Les 4 familles de l'immeuble vétuste situé au 44 rue de Tlemcen ne sont pas au bout de leur peine. Plus d'une année après le relogement des 16 autres occupants de la même bâtisse au nouveau pôle urbain de Belgaïd, celles-ci attendent toujours leurs appartements, a-t-on appris, hier, auprès des concernés. Ils expliquent dans ce registre qu'un appartement ne peut abriter une famille qui compte sept à dix personnes, des enfants qui se sont mariés et qui ont eu des enfants à leur tour. «Nous avons demandé aux autorités locales de se pencher sérieusement sur le cas de ces quatre familles dont chacune compte dix personnes», soulignent-ils. Ils s'interrogent également comment une famille qui habitait un F5 et compte des parents avec des enfants mariés soit relogée dans un F3. Face à ces préoccupations, les concernés disent avoir introduit des demandes de recours depuis plusieurs mois au niveau du secteur urbain de Sidi El Bachir et aucune suite n'a été donnée, ce qui ne fait qu'augmenter leur inquiétude. En lançant, hier, un appel pressant au wali d'Oran pour leur venir en aide, les non relogés du 44 rue de Tlemcen disent avoir tout entrepris pour améliorer leur cadre de vie mais en vain. Ils affirment aussi que les documents en leur possession témoignent bien de la vétusté des lieux et le danger d'un effondrement est omniprésent, ce qui donc nécessite leur relogement dans les brefs délais. Cette bâtisse de deux étages est classée dans la catégorie rouge. Sur les 20 familles qu'elle abritait, 16 ont été relogées et les quatre autres attendent toujours leur logement. Une situation que dénoncent les occupants des lieux qui appréhendent le pire puisque la vétusté des lieux ne fait qu'augmenter le danger. Hier, ils ont interpellé le wali pour se pencher sur leur cas et étudier les demandes de recours qu'ils ont introduites il y a plusieurs mois.
