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Cette gestion des clubs d'un autre monde
Publié dans La Nouvelle République le 23 - 11 - 2019

Le président de la Fédération algérienne de football, Kheireddine Zetchi avait promis un nouveau monde dans le football, sauf que l'ancien monde fait de la résistance. Pas facile d'imposer un nouvel style de gestion, puisque celui d'hier semble être traité comme le meilleur outil. Sauf que cet ancien outil fait encore valeur au sein de quelques clubs, et ce ne sera certainement pas lui qui fera la différence, et ce ne serait lui qui injectera de nouvelles initiatives pour rendre ce sport un fleuron.
Le bilan de la Direction de contrôle de gestion et des finances (DCGF) des clubs professionnels, mise en place par la FAF, était très attendu. Il révèle aujourd'hui ce qui n'était pas, par contre, attendu. Le communiqué n'est pas muet sur ce qui a caractérisé le fonctionnement des clubs de football national de Ligue1. Sa situation est très critique et qui donnera d'ailleurs raison à la FAF qui n'a cessé de rappeler l'impérieuse nécessité de mettre en place un organisme qui se chargera de feuilleter les dossiers des clubs afin de comprendre, ou et à quel niveau se situent les failles des clubs. Surprise, le bilan fait état d'un défit de 740 milliards de centimes, et ce, rien qu'au niveau de 10 clubs de Ligue 1. Ce «bilan préliminaire établi au 31/12/2018 fait ressortir que dix SSPA ont remis divers documents comptables, cinq n'ont pas encore procédé au dépôt». Voilà que ce bilan démontre le peu de sérieux des clubs, limité pourtant qu'à dix clubs, d'où bon nombre de dirigeants s'interrogent sur les mesures à prendre pour corriger ce qui est encore possible, afin d'éviter le pire. C'est du moins ce qu'ils déclarent à chaque occasion, voir Assemblée générale. Mais aujourd'hui ce déficit est là, personne ne peut s'en cacher, telle une épée de Damoclès, avec des attaques toujours plus massives et destructrices de valeur du club les dirigeants n'ont qu'une solution s'expliquer ou trouver des robinets qui alimenteraient les réservoirs presque à sec. Dans ce contexte donc, on s'est tourné vers des professionnels afin de mesurer les chances de survie des clubs déficitaires et quelles seraient, éventuellement, les réponses que les clubs doivent adapter pour éviter des embouteillages et régulariser, au plus vite, leur situation, s'ils ne veulent pas être la cause de ce gouffre financier que connait le football national. La seule réponse est que cesse à jamais de remplir la bouche pleine de promesses pour stopper l'hémorragie. Finir avec ces recrutements sans argent dans les caisses, finir avec ces dépenses qui jaillissent de partout… «Les déficits colossaux et récurrents interpellent quant à la gestion archaïque et chaotique de la majorité des SSPA», estime la DGCF qui note par ailleurs que «parmi les premières conclusions du travail qu'elle a mené, il y a lieu de retenir ‘qu'aucun club n'a respecté les dispositions des articles 34 et 35 de l'arrêté du ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS) du 01/9/2010 (organigramme) qui sont obligatoires. À l'exception de deux clubs, les documents exigés par la DCGF, repris dans l'article 15 du même arrêté, n'ont pu être fournis en totalité pour diverses raisons». A cela s'ajoute de l'amour du retard que quelques dirigeants aiment bien entretenir, à savoir gagner du temps et ne pas remettre «la totalité des documents exigés par la DCGF et repris par les textes réglementaires». Le niveau du bricolage semble avoir atteint son niveau max. Comment expliquer qu'en 2018 «La majorité des clubs n'a pas de bilan pour l'exercice 2018, et ce, pour des raisons diverses. Seuls trois clubs professionnels remplissent leurs obligations fiscales et parafiscales». Pis encore «Aucun club ne maîtrise les procédures d'organisation et de délais de remise des documents ou de réunions des instances décisionnelles telles que le conseil d'administration, l'assemblée générale ordinaire ou l'assemblée générale extraordinaire. Ces procédures sont également contenues dans les textes réglementaires». La DCFG ajoute qu'à l'exception d'un club professionnel, aucune SSPA ne s'acquitte du paiement des cotisations sociales de ses salariés (joueurs, entraîneurs et administratifs), ainsi que des impôts directs qui en découlent (IRG), en contradiction avec l'article 5 alinéa 9 de l'arrêté du 01/7/2010 et du décret exécutif 15-73 du16 février 2015 déterminant les dispositions applicables au club sportif professionnel et fixant les statuts-types des sociétés sportives commerciales». Le bilan fait déjà taire, ceux qui, invités à s'expliquer devant un tel déficit financier et également devant les faits qui seraient les causes «de l'incohérence concernant la situation précise de blocage ou d'ouverture du capital social. En effet, dans le cas où le club sportif amateur serait actionnaire majoritaire au sein du conseil d'administration, il peut proposer à son assemblée générale soit la dissolution de la société (après le constat du caractère ‘revolving' du déficit), soit la recapitalisation de la SSPA. Or l'article 6 du décret exécutif 15-74 de 2015 sur le CSA interdit les transferts de fonds du CSA vers la SSPA (sans avis des autorités qui financent le CSA). Il y a lieu dans ce cas de lever cette contradiction», relève le communiqué.

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