Une trentaine de jeunes personnes ont présenté des revendications dont le départ inconditionnel du président d'APC lequel est accusé de tous les maux et le mauvais sort qui a frappé cette commune marginalisée et ce, relativement à sa position géographique. Le président del'APC que nous avons joint par téléphone nous dira : «Ce comportement manifesté à 80% par la famille Mokhtari répond à des exigences de règlement de compte. Des milieux occultes veulent déstabiliser l'APC en collaboration avec certains élus et autres responsables. Aucune émeute ou quelconque incident n'a été signalé, seulement, ces personnes mécontentes ont fermé le siège de l'APC et ont empêché les employés de rejoindre leurs postes tout en revendiquant mon départ. A méditer l'éventail des revendications, on a déjà le flair que certaines opportunistes veulent arriver à leurs «gibiers». Nous avons fait la sélection des dossiers pour l'octroi de quatre postes d'emploi au sein de l'APC (2 chauffeurs, et 2 agents d'hygiène) et nous avons accepté les dossiers répondant aux critères exigés. Cependant, notre volonté à ancrer la justice sociale s'est heurtée à une ire citoyenne provoquée et brusquée», dira le président d'APC qui ajoute que malgré l'intervention des éléments du Darak El-Watani, les services de sûreté de daïra et même le chef de daïra rien n'a été fait. Le diktat de ces personnes n'a pas été annihilié par les autorités. Pour rappel, le wali aurait instruit le mois écoulé une perquisition des services anti-émeutes où quelque 118 éléments du Darak El-Watani ont été dépêchés à Aïn-Bouchekhif où il y a eu attroupements de vingt personnes ayant mené une protestation pacifique.