Renforcement des relations bilatérales    Intenses efforts pour développer la filière des dattes    Plus de 800 participants attendus au Festival international du tourisme saharien    L'UA appelle à un partenariat commercial «plus équilibré» entre l'Afrique et l'Europe    Génocide à Ghaza : 1 115 institutions européennes impliquées    La Ghaza Humanitarian Foundation plie bagage    Al-Duhaïl : Triplé de Boulbina face aux Saoudiens d'Al-Ittihad    La JSK et le MCA veulent se racheter    Sélection algérienne A' : Ghezala forfait, Tougaï en renfort    Une mission d'information de l'APN    La Protection civile appelle à la vigilance face aux accidents liés au gaz    Un enfant de 3 ans meurt noyé dans un étang d'eau à Ain Sidi Cherif    Vecteur de communication entre les générations et patrimoine à conserver    Décès de la star jamaïcaine, Jimmy Cliff    Les hommages se multiplient    Importants progrès dans le processus de numérisation    Mouvement partiel dans le corps des cadres locaux    «Le projet de la stratégie nationale de développement de la communication institutionnelle bientôt soumis au Gouvernement»    Programme TV du 4 novembre 2025 : Coupes et Championnats – Heures et chaînes    Programme TV du samedi 25 octobre 2025 : Ligue 1, Bundesliga, CAF et championnats étrangers – Heures et chaînes    Programme TV du 24 octobre 2025 : Ligue 2, Ligue 1, Serie A, Pro League – Heures et chaînes    Festival international du Malouf: fusion musicale syrienne et russe à la 4e soirée    Adhésion de l'Algérie à l'AIPA en tant que membre observateur unique: le Parlement arabe félicite l'APN    Industrie pharmaceutique : nécessité de redoubler d'efforts pour intégrer l'innovation et la numérisation dans les systèmes de santé nationaux    Conseil de sécurité : début de la réunion de haut niveau sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Examen de validation de niveau pour les diplômés des écoles coraniques et des Zaouïas mercredi et jeudi    APN : la Commission de la santé à l'écoute des préoccupations des associations et parents des "Enfants de la lune"    Réunion de haut niveau du Conseil de sécurité sur la question palestinienne et la situation au Moyen-Orient    Boudjemaa reçoit le SG de la HCCH et le président de l'UIHJ    Athlétisme / Mondial 2025 : "Je suis heureux de ma médaille d'argent et mon objectif demeure l'or aux JO 2028"    Ligne minière Est : Djellaoui souligne l'importance de la coordination entre les entreprises de réalisation    Mme Bendouda appelle les conteurs à contribuer à la transmission du patrimoine oral algérien aux générations montantes    CREA : clôture de l'initiative de distribution de fournitures scolaires aux familles nécessiteuses    Poursuite du suivi et de l'évaluation des programmes d'investissement public dans le secteur de la Jeunesse    Agression sioniste contre Ghaza : le bilan s'alourdit à 65.382 martyrs et 166.985 blessés    La ministre de la Culture préside deux réunions consacrées à l'examen de l'état du cinéma algérien    Le Général d'Armée Chanegriha reçoit le Directeur du Service fédéral pour la coopération militaire et technique de la Fédération de Russie    Foot/ Coupe arabe Fifa 2025 (préparation) : Algérie- Palestine en amical les 9 et 13 octobre à Annaba    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Baisse de liquidités: Les banques étouffent
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 05 - 11 - 2018

Le manque de liquidités bancaires est le résultat de la baisse des prix de pétrole sur les marchés internationaux, ainsi que du fait des importants financements dont a bénéficié le secteur industriel privé, a indiqué hier dimanche le président de l'Association des banques et établissements financiers (ABEF) et directeur général de la BNA, Aboud Achour. Il a expliqué à la Radio nationale que les opérations de financement du secteur privé ont notamment servi à la construction de complexes agro-industriels, de cimenteries et d'usines de montage automobile. «Ces grands projets ont eu un impact direct dans la baisse de la liquidité bancaire sur le marché financier», a-t-il ajouté. Selon le président de l'ABEF, il y avait un important surplus de liquidités bancaires avant 2014, date coïncidant avec le début de la baisse des prix pétroliers, qui avaient atteint un niveau plancher historique de 45 dollars/baril. «Et, progressivement depuis 2014, la liquidité bancaire a commencé à baisser d'année en année au fur et à mesure de la baisse des cours du brut», précise M. Aboud Achour, qui a estimé que cette «situation est tout à fait normale et peut arriver à tous les pays». Au mois de février dernier, l'ex-président de l'ABEF, Boualem Djebbar, avait indiqué, par rapport au problème de la liquidité bancaire, que «pour les banques, la liquidité se mesure par rapport à des ratios prudentiels de la BA». «Mais, il y avait de la liquidité qui a été absorbée au fur et à mesure des activités des banques, dont les crédits à l'investissement à moyen et long terme, qui ont permis d'absorber cette surliquidité», a-t-il souligné, avant d'expliquer qu»'à partir de 2014, il y avait donc moins de recettes provenant des hydrocarbures, et donc la liquidité a diminué en 2015 et 2016. Nous ne sommes plus dans la courbe de 2014».
