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Que de défis à la fois !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 09 - 10 - 2019

On serait tenté de préconiser aux décideurs de recourir à la «Méthode de résolution de problèmes» pour la résolution de ces équations nationales. Cette méthode définit la résolution d'une problématique comme la différence entre une situation existante et la situation à venir, ce qui devrait en principe transformer les dysfonctionnements en source de solutions, plus précisément en sources de progrès. Enfin, elle repose sur un processus bien cerné et des étapes à franchir, une étape à la fois, dans un cadre organisé, avec l'adhésion de tous les acteurs concernés pour l'atteinte de l'objectif visé et partagé à tous les niveaux. Vous vous imaginez, bien que nous n'en soyons pas là, tellement nos divergences nous divisent et par voie de conséquence, tous les efforts, volontés et actions entreprises sont dilués en l'absence de cette résultante de nos forces et faiblesses qui nous fait défaut pour construire un avenir commun et partagé par tous !
Franchement, la solution réside-t-elle dans une loi de finances ou d'amendements de textes sur les IDE, à la veille d'une élection présidentielle, résultat d'un sursaut citoyen de la dimension de la révolution de Novembre ? La revendication citoyenne vise à construire une autre république, celle où des Hommes et des Femmes sont à même d'animer une gouvernance, résultat d'un choix démocratique des Algériens et des Algériennes !
Pourquoi ne pas s'atteler à réunir les meilleures conditions d'organiser cette élection présidentielle avec la ferme volonté qu'elle soit la première étape d'un long processus démocratique ?? Comme le préconise la méthode cartésienne ci-dessus évoquée, en partant des faits, les problèmes du pays sont bien identifiés et cernés. De même que les causes à l'origine des situations dans lesquelles nous nous trouvons, qu'elles soient politique, économique ou sociale. Des solutions sont proposées de part et d'autre, et là se situent les divergences sur le fond surtout. En l'absence d'un consensus, de concessions réciproques, impossible de lancer des actions d'amélioration efficaces et le processus se trouve ainsi bloqué dans bien des cas par des préalables insignifiants compte tenu des objectifs.
Ce n'est pas l'élection d'une personne à la tête de l'Etat, providentielle soit-elle, qui va résoudre ces équations dont le règlement est dilué au travers de cercles décisionnels ô combien opaques car, mes chers amis, les apparences sont, surtout dans notre cas, souvent trompeuses. En toute simplicité, les Algériens aspirent à évoluer, dans un futur proche, dans une République démocratique et populaire, dans tous les sens de la démocratie, à travers un cheminement déjà éprouvé par ailleurs, mais qui pose comme préalable une volonté unanime, sincère de tous les acteurs ayant un sens du devoir envers le pays et sa composante et détenant un pouvoir décisionnel. Ne jamais oublier que le pardon existe, des criminels en ont bénéficié dans un passé récent pour peu que ceux en cause pour bien moins que cela reconnaissent leurs torts et reviennent vers le droit chemin et participent ou continuent à œuvrer à la reconstruction démocratique.
La société démocratique se construit en premier lieu sur des valeurs appelées principes de la démocratie. En premier, la souveraineté citoyenne : le citoyen est impliqué dans la gestion du pays à travers notamment ses représentants ou lors d'élections nationales (présidentielles, référendums…), régionales (wali, procureur, juge) ou locales (maire...). Les élections libres justes et transparentes (extrait de M. MATSIPA). L'une des voies par lesquelles les citoyens expriment leurs violences est l'élection des dirigeants du pays.
En démocratie, les dirigeants sont élus et retirés de leurs mandats de la manière libre et pacifique. L'intimidation, les menaces et la corruption avant, pendant et après les élections sont des pratiques anti-démocratiques.
Les élections sont libres lorsqu'elles sont exemptées de la contrainte. Concrètement, les partis et les candidats sont libres de s'exprimer publiquement et les électeurs, pour leur part, expriment aussi leurs choix sans pression d'aucune sorte. Elles sont justes lorsque les électeurs participent à l'ensemble des opérations électorales sans exclusion.
Les partis et les candidats, indistinctement, bénéficient d'un traitement équitable de la part des autorités gouvernementales et celles chargées de l'organisation des élections en ce qui concerne l'application de la loi électorale. Les élections sont transparentes lorsqu'elles se déroulent dans un climat de loyauté, sans manipulation aucune et exemptes de toute fraude ou tricherie. La transparence est le moteur de la confiance des citoyens envers le système électoral. Les élections impliquent également l'alternance; une autre valeur démocratique qui justifie le changement des personnes et les systèmes de gestion. Il s'agit là d'une première étape démocratique à concrétiser lors de ses prochaines élections présidentielles si l'on veut considérer cette étape comme le résultat d'une révolution, allant dans le sens de la dynamique de la bonne gouvernance.


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