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De Palikao... à Tighennif
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 31 - 10 - 2009


2ème partie
- Place de la mairie (ancienne).
- Place (située entre la daïra et la mairie (nouvelle). C'est la seule et unique place créée (1966 /1970) depuis l'indépendance.
- Les jardins du CEA
Devant le spectacle désolant de ces places, il y a lieu de:
- Réhabiliter les anciennes places (il faut que nos places subissent un profond lifting).
- Créer d'autres places. Il faut désengorger le boulevard principal, pour éviter de voir le spectacle inacceptable de tous les jours (routes et trottoirs bondés de monde, gens allongés à même le sol et le long des murs, le phénomène est plus visible le long du boulevard principal de la ville.
- Reboiser les espaces dénoués intra-muros et les abords de la ville.
- Création et multiplication d'espaces verts et aires de jeu.
- Entretenir et préserver les vieux arbres séculaires (platane...).
- Encourager et intégrer les jardins en habitat individuel ou copropriété.
Il faut déterminer un plan de gestion des espaces verts de la ville:
- Choix du responsable (spécialiste, universitaire, paysagiste avec obligation de résultat).
- Recensement et plan d'action pour chaque espace.
- Choix des plantes.
- Type d'éclairage.
- Bancs publics.
- Entourage ou clôture.
- Etudier les possibilités d'arrosage.
L'efficacité de ces opérations repose en grande partie sur le civisme de la population.
Les quelques exemples concrets montrent, si besoin est, toute la nécessité d'aller vers une redéfinition de la stratégie locale de développement de la ville sur tous les plans et notamment les espaces verts, les places publiques, les aires de jeu et de l'urbanisme en général. La consommation abusive des espaces verts au profit des constructions a contribué au constat négatif où la beauté de notre ville s'est ternie.
Il est en effet constaté sur le terrain que la qualité de la production architecturale et urbanistique reste en deçà des normes requises pour une véritable ville d'où une monotonie urbaine, la différence entre le tissu ancien de la ville (centre-ville, tennis, etc.) et celui de production architecturale plus récente (nouveau quartier) est trop visible. Cette situation s'accentue par le manque total d'espaces verts, aires de jeu et nouvelles plantations d'arbres.
Nous assistons donc à une ville défigurée par des constructions de mauvaise qualité architecturale, elles sont inachevées et encombrées par des rajouts déplaisants et désagréables. Les façades sont au mieux chaulées (aucune trace de peinture), mal entretenues; même les personnes aisées se livrent à ce jeu et on a l'impression que les gens veulent à tout prix cacher leur fortune. Bien sûr, d'autres causes, parfois légitimes, peuvent expliquer ces comportements. Par contre, l'intérieur des logements vous offre tout à fait le contraire.
Par ailleurs Il est à signaler que les problèmes d'héritage compliquent encore davantage la situation; certaines vieilles habitations situées en plein centre-ville menacent ruine.
Nous considérons utile, important et urgent d'oeuvrer très sérieusement à la transformation des mentalités, qui doivent obligatoirement s'adapter à l'environnement de la vie urbaine. Des actions très précises doivent être menées pour développer la conscience citoyenne et la culture civique (par le biais de la mosquée, école, famille, médias...).
- Les responsables (au sens large du mot) doivent veiller sur la qualité de la production architecturale et urbanistique de la ville.
- Faire participer la population et la société civile aux actions de développement de la ville et de la promotion des espaces verts.
- Le citoyen doit s'impliquer pleinement dans l'entretien et la préservation des sites d'habitat, et ce en collaboration avec les professionnels de l'architecture de paysage (paysagistes).
