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Conférence de presse SNPSP : Le spectre de la grève plane sur la Santé
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 22 - 03 - 2015

Les praticiens de la santé ont, hier, déploré l'absence de réponses concrètes à leurs revendications, et ils n'écartent pas un retour au mouvement de grève. Leur conseil national se tiendra le 11 avril prochain, et toutes les options seront examinées avec la base pour faire pression sur la tutelle et le gouvernement, afin de trouver des solutions à des revendications qui datent de 2010, disent-ils.
Le syndicat national des praticiens de la santé publique n'est pas satisfait de l'état d'avancement des négociations avec le ministère de la Santé, notamment en ce qui concerne la question relative à la préparation des concours pour l'accès aux grades des praticiens «principaux» et «en chef».
Le SNPSP estime qu'il y a beaucoup de flou autour de ce concours national prévu pour le 16 avril , «et à la grande surprise de tout le monde, le concours a failli être lancé le 16 mars à Blida, si on n'était pas intervenu pour l'empêcher à temps», a souligné Lyés Merabet lors d'une conférence de presse tenue, hier, au siège de son syndicat.
Pourtant, affirme le conférencier, «des assurances ont été données par le ministre de la Santé lors de l'entrevue qu'il avait accordée au SNPSP, le 5 mars dernier, et où des instructions ont été données pour que cette opération (concours) soit préparée en étroite collaboration avec notre syndicat». Le conférencier s'est dit également étonné de la présence de personnes, qui n'ont rien avoir avec ce dossier, dans la commission chargée de préparer le concours. Merabet a également accusé la Fonction publique de faire dans l'amalgame entre la carrière scientifique et la carrière professionnelle. Il explique que la Fonction publique a décidé que ce concours soit chapeauté par le ministère de l'Enseignement supérieur, pourtant «nous sommes bel et bien dans la carrière professionnelle, jusqu'à preuve du contraire», a-t-il souligné, en affichant la position de son syndicat qui refuse catégoriquement que ce concours soit élaboré sous la coupe du ministère de l'Enseignement supérieur.
Enfin, le SNPSP refuse également d'aller vers ce concours avant l'application de l'instruction du Premier ministre du 16 septembre 2014 ayant trait aux dispositions transitoires pour le grade de praticien principal, «c'est-à-dire un passage au 2ème grade automatiquement après 10 ans», a-t-il souligné «et ce, conformément à l'article 19 du statut particulier au praticien généraliste de santé publique, le 393-09 du 24 novembre 2009», dit-il.
Lyes Merabet alerte que 5 000 praticiens, dont certains ont 15 à 16 ans d'expérience, n'ont pas pu accéder au 2ème garde, ce qui les privera de passer le concours pour atteindre le 3ème garde. Et 11 000 praticiens attendent la tenue du concours pour passer au troisième grade.
Le porte-parole du SNPSP a dénoncé également le retard enregistré dans le dossier de l'alignement des chirurgiens-dentistes et des pharmaciens, en application des démarches relatives à la mise en place de la classification des docteurs en médecine dentaire et en pharmacie, dans la grille des salaires de la Fonction publique.
Pour tous ces retards et pour tous ces problèmes, le SNPSP n'exclut pas le retour à la protestation si le ministère ne répond positivement aux revendications légitimes de la corporation, d'ici la tenue du conseil national du SNPSP, le 11 avril prochain.
LE SNPSP DIT «NON» A L'ACTIVITE COMPLEMENTAIRE
Le Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP) exprime de fortes réserves sur l'avant-projet de loi sanitaire qui sera présenté et débattu dans un mois, au niveau des deux chambres (l'APN et au sénat), notamment sur la question relative «à l'activité complémentaire».
Saluant le courage de l'actuel ministre de la Santé, Abdelmalek Boudiaf, qui a gelé l'octroi des autorisations pour l'activité complémentaire, tout en laissant ceux qui se sont déjà engagés dans cette voie de continuer à travailler, le SNPSP réclame haut et fort «l'abrogation définitive de l'activité complémentaire».
Pour le SNPSP, l'activité complémentaire est le problème majeur dans la déstabilisation du secteur de la santé publique : «les professionnels du secteur n'ont qu'à choisir : soit travailler dans le secteur public ou dans le secteur privé».
Et d'insister qu'il ne faut surtout pas cautionner une politique de «Men Lahytou bakharlou», comme le dit si bien le proverbe algérien.
Le SNPSP recommande la nécessité de réglementer le secteur privé et l'obliger à investir dans le Sud et à l'intérieur du pays, tout en gardant la notion de service public. Lyes Merabet, a également exigé des autorités algériennes de donner le choix aux citoyens, qui cotisent durant toute leur vie, de se faire traiter dans le secteur public ou privé. Et de préciser qu'aujourd'hui, les plus riches se soignent dans les hôpitaux publics et avec les moyens du secteur public, sans débourser un centime, alors que la classe moyenne et les plus démunis sont orientés vers le secteur privé, les obligeant à payer cash les prix du traitement et d'hospitalisation, sans aucun remboursement, a-t-il regretté. Devant cet état de fait et bien d'autres questions plus complexes, notamment pour le traitement des maladies dites «lourdes» telles que les cancers , le SNPSP réclame un débat national citoyen et non pas un débat de salons ou de lobbys sur la nouvelle loi sanitaire . Il réclame un débat responsable à l'APN, capable d'apporter des modifications dans cette nouvelle loi, en faveur de la santé publique.


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