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Une loi de fiances 2015 sans goût ni attraits
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 10 - 2014

Le projet de loi de finances 2015 adopté hier par les parlementaires est «sec» et ne donne pas vraiment la mesure, ni une orientation claire, des objectifs de croissance du gouvernement. D'abord, il n'y a pas vraiment de mesures fiscales ou parafiscales qui encourageraient l'investissement et l'allègement de la pression fiscale sur les entreprises. En particulier les petites et moyennes PME. Pas de mesures également pour faire le «distinguo» entre la production nationale, son encouragement et celle d'importation.
Les milieux d'affaires et industriels algériens en resteront sur leur faim quant à une quelconque volonté du gouvernement d'encourager la production locale, au moment où le régime fiscal et des impositions actuel favorise plutôt les importations de biens de consommation et demi-produits. Au final, le discours officiel sur la diversification des exportations hors hydrocarbures sonne bien creux quand aujourd'hui les recettes de l'Etat sont toujours constituées des revenus d'hydrocarbures. L'économie algérienne n'arrive pas à se défaire de la dépendance des hydrocarbures et cette loi de finances 2015 ne s'est pas distinguée de ses précédentes en encourageant la production nationale par un allègement de la pression fiscale. Celle-ci sera en fait revue à la hausse pour les citoyens, puisque le montant du timbre du passeport a été revu à la hausse à plus de 150%.
Le gouvernement, qui a proposé un timbre fiscal pour le passeport biométrique à 10.000 dinars, a eu quelque part gain de cause, puisque les députés l'ont ramené à 6.000 dinars quand la rue algérienne escomptait une position plus «sociale» des députés pour le maintien de l'ancien montant, celui de 2.000 dinars. Une autre perte sociale en fait et une autre sanction du gouvernement contre le simple citoyen, même si le document de voyage aura une validité de dix ans. Ce qui n'est pas une mauvaise chose. Par contre, la croissance économique ne sera à l'évidence pas au rendez vous en 2015, avec une prévision «timide» de 3,42% contre les 4,5% prévus par la loi de finances 2014 et 5% en 2013.
Ce retour en arrière de la croissance économique est symptomatique des prévisions à la baisse des grands agrégats de l'économie nationale. Faut-il y lire une interprétation à priori de la lente baisse du baril de pétrole qui avoisine en moyenne les 80 dollars? Assurément, puisque pour la seconde fois consécutive un projet de loi de finances prévoit un déficit budgétaire de 4.173,4 milliards de dinars, soit -22,1% du PIB. Une décroissance qui s'expliquerait un peu par une remontée fulgurante des dépenses publiques (+15,7%), absorbées notamment par la masse salariale dans le secteur de la fonction publique après les récentes décisions de révision à la hausse des salaires sur le sillage de l'abrogation de l'article 87 bis.
En clair, la loi de finances 2015 ne sera ni celle de la relance de la croissance, ni celle du soulagement des PME par rapport à la pression fiscale, encore moins celle d'une main tendue du gouvernement vers les potentiels investissements. Et, si la production nationale est ainsi sanctionnée, il faut s'attendre à des lendemains difficiles dans un contexte de stress des prix du pétrole sur les marchés internationaux.


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