Ex-villa Honnorat
Somptueuse villa, située en plein centre-ville, d'une superficie d'environ 3.500 m² dont 800 m² bâtis, inoccupée et abandonnée depuis presque deux décennies, jardins saccagés, jets d'eau démolis, portes et fenêtres cassées et défoncées, pergolas mal entretenues. Par manque d'entretien, les arbres (eucalyptus, agrumes...) et les plantes ornementales (cactus, plantes grimpantes, rampantes, romarin, rosiers de différentes espèces, lierre, galant de nuit, bougainvillier, chèvrefeuille) ont totalement disparu du site. De l'extérieur on pouvait jadis admirer longuement pour le plaisir des yeux et du coeur ce formidable et magnifique ouvrage. Aujourd'hui, hélas, honte à nous tous, car tout le monde doit se sentir responsable, nous assistons impuissants à un spectacle désolant, conséquence directe de notre manque de civisme, d'initiative, d'esprit imaginatif et créatif. On peut dire aussi qu'il existe une absence d'une société civile locale capable de servir d'intermédiaire entre les dirigeants et la population, sinon comment expliquer l'abandon de tous les sites cités et les insuffisances relevées tout au long de cet exposé.
Heureusement, après tant d'années de retard, les autorités ont finalement pris une louable initiative tout récemment (2009) de réhabiliter cette villa. Il faut souligner que certaines personnes ont proposé carrément la démolition totale de la villa si ce n'est l'intervention d'autres personnes qui ont opté pour la réhabilitation tout en conservant le plan architectural initial car effectivement il y a nécessité de préserver les témoins architecturaux de plusieurs époques de l'histoire de la ville. Il est prévu aussi la construction d'un bâtiment moderne sur ce site.
D'autres villas méritent d'être restaurées, situées en plein centre-ville: une située au-dessus du café des moudjahidine; une autre au-dessus du café Kherchouch/Bouakssa et une autre en face de la gendarmerie côté Sonelgaz.
Ancienne mairie
Située en plein centre-ville, emplacement idéal pour manifestation culturelle ou autre. Constituée de:
- Bureaux administratifs.
- Salle de fêtes.
- Kiosque.
- Esplanade.
- Espaces verts (abords gazonnés) Il y a lieu de signaler que la salle de fêtes (véritable chef-d'oeuvre) conçue initialement pour les réunions, conférences, théâtre, projection de films documentaires, etc.) a été malheureusement transformée très grossièrement en une annexe, monotone et triste, pour les besoins de la mairie. Il y a lieu de revoir en urgence cette décision.
- Les bureaux sont utilisés par les agents de la mairie.
- Kiosque de la mairie: il a été utilisé uniquement durant les premières années de l'indépendance (discours politique) et depuis on ne sait quoi faire de ce kiosque.
- Esplanade d'une superficie d'environ 2.600 m², très attirante et bien située peut être exploitée lors des manifestations sportives, culturelles et économiques. Elle peut permettre aussi aux artistes locaux d'avoir un espace pour se faire connaître et exposer leurs oeuvres.
Un salon de livre peut être organisé sur cette esplanade, etc.
Etat des rues
Les autorités ont eu le mérite, c'est une réalité que personne ne peut nier, de se pencher efficacement et sérieusement sur ce sujet. De très vastes opérations de revêtement total de plusieurs artères, réfection de la voirie et rénovation totale du vieux réseau d'assainissement. Mais compte tenu de l'accumulation des problèmes sur plusieurs années, voire décennies et malgré les efforts consentis, l'état actuel des autres quartiers en général est loin de la perfection et il reste de nombreuses failles à combler. Des budgets complémentaires sont nécessaires pour compléter le travail important réalisé jusqu'ici, du fait que la ville est très vaste (composée d'au moins 20 grandes cités.
Zone semi-industrielle
La création de cette zone visait plusieurs objectifs:
- Création de projets capables d'apporter un plus à la ville.
- Création d'emploi.
- Rentrée fiscale pour la commune pour l'amélioration des recettes de la commune.
- Désengorger la ville des activités encombrantes et nuisibles (menuiserie, tôlerie, vente de matériaux de construction, etc.).
- Développement de la ville en général.
