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Habile président de la Pax Americana ?
L'homme d'affaires Donald Trump
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 03 - 2025

On se souvient que, dès son intronisation à la Maison-Blanche lors de sa première élection en janvier 2017, Donald Trump était qualifié de «psychopathe» et de «sociopathe».
L'élection du «méchant» Trump avait également semé la panique dans la gauche.
Le petit monde intellectuel américain et européen, plus méprisable que la classe politique, ne cessait de dénigrer Trump. De le mépriser. En revanche, ce petit monde intellectuel ne tarissait pas d'éloges envers le «bon» Biden, comme à l'égard d'autres dirigeants. Ces politiciens sont considérés comme plus «respectables» et politiquement plus «compétents» que le «vulgaire» homme d'affaires Donald Trump.
Diabolisé, Trump était, durant tout son premier mandat, comparé à Hitler par la gauche américaine et les médias. «C'est la fin d'une ère !» «Dans un an, l'Amérique sera une ruine fumante !» «Il ne faudra pas six mois avant qu'il déclenche une guerre !»
Or, au cours de son premier mandat, Donald Trump a été le seul des six derniers présidents des Etats-Unis à ne pas avoir déclenché de guerre ou d'opération militaire. En effet, concrètement, sous la première présidence de Donald Trump, marquée par une politique symbolisée par les slogans fréquemment scandés, «America first», «Make America great again», les Etats-Unis n'ont pas déclenché de nouveau conflit armé, entre janvier 2017 et janvier 2021.
En revanche, sous la présidence du démocrate Joe Biden, ce nazi en costume-cravate, en l'espace de quelques mois, entre 2022 et 2023, la Maison-Blanche aura déclenché deux guerres de proxy génocidaires, la première en Ukraine, la seconde en Palestine occupée, à Gaza.
Comme tout le monde le sait, Trump avait promis qu'il mettrait fin à la guerre en Ukraine en cas de retour à la Maison-Blanche en janvier 2025. Non pas pour des raisons humanitaires mais stratégiques. En tant qu'élu du «peuple», il avait mesuré le degré d'impopularité de la guerre d'Ukraine, notamment en raison de l'indécente aide financière versée, sans compter et sans contrôle, à la clique mafieuse de Kiev, et du fait de l'enlisement de cette interminable guerre infructueuse. En effet, une guerre en pure perte : sans gain territorial, donc sans bénéfice des richesses naturelles russes.
Or, cette perspective de réélection de Trump menaçait l'agenda militariste de la faction bourgeoise démocrate aux commandes de la Maison-Blanche.
Aussi, pour pérenniser son pouvoir inscrit dans une logique d'affrontement armé effréné international, illustrée par sa guerre de proxy livrée à la Russie, pour renforcer et consolider l'économie de guerre en vue de la préparation de l'ultime conflit militaire à mener contre la Chine, la faction démocrate belliciste, totalement inféodée au complexe militaro-industriel, a bataillé avec acharnement pour éviter le retour à la Maison-Blanche du dangereux «pacifiste» Donald Trump. Y compris au prix de deux tentatives d'assassinat.
On se souvient également que Donald Trump était qualifié d'aventuriste et d'irresponsable, enclin à la violence et à la vengeance, capable de menacer de représailles et de sanctions toutes les entreprises opérant à l'international si elles portent atteinte aux intérêts états-uniens.
Or, c'est sous la présidence du démocrate Joe Biden que l'aventurisme irresponsable, caractérisé par le recours illégal aux sanctions, a été appliqué sans scrupule contre la Russie. Depuis février 2022, en vertu des controversées lois extraterritoriales américaines, des centaines de personnes, des dizaines d'entreprises, navires et avions russes à travers l'Europe, le Moyen-Orient et l'Asie sont placés sur la liste noire des Etats-Unis. Par ailleurs, des centaines de milliards de dollars russes, placés à l'étranger, ont été également confisqués par le parrain américain, Joe Biden, ce pirate des temps modernes. Comme il l'aura démontré tout au long de son premier mandat, Trump n'est pas plus psychopathe et sociopathe que l'ensemble des «citoyens» américains aliénés, déphasés, désaxés, déséquilibrés. Ni plus dangereux que l'ancien président américain, Joe Biden, le génocidaire du peuple palestinien. Bien au contraire. C'est un homme d'affaires avisé, doté d'une vision stratégique plus clairvoyante que les prétentieux et arrogants politiciens traditionnels.
Tump aura été le président de la concrétisation de la paix en Ukraine. Néanmoins, une paix signée sur le dos d'un million de soldats sacrifiés par leurs dirigeants. Pour nuancer notre propos : une paix certes, mais une paix stratégique capitaliste imposée par le président Trump pour mieux préparer la guerre contre la Chine. Autrement dit, la Pax Americana. La perpétuation de l'hégémonie américaine. En effet, le repli de la protection miliaire étasunien en Ukraine vise, avant tout, à redéployer l'armée américaine dans le Pacifique. La paix que l'homme d'affaires Trump, homme de main du capital américain, a négocié n'est qu'une trêve temporaire. Elle ne vise qu'à préparer de nouveaux affrontements, en particulier avec la Chine.
Sous le capitalisme, la seule paix qui vaille est toujours la paix des cimetières.
Enfin, grâce à Donald Trump, moins hypocrite que les dirigeants bourgeois retors, on découvre que la véritable nature des guerres en Ukraine et à Gaza, comme de toutes les guerres impérialistes, sont le pillage sans vergogne, l'accaparement des richesses naturelles et des hydrocarbures. Les considérations stratégiques ou motivations démocratiques invoquées par les puissances impérialistes ne sont que des paravents dissimulant la rapacité du capital : sa soif de contrôle des ressources – pétrole, terres rares, nitrates.


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