général du Complexe Sidérurgique El Hadjar, Kheïreddine Maatalah dans cette affaire, fait la une de toutes les discussions.
Croyant avoir tout dit lors de la conférence de presse qu'il a accordée à quelques titres et que ses déclarations sont largement suffisantes, ce responsable a rejeté, par la suite, toutes les démarches allant dans le sens des clarifications. C'est notamment le cas en ce qui concerne les 15.000 tonnes de brames refoulées par un client italien pour non-conformité avec le cahier de charge et la proposition de ce même Italien de procéder à leur étamage. Nos tentatives d'en savoir plus auprès de Maatalah n'ont pas eu d'écho. «Maatalah cherche à tromper le ministre en faisant fi de la démarche qu'il aurait dû respecter en contactant rapidement le P-DG du groupe Sider. Il ne pouvait le faire car il a liquidé tous les cadres compétents. C'était pour lui un risque à même de le mettre en mauvaise posture vis-à-vis de sa hiérarchie directe», ont affirmé, sous le sceau de l'anonymat, plusieurs cadres interrogés.
De là à dire que l'on est loin de la situation de reprise en main des destinées du CSEH telle qu'annoncée récemment pas Maatalah, il n'y a qu'un pas. Il est rapidement franchi au vu du grand retard dans l'achèvement de la 1ère et de la 2ème opération de réhabilitation des installations de production Sider. Un achèvement qui sera très difficile à atteindre au regard de ce qui ressemble à une véritable fuite des compétences. Si elles ne sont pas poussées vers la porte de sortie par Maatalah, les rares compétences encore en poste n'effectuent plus les efforts attendus d'eux.
«Nous sommes encore là, pour le salaire. Nous n'avons plus le cœur à l'ouvrage. Ceux qui l'avaient été, ont été rapidement mis off course par les brimades quotidiennes du DG».
Ce refus de communication concernerait également toutes les demandes en ce sens des syndicalistes. Ces derniers parlent de problèmes socio-professionnels à régler dans l'urgence. D'où la tendance qui caractérise employeurs et employés quant à une DG obnubilée par l'arnaque dont, à travers l'incompétence de ses dirigeants, l'Algérie a été victime. Il s'agit de l'équivalent de plus de 1,5 million de dollars. Obnubilée également par sa tendance à tromper sa tutelle à Annaba à travers le groupe Sider et le ministère de l'Industrie et des Mines. C'est que l'arnaque dont est victime la sidérurgie algérienne ne se situe pas uniquement dans les 15.000 tonnes de brames dont l'étamage ne coûterait pas un cent au client italien. C'est dire que pour peu qu'elle soit mise entre des mains compétentes, la plate-forme sidérurgique à El Hadjar serait un atout considérable pour l'économie algérienne.
Ce qui n'est pas le cas pour l'heure selon de nombreux cadres sidérurgiques. Ils ont affirmé que de nouvelles compétences pourvoiront à la création d'un partenariat public privé, à même de permettre à la sidérurgie algérienne d'être encore compétitive et aux petites et moyennes entreprises (PME) de se développer. Cette éventualité est prise en considération par plusieurs ingénieurs et techniciens. Ils ont abordé la question de la maîtrise de la Qualité ISO 900. Décroché en 2010 ce label des produits du CSEH permettra de commercialiser rapidement la production de 650.000 tonnes en acier liquide brut et 739.000 tonnes en fonte. Le même responsable a ajouté que de 2018 à 2021 la production des produits sidérurgiques finis passera à 1,1 million de tonnes/an.
Malheureusement, ce nouveau pas qui vient d'être franchi dans le domaine de la production sidérurgique au complexe El Hadjar risque de sombrer dans le chaos. Ce que sous-entend la disparition des véritables compétences. Avec cette affaire de 15.000 brames refoulées par les Italiens pour une raison ou une autre, c'est un nouveau pas dans la médiocrité de la gestion de la sidérurgie algérienne que la direction générale du CSEH a franchi. Il reste qu'en persistant dans sa démarche tendant à la réhabilitation en deux phases des installations de production du complexe sidérurgique, le ministère de l'Industrie et des Mines semble avoir bien compris toute la portée de sa démarche pour le développement économique du pays.
Il en a fait allusion dans sa déclaration portant sur la modernisation de l'exploitation des mines de fer d'El Ouenza et de Boukhadra (Tébessa). L'objectif ciblé est de dépasser le 1,2 million de tonne/an actuellement pour atteindre 3,5 jusqu'à 4 millions de tonne/an en vue de répondre à la demande croissante en la matière.


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