A l'état actuel, en dehors de quelques entreprises qui sont en activité et qui sont à féliciter et encourager, le reste n'est que constructions inachevées entourées de murs hideux, hilarants et mal finis, offrant un spectacle repoussant et une image d'un autre âge, défigurant ainsi le côté urbanistique. Il y a lieu de dresser en urgence un état des lieux exhaustif pour déceler et essayer de comprendre les causes de ces défections de ces projets qui ne verront peut-être jamais le jour.
- Sont ils confrontés à des problèmes bureaucratiques ?
- Est-ce que le projet initialement prévu n'est plus porteur ?
- Ou par manque de moyens financiers ?
- Autres.
Il y a lieu d'accompagner ces futurs investisseurs à relancer ces projets, dans le cas contraire il faut réattribuer le foncier industriel non exploité. Une commission doit être désignée pour:
- Arrêter un bilan du foncier industriel.
- Dégager les assiettes foncières à travers la ville afin de récupérer tous les biens appartenant à la commune ou aux domaines pour d'éventuels projets d'utilité publique (école, hôpital, agence, etc.).
- Il faut des mesures spéciales pour booster l'investissement.
- Un budget supplémentaire doit être dégagé pour le réaménagement et la réhabilitation de de cette zone. Les opérateurs doivent participer financièrement à la réalisation de ces actions (entraide entre les pouvoirs publics et les opérateurs), une simple opération de sensibilisation auprès de ces opérateurs (surtout les plus puissants) peut apporter ses fruits.
Permettez-moi de vous relater ce que j'ai appris à travers un quotidien national: un entrepreneur autrichien a vendu sa somptueuse villa pour financier une ONG (Organisation non gouvernementale) spécialisée dans le microcrédit pour aider les régions pauvres d'un pays à se développer.
Donc il est du devoir des respectables citoyens dévoués d'aider la ville à s'émanciper comme dicté d'ailleurs par notre chère et respectable religion. Dieu ne récompensera pas uniquement les gens qui ont 10 et 20 Hadjas mais aussi sans aucun doute ceux qui contribuent à la résolution des problèmes de la population (route, école, clinique, équipement des hôpitaux et autres infrastructures, etc.).
Situation socio-économique
Il est à noter que la région est constituée d'une plaine tellement riche qu'elle a attiré plusieurs colons. Elle est connue géographiquement et historiquement comme région à vocation agricole.
Tighennif a acquis ses titres de noblesse en tant que région agricole florissante durant la période coloniale car située sur une plaine réputée par ses terres fertiles et généreuses qui ont fait de Tighennif une ville pourvoyeuse de plusieurs produits agricoles issus de la culture de vignoble, céréales, olivier, maraîchage surtout pomme de terre, oignon, carotte et navet. A cela, s'ajoute l'élevage ovin, bovin et autres. Pour l'autosuffisance, chaque famille, surtout en milieu rural, possédait sa chèvre, ses poules, sa ruche et un stock de sécurité (céréales, amandes, raisin sec, etc.).
Parallèlement à ce secteur agricole, Tighennif comptait plusieurs unités économiques relevant de l'industrie agroalimentaire et autres:
- Unité du secteur autogéré (agriculture et élevage).
- Coopérative oléicole.
- Unité de transformation des raisins secs.
- CAPCS, ONAMA, CASAP, CCLS, etc.
- Distillerie vinaigre-alcool.
- SNLB (400 ex-travailleurs) superficie 14 hectares dont 7 hectares en bâti.
- Distillerie (menthe pour fabrication parfum).
- Autres.
La transition économique, la restructuration du secteur agricole, la disparition et la fermeture des unités économiques, la décennie noire, l'exode rural conjugués à d'autres phénomènes ont abouti à un dysfonctionnement à tous les niveaux d'où une panne de l'appareil économique conséquence de l'augmentation de la facture alimentaire, du taux de chômage élevé, d'une jeunesse désorientée et démobilisée, etc.
A suivre
* Ingénieur


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