Le président de l'ABEF a indiqué, par ailleurs, sur la question de la masse monétaire circulant dans les circuits informels ou thésaurisée que le niveau de cette masse monétaire était de 3.000 milliards de dinars durant les dernières années et avant la crise financière. «Aujourd'hui, la masse monétaire thésaurisée ou circulant dans les circuits informels est estimée entre 600 et 1.200 milliards de dinars». M. Aboud Achour a rappelé sur ce dossier que les banques primaires sont tenues de déployer tous les moyens pour attirer cette masse monétaire circulant hors des circuits bancaires et officiels, avant de rappeler les instructions du gouverneur de la Banque d'Algérie visant à bancariser les liquidités bancaires détenues par le secteur économique informel. Selon le président de l'ABEF, ces efforts ont permis de bancariser près de 5.800 milliards de DA à travers les opérations menées par les banques pour régulariser la situation des détenteurs de capitaux non déclarés. Une opération de mise en conformité fiscale volontaire avait été lancée en août 2015 pour bancariser l'argent informel en Algérie. Au mois de février dernier, le vice-gouverneur de la Banque centrale avait expliqué, s'agissant de l'argent non bancarisé, qu'il faut d'abord «voir les choses dans leur contexte». «Nous avons une masse monétaire de 13.000 à 14.000 milliards de dinars détenue sous toutes les formes par les ménages, agents économiques, entreprises. Et sur ces 13.000-14000 milliards de dinars, il y a à peu près 4.700 mds de DA détenus sous forme de pièces et de billets par les agents économiques pour leurs transactions». «A la Banque d'Algérie, on a estimé entre 1.500 et 2.000 mds de DA, qui sont thésaurisés sous forme de billets». «Si les agents économiques déposaient leur argent dans les banques, ce serait très bénéfique pour notre économie», a-t-il souligné, relevant qu»'il s'agit de la stratégie des banques qui doit être la collecte des ressources, et là, on doit améliorer le financement de l'économie». Par ailleurs et sur la question de la lenteur des banques algériennes dans la prise en charge du commerce extérieur, ainsi que les difficultés rencontrées par les opérateurs pour leurs opérations d'exportations, le président de l'ABEF a estimé que les banques de la place ont longtemps travaillé sur le volet «importations», et peu sur celui des exportations. Et donc que «les opérations d'exportation sont une situation nouvelle pour ces banques», explique le président de l'ABEF, selon lequel, «elles (les banques) sont en train de s'adapter et à maîtriser progressivement les opérations d'exportation, notamment avec les pays africains».
Il a ajouté que les banques algériennes «n'ont pas beaucoup de relations avec les banques et établissements financiers africains», avant de souligner qu»'aujourd'hui, nous essayons d'accompagner les opérateurs économiques en envoyant les dirigeants des banques et établissements financiers aux foires commerciales africaines» dont la dernière organisée par la Mauritanie. Il a rassuré les opérateurs économiques et les exportateurs qu'il y a des mécanismes bancaires internationaux et des techniques financières, qui vont les accompagner dans leurs projets d'exportation au niveau de toutes les banques à l'international. Selon le président de l'ABEF, «il n'y a pas lieu de s'inquiéter» quant aux lenteurs bureaucratiques des banques de la place dans le traitement des dossiers d'exportation, dont le rapatriement des dividendes.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.