Censé être un point de ralentissement contribuant à la fluidité de la circulation au niveau de la voie menant à la commune de Chéraga et aux autres communes avoisinantes, le rond-point d'Amara, entre Chéraga et Bois des Cars de Dély Ibrahim est devenu, ces derniers temps, un véritable goulot d'étranglement perturbant le trafic. Devant cette situation, les automobilistes doutent de l'utilité de ce rond-point qui, au lieu de fluidifier la circulation, en limite la vitesse et devient un obstacle encore plus compliqué. En effet, cette situation pollue le quotidien des automobilistes et les habitants de la région qui n'hésitent pas à afficher leur inquiétude face à cette situation. Selon leurs témoignages, « la perturbation de la circulation est surtout visible durant les heures de pointe ; les matinées à partir de 7h30 et le soir à partir de16h et cela se complique le soir en présence de plusieurs camions d'engins et de vendeurs de matériaux de construction situés non loin de l'autoroute, à l'entrée de Chéraga-Ouest, ces derniers ont tendance, parfois, à perturber la circulation», nous fera savoir un automobiliste rencontré sur les lieux. Tout en ajoutant que «ce rond-point reliant Chéraga et Bois des Cars (commune de Dély Ibrahim) est devenu habituel pour les automobilistes et les riverains empruntant ce bout de chemin pour accéder aux communes avoisinantes, à s'avoir les communes de Chéraga, Ouled Fayet, Dely Ibrahim mais aussi pour emprunter l'autoroute menant vers Zéralda, Bellouta et Staoueli». Pour leur part, les travailleurs estiment que le rond-point d'Amara les dérange énormément du fait qu'ils sont obligés d'emprunter ce bout de chemin pour rejoindre leur travail. «La fluidité des véhicules n'est pas aussi simple que l'on croit, la perturbation est visible surtout le jeudi, où plusieurs véhicules sont coincés et trouvent toutes les peines du monde à se frayer un chemin parmi les dizaines de véhicules bloquées», nous dira l'un des citoyens résidant à Ouled Fayet. Et d'ajouter : «Le nœud du problème réside aussi dans le rétrécissement des ruelles menant à ce rond-point qui rend ce dernier encombré, soit par les chantiers avoisinants ou par les engins.» De ce fait, plusieurs citoyens rencontrés, ont relevé cette contrainte et émis leur souhait de mettre un terme à ce bouchon. «Je dirais que l'implication des autorités concernées est indispensable afin d'en finir avec ce blocage et les conséquences qui ont résultent», avoue l'un des citoyens. De leur côté, les chauffeurs de bus s'indignent de la situation. «On passe, parfois, plus d'un quart d'heure devant toute une file de voitures pour accéder à la commune de Chéraga. C'est devenu infernal. Pour éviter cette circulation,parfois on est obligés de prendre des raccourcis vers l'autoroute, mais peine perdue, puisque on se retrouve au bout du compte coincés», fulmine un chauffeur de bus.