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La question des disparus en Algérie à l'ère du colonialisme français, un crime humanitaire immortel
Que surgit le Comité d'historiens institué à la faveur de la mémoire nationale ?
Publié dans La Nouvelle République le 19 - 05 - 2025

Le guide est arrangé tel un répertoire contenant des sources d'informations relatif aux disparus de la Guerre d'Algérie datant de 1954 à 1962, mis en consultation en ligne à l'adresse de toute personne ou institution intéressée lors d'une investigation expérimentale, fruit d'un travail interministériel entre les structures de Culture, Armées, Affaires étrangères, mené à la suite de la déclaration du Président Macron sur la disparition de Maurice Audin.
La principale référence révélatrice des événements, décès et des disparus est la commission de sauvegarde des droits et des libertés individuelles. Cette antinomique commission, de par sa désignation jugée incorrecte au moment d'une guerre, car on ne peut penser, ni aux droits, ni aux libertés. Il y avait une guerre ! Donc ni clémence, ni pitié.
En somme, cette source d'information ne constituera nullement une référence documentaire sur laquelle, peut-on soustraire un renseignement fiable et convaincant. Toute information unilatérale non confrontée entre les deux parties jadis belligérantes est accusée honorablement d'impertinence et de scepticisme.
Initialement, ce guide est donc destiné au professionnel comme au simple citoyen dans leur propre enquête d'investigation. Conçu par des professionnels préposés, il offre une matière comme source d'informations documentaires au profit des historiens. Il est classé comme étude recensée à l'actif de la valorisation du travail des archivistes. Quant à l'approche documentaire mise en titre, la dispersion de renseignements, orientation vers son inexploitation par les historiens et absence de fiabilité sont de mise.
Ce guide est inscrit à l'indicatif de l'ouverture et/ou communicabilité des archives frappés de confidentialité secret-
défense. Ce guide constitue une preuve de plus sur la reconnaissance des disparitions lors de la Guerre de libération nationale par la France. Cependant, on ne peut mettre à égalité l'agresseur et l'agressé.
Du point de vue didactique, ce genre de guide devait avoir une méthodologie axée sur des indicateurs révélateurs en profondeur. Outre la dénomination, le sexe, l'année et le lieu de résidence et ceux de disparition susceptible, l'alliance familiale, le métier, l'appartenance politique, le grade pour le militaire, la déclaration de disparition par une tierce personne et la réponse des autorités coloniales… etc., la démarche doit être réfléchie mais pas axée sur cette proximité voire légèreté.
Le guide offre un tableau synoptique sur les archives relatives aux disparus, conservés au sein des institutions et administrations françaises civiles et militaires ou diplomatiques sur le sol français.
A titre partiel, il englobe certains fonds documentaires susceptibles de répondre à votre recherche. Donc, assurément votre curiosité peut être insatisfaite. Pour plus de renseignements, l'archiviste vient à votre secours pour une éventuelle orientation de votre recherche. Du point de vue métier, entre la pertinence et le bruit lors d'une recherche, on suppose sans doute qu'une disparition se produira ? Autrement dit, la référence est disparue !
Accessible au large public sans distinction, néanmoins, ce guide numérique sur les disparus est-il exhaustif ? Quel est le degré de pertinence et de fiabilité de l'information fournie ? A sa lecture, il s'avère qu'il s'agit d'une compilation de références du fonds documentaires à titre signalétique dont le résultat de toute opération de recherche est minime.
Les ''disparitions'' du Guide
A son état actuel, le Guide renseigne en informations discutables assimilé à un individu altéré en pleine forêt atteignant une fontaine d'eau fraîche, mais qui n'a pas étanché sa soif. N'est-il pas éligible de mettre en place, préalablement, une unité de recherche mixte ou collaborer en inter échanges d'archivistes qui maîtrisent les outils et rudiments du métier à la faveur d'une investigation documentaire à la hauteur de la thématique en question ? Toute démarche unilatérale, sans failles, aboutira au fiasco. Il est souhaitable également que du côté d'Alger, un travail de mémoire soit réfléchi par la définition d'une nomenclature de thématiques de recherche en allant du traité cosigné entre les Ottomans et les forces armées françaises en 1830, le partage du trésor de la régence d'Alger, les premières tueries de Sidi Fredj (Staoueli), la résistance à La Casbah et lors de l'empreinte du chemin du Rocher Noir à Boumerdès et à Boudouaou en passant par la résistance de Fatma N'soumer en Kabylie, le recensement des grottes, les disparus, les biens d'Algérie en France, les lieux des embuscades et les Martyrs tombés au champ d'honneur… etc. Un travail que la DGAN doit entreprendre en profondeur en gagnant le territoire national. Le comble, c'est qu'aucun chiffre se rapportant au nombre de disparus durant la Guerre de libération nationale, ni le nombre de liasses d'archives déportées vers la France à la vielle de la proclamation de notre indépendance, n'est révélé au profit de la recherche comme résultat de cette investigation et au citoyen intéressé. Il s'agit d'un travail purement signalétique.
