L'actualité sportive ne baisse pas d'intensité lorsqu'il s'agit de revenir sur les prestations remarquables des Verts lors des «journées fenêtres ouvertes de la FIFA». Les 19 confrontations sans défaites ne peuvent laisser indifférentes les sélections internationales, qui découvrent, depuis la coupe d'Afrique des nations 2019, une autre sélection qui surprend le monde sportif. Une équipe qui exprime ses ambitions au grand jour. Depuis la CAN-2019, c'est une autre équipe qui ne masque pas ses rêves. L'homme qui est aux commandes est le sixième coach de la nation nord-africaine en deux ans, il succède ainsi à Rabah Madjer, limogé en juin. Ainsi, c'est l'ancien milieu de terrain de Manchester City et de Southampton qui accepte de prendre les reines de l'équipe nationale (un contrat qui le lie aux Fennecs jusqu'à la Coupe du monde de 2022). «Je promets à tous les Algériens qu'ils seront ici à Doha en 2022, et j'espère que le nombre sera aussi élevé qu'en Egypte l'an dernier, nous avons une équipe solide et les joueurs ont l'ambition de se qualifier pour la Coupe du monde 2022. Ils veulent rendre le peuple algérien heureux et jouer pour ce pays». C'est sa promesse qui se confirme sur les terrains, notamment depuis la CAN-2019. Et déjà, ils ressentent de l'excitation pour la prochaine CAN, en commençant par les prochains matches de novembre. Les ambitions des uns et des autres Belmadi et ses hommes ambitionnent de faire encore mieux au Qatar (s'ils y sont). Une Equipe nationale qui tente de faire oublier une certaine histoire qui lui colle à la peau et qui remonte à sa première sortie sur le terrain de la CAN-1968 en Ethiopie, puis s'en est suivi un silence assourdissant de douze longues années pour retrouver la compétition majeure de la Confédération, à savoir la CAN-1980 au Nigeria. Les Verts ont raté cinq rendez-vous consécutifs entre 1970 et 1978. Un passé chargé de faits qui se font oublier au fil des victoires qui naissent et qui laissent de nouvelles traces sur leur passage. Aujourd'hui, elles sont nombreuses les sélections à vouloir affronter les hommes de Belmadi en matches amicaux. Salah Bey Aboud, chargé de communication de la FAF a confirmé que la Belgique, les Pays-Bas, la Croatie et les Etats-Unis veulent organiser une confrontation amicale avec les Verts. «Non pas uniquement parce que l'équipe est championne d'Afrique en titre, mais aussi eu égard au jeu proposé par l'équipe et son niveau actuel. Les Etats-Unis avaient également sollicité l'Algérie au début de l'année 2020 pour organiser un match amical. Le sélectionneur national aura tout le choix pour voir quels sont les adversaires idéaux pour affronter la sélection nationale». Gardons les pieds sur terre, le sélectionneur n'envisage pas, dans l'immédiat, de s'engager dans des matches amicaux, et le temps serait pour Belmadi de mieux préparer les prochaines sorties en novembre, ou deux matches des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations-2022 face au Zimbabwe sont prévus le 12 à Alger et le 16 novembre à Harare qu'il va falloir préparer avec une plus grande concentration, toutes les équipes se valent et toutes les équipes veulent particulièrement venir à bout des champions. CAN-2022 : encore deux matches à jouer Au mois de mars, il y aura les deux derniers matches des éliminatoires de la CAN-2021, qui se jouera finalement en 2022. «Juste après, la sélection nationale entamera les éliminatoires de la Coupe du monde-2022, prévue au Qatar. Au niveau des dates FIFA, en 2021 il risque d'y avoir très peu de dates pour des matches amicaux. Ces rencontres pourraient bien avoir lieu après les éliminatoires du Mondial-2022, d'autant plus si l'Algérie parvient à se qualifier à la phase finale de la Coupe du monde au Qatar». Enfin, dans cette course logique au titre, un économiste européen disait : «Je ne suis ni optimiste ni pessimiste, c'est un peu comme un joueur de football : avant que le match commence, on a des chances de gagner le match, c'est une certitude. Tout est question de qualité de jeu, de formation, de volonté, d'énergie. Dans un match, l'important c'est de ne pas être spectateur, d'être de vrais acteurs».
