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Route de Ras El Ain: Les travaux de réhabilitation tirent à leur fin
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 21 - 06 - 2021

  Lancés il y a quelques jours, les travaux de réhabilitation de la route de Ras El-Aïn tirent à leur fin. Deux faits sont à souligner dans ce chantier : la célérité et la qualité dans l'exécution et l'absence de désagréments pour les usagers, les travaux se faisant la nuit sans restrictions de la circulation. Longtemps livrée à elle-même, tout comme le périmètre qu'elle longe, la route de Ras El-Aïn fait donc actuellement l'objet d'une grande opération de réhabilitation à la faveur d'un projet d'entretien et de restauration lancé par la DTP. Enfin une bonne nouvelle pour un axe routier intramuros à grand flux qui tombait en décrépitude malgré son jeune âge (cette route a été réalisée au début des années 2000) avec effet d'entraînement sur le périmètre urbain qu'il dessert. Cette route fortement dégradée est appelée, en effet, à faire peau neuve avec l'exécution d'un projet de réhabilitation de la voirie, qui amorcera tout un plan d'aménagement urbain de ce périmètre. L'état actuel, qui n'a que trop durer, est pour le moins très désagréable. Au paysage déjà écœurant longeant la route de Ras El-Aïn, censée être une voie expresse entre Sidi El-Houari et Cité Petit, sont venus s'ajouter d'autres maux : le débordement des égouts et les fuites du réseau AEP. Les piquages illicites y sont, certes, pour quelque chose. Mais le laisser-aller en est le facteur principal. Au fil et à mesure qu'on avance sur cet itinéraire qui va du ‘Tambour de Saint José', à hauteur de la place communément appelée ‘El-bassane', jusqu'au rond-point de la 2ème RM, le décor se défigure et s'enlaidit pour atteindre son comble dans la répugnance au conglomérat urbain, mi-quartier mi-bidonville. Là, la déstructuration est presque totale. Le « deux poids deux mesures » dans l'entretien du milieu urbain, en général, et la voirie, en particulier, prend tout son sens dans ce bout de chemin. Le « n'y touche pas » sous motif tout fait du secteur patrimonial à sauvegarder de Sidi El-Houari, on en a usé et abusé. Au point de s'en prétexter, côté municipal, pour rechigner à construire un petit muret -en guise de cache-misère plutôt- le long de la voie ou à faire le traitement (désherbage, nettoyage, confortement, embellissement...) du talus surplombant la route. Au nom du plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du secteur sauvegardé de Sidi El-Houari, qui n'est encore qu'une vue d'esprit, on a imposé l'immobilisme sur les sites adjacents mêmes, dont celui qui fut jadis le ravin de Ras El-Aïn. Ainsi, ni on a évité la disparition ou une atteinte irréversible à ce quartier historique ni on a requalifié son patrimoine historique, architectural et urbain et modernisé son ancien bâti pour assurer une qualité d'occupation conforme au mode de vie contemporain. Ni on a assuré le strict service minimum d'entretien de l'hygiène du milieu dans ce pan d'espace assez étendu de la ville, happé par l'illicite en tout genre.
Une zone d'ombre en plein chef-lieu
Peut-être à s'y méprendre que le tort de cette route et par extension la zone qu'elle traverse, c'est qu'elle se trouve à l'arrière-plan de la ville, côté Les Planteurs et Ras El-Aïn. C'est-à-dire là où l'on prête peu d'attention aux thèmes aménagement et façade. L'axe Ras El-Aïn n'en est qu'un petit exemple des zones d'ombre du grand Oran. Il est un peu spécial celui-là puisqu'il se trouve en plein cœur de la ville. Lors d'un Conseil exécutif communal, le directeur du secteur urbain ‘El-Badr', arrondissement dont Cité-Petit est le noyau, a dit tout le mal qu'il pensait de la remise en état grossière opérée sur la route de Ras El-Aïn après le chantier du système d'assainissement de la partie basse d'Oran. Il n'y est pas allé par le dos de la cuillère pour charger le maître d'ouvrage en lui faisant grief d'avoir complètement failli à son devoir post-intervention. Les intervenants dans le cadre de ce projet avaient mis en place leur réseau de refoulement qui vise à éliminer tout rejet d'eaux usées en mer pour la partie basse de la ville, mais le rétablissement de l'état de la route a été plutôt bâclé. « L'écoulement des eaux du réseau AEP à partir du point le plus haut de cette voie en pente nous pose de sérieux problèmes sur plusieurs plans : circulation, environnement, hygiène... Nous avons saisi le concessionnaire du réseau par écrit, avec plusieurs lettres de rappel, mais la situation demeure telle quelle. Pour la délégation communale que je dirige, la route de Ras El-Aïn est le véritable point noir que nos services n'arrivent pas à régler », avait dénoncé le même responsable.
Mauvaise remise en état de la voie
C'est là donc un aveu d'impuissance de l'autorité municipale devant un état de fait qui ne dépend pas d'elle toute seule. Mais si la commune est insatisfaite de la façon avec laquelle a été effectué ce rétablissement de la voirie, en qualifiant l'acte d'être en porte-à-faux avec le décret exécutif n° 04-392, relatif à la permission de voirie, notamment dans ses articles relatifs à la remise en état de la voirie, on se demande qui a signé le PV de conformité ? Une chose est sûre, il n'y a pas, à quelques rares exceptions près, de coordination entre la DVC, à l'instar d'ailleurs de toutes les divisions communales, et les (12+6) SU, encore moins d'intersectorialité, dans l'action. Mais poser en l'état actuel ce genre de questions, devant ce décor nauséabond de Ras El-Aïn où de tas de misérables images se juxtaposent et se superposent (bidonville à flanc de montagne, dépotoirs d'ordures où habitants-éleveurs y mènent paître leurs troupeaux de moutons et chèvres, égouts à ciel ouvert, fuites d'eau potable, colporteurs d'eau, charrettes, ânes et mules en laisse sur le bas-côté de la route, tables à figues de Barbarie, de pain de maison, de lait de vache, lavage-auto en plein air à partir des points d'eau dans l'ancien bassin de Sidi El-Houari...), cela serait plutôt de la philo, de la rhétorique. C'est que l'anarchie est totale, le chaos à tous les étages. La route, elle, avec les eaux qui s'y déversent à longueur d'année en finissant par creuser leur lit, ses tripes en l'air, nid-de-poule, crevasses, tranchées, dos-d'âne à tout va, plaques dénivelées d'enrobé bitumeux à froid en guise de rafistolage, tout cela n'est qu'un petit détail d'un grand tableau foncièrement noir.


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