C'est pourquoi dans le Guide, on trouve certains arguments suivants :
Certains documents sont aujourd'hui perdus. Il n'existe pas de liste nominative complète des disparus de la Guerre Algérie ; l'administration de l'époque n'en a jamais produite et les éléments qui permettraient de le faire sont potentiellement dispersés entre plusieurs fonds et répartis entre plusieurs institutions de conservation. L'établissement d'une telle liste relève de la recherche documentaire.
La qualité des informations données par les documents impose la prudence : des renseignements concernant une même personne peuvent diverger, selon le document consulté.
Les noms qui figurent dans les archives peuvent comporter des erreurs ou des variantes pour une même personne ; c'est cette orthographe que l'on retrouve aussi dans les inventaires qui décrivent les archives. Cette remarque concerne les noms des Algériens, pour lesquels il peut, par ailleurs, y avoir confusion entre nom et prénom, mais aussi les noms d'origine européenne.
Quelles sont les ressources documentaires consultées ?
Pour rappel, ce recueil est établi unilatéralement par la collaboration de moult structures chargées des archives de l'Algérie se trouvant sur le sol français. Que font les archives d'Algérie sur le sol français ? Que prévoient les conventions internationales dans ce sens ?
La question qui taraude l'esprit de tout chercheur neutre est comment peut-on être convaincu qu'un travail portant sur les disparitions lors de la Guerre de libération soit établi par l'ennemi ? Il s'agit d'une équation désynchronisé dont le résultat obtenu est latéralement remis en cause d'office et alerté sans objectivité !
Sont concernés dans ce Guide les fonds conservés aujourd'hui exclusivement au sein des services d'archives français. Il s'agit principalement : Des archives produites par les différentes institutions civiles sur le territoire algérien antérieurement à l'indépendance (exemples : préfecture, communes mixtes, tribunaux), qui sont actuellement conservées aux Archives nationales d'outre-mer (Aix-en-Provence) ;
Des archives produites par les différentes institutions militaires sur le territoire algérien antérieurement à l'indépendance (exemples : Etat-major, corps d'armée, unités de gendarmerie), qui sont actuellement conservées au Service historique de la Défense ;
Des archives produites par des institutions dépendant directement de l'Etat à Paris, Commissariat central d'Alger, Service régional de police judiciaire de métropole, Commission de sauvegarde des droits et libertés individuels, qui sont actuellement conservées aux Archives nationales ;
Des archives relatives aux événements qui se sont déroulés à Paris (exemples : manifestations d'octobre 1961 et qui sont actuellement conservées aux Archives de Paris et à la Préfecture de Police de Paris ;
Des archives produites par les services relevant du ministère des Affaires étrangères, exemples : secrétariat d'Etat aux Affaires algériennes, ambassade et consulats de France en Algérie, qui sont actuellement conservées aux Archives diplomatiques.
Devant cette richesse ressources documentaires consultées, est que tout ses fonds concernant l'Algérie comme Archives déportées rangées pêle-mêle à la veille de l'indépendance vers la France, est il traité convenablement du point de vue normes ? Y a eu-t-il élaboration des instruments de recherche documentaire ? Ses fonds sont-ils déclarés ouverts à la consultation et communication au large public ? Y a-t-il possibilité que ces documents d'archives soient un jour restitués à la République algérienne ? Peut-on s'organiser à effectuer des visites professionnelles pour les archivistes sur les lieux ? Peut on tenir des rencontres professionnelles bilatérales ? Laissez la question des archives comme charge confortable aux archivistes ? Ni le politique, ni l'historien, ni le diplomate n'ont pu séduire la question, de ce fait, à chaque métier, ses propres méninges !
(A suivre)
Hama Nadir
-DPGS en Management des Projets


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