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«Preuve à l'appui pour amorcer le changement politique»
Publié dans La Nouvelle République le 28 - 03 - 2019

Au lendemain de l'annonce de la proposition du général de corps d'Armées Gaïd Salah, chef d'état-major, vice-ministre de la Défense nationale, de «l'application de l'article 102 de la Constitution comme solution d'une sortie de crise politique», les réactions fusent entre ceux qui approuvent cette action et ceux qui s'y opposent. Ces derniers appellent à renforcer le mouvement de la protestation et au départ de tout le système politique du pays, laissant inévitablement l'Algérie dans une situation «anarchique» et «vacance politique» dont les répercussions seront irréversibles sur tous les secteurs stratégiques.
L'application de cet article figure parmi les revendications majeures du mouvement populaire soutenu par plusieurs personnalités politiques et publiques qui voulaient se ranger du côté du peuple. Cependant, après l'annonce de l'application imposante de l'article 102 de la Constitution qui codifie les trois situations de vacance du poste de président de la République, les opinions se sont entremêlées entre adhérents et opposants. Dans son intervention lors de l'émission de l'invité de la rédaction, hier, sur les fréquences de la radio nationale Chaîne III, le professeur en Droit constitutionnel Walid Laggoune a mis le point sur la nécessité, en ces temps difficiles, de reconsidérer les intérêts du pays afin d'assurer un changement graduel du système politique tout en se soumettant à la volonté du peuple, loin de la manipulation de l'opinion publique.
Sur ce, il s'est attardé sur ce que stipule cet article qui s'applique en cas de démission, de décès ou encore en cas de l'empêchement du Président de pouvoir exercer ses fonctions, essentiellement pour cause de la maladie, avec cependant la question de savoir si cet empêchement est temporaire ou permanent. C'était la revendication constituante des manifestants depuis plusieurs semaines, notamment, après l'annonce du report sine die des élections présidentielles. «Une fois ces cas établis, selon les procédures définies par le même article, le président du Conseil de la nation assure l'intérim pour des durées différentes selon les trois cas cités, de 45 jours à 90 jours, soit trois mois», a précisé le spécialiste en droit qui estime que les avis divergent au lendemain de cette annonce et se caractérisent par trois positions avérées et prévisibles d'après les pourparlers et les réactions immédiates constatées sur les réseaux sociaux ou dans les rues.
La première réaction évoquée par M. Laggoune, celle de ceux qui approuvent et saluent cette décision et adhèrent à l'application pure et simple de l'article en question dans le respect de la Constitution, comme était revendiqué, et ce, sans se perdre dans le rétrospectif des évènements. Plus ou moins conscients des enjeux et des risques qu'encourt le pays actuellement. En deuxième position intervient celle de ceux qui acceptent l'application de l'article 102, mais avec l'exigence de garanties suffisantes, «pour que la transition se fasse à la fois de manière pacifique et sur la base de l'expression populaire», a-t-il renchéri. En dernière réaction, celle des «fatalistes», si nous pouvons les désigner ainsi, en raison de leur obstination et acharnement pour la destitution de tout le gouvernement en plus du départ du Président. «Il y a ceux qui vont rejeter cette application et demander de sortir entièrement des dispositions de l'article en question pour aller vers des institutions transitoires», a ajouté le juriste.
Ceux qui ont adopté cette position ont au préalable insisté au début de la grogne populaire à appliquer cet article dont figure en ligne de mire les magistrats et les avocats qui ont exprimé cette exigence dans la rue. Cependant, certaines de ces voix de notoriété publique rejettent cette déclaration et appellent à reconduire la protestation dans la rue vendredi prochain. Certains partis politiques et personnalités publiques qui refusent la solution du général d'état-major de l'ANP stimulent et manipulent l'opinion publique à travers des vidéos et publications sur les réseaux sociaux.
Une position extrémiste et opportuniste au point où en est le pays qui risque de plonger dans une situation politico-économique désastreuse. L'instabilité politique du pays pourrait provoquer l'effondrement de tout le système économique dont l'impact sera généralisé sur tous les autres secteurs stratégiques. Pour éviter d'exploser la situation et d'entrer dans une zone rouge, les intellectuels algériens devraient s'armer de patience et de sagesse afin d'orienter l'opinion publique et la guider dans ses choix pour apaiser la colère populaire et amorcer la transition.


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