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La succession de Mohammed VI au centre de l'attention médiatique
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 10 - 03 - 2022

La multiplication des manifestations de contestation contre le régime du makhzen, tant au Maroc qu'à l'étranger suscitent des rumeurs de plus en plus insistantes sur un éventuel changement à la tête du pouvoir marocain.
Il ya a d'abord la gravité réelle ou supposée de la maladie du roi, que l'on aperçoit de plus en plus affaibli à chacune de ses rares apparitions en public, et la situation sociopolitique qui prévaut au Maroc, la cherté de la vie, les relations tendues avec les voisins (Espagne et Algérie) mais surtout le rejet de la normalisation et le renforcement effréné des relations géostratégiques avec le gouvernement sioniste qui risque de déstabiliser la région. La succession s'est désormais invitée à la table des Marocains qui ont commencé à s'interroger, discrètement, par crainte d'être épinglés par les services de renseignement, sur l'avenir du règne de Mohammed VI. Et ce n'est certainement pas le directeur de l'hebdomadaire arabophone al-Michaal qui dira le contraire.
En 2009, il avait déjà été emprisonné pour avoir publié un dossier sur la maladie du souverain. Depuis, il est devenu patron d'une chaîne de télévision digitale, une véritable machine à buzz au service du pouvoir. C'est dire toute la sensibilité qui entoure la santé du roi, une question publiquement taboue qui continue de déchaîner les passions et nourrir les scénarios les plus extravagants.
Par le passé, la succession au sultan alaouite relevait d'une tradition mythique presque archaïque (elle se limitait à une réunion dans la grande mosquée de Fès en présence des oulémas qui approuvaient l'acte d'allégeance). Aujourd'hui, elle est devenue une entreprise sophistiquée visant à pérenniser le pouvoir absolu de l'ombre de Dieu sur terre. Pour cela, les fervents défenseurs de cette monarchie tentaculaire tentent de forger une image humaniste du futur roi, Moulay Hassan, car c'est de lui qu'il s'agit, mais semblent préoccupés par le risque d'un virage à 180 degrés, tant son attachement à sa mère, la princesse Lalla Salma dont personne au Maroc ne doute de sa proximité avec le peuple et aussi son allergie présumée au baisemain. Plus que jamais au centre de l'attention médiatique, le prince héritier du Maroc, est l'une des préoccupations majeures des chancelleries européennes et à leur tète la France qui souhaiteraient jouer les tuteurs.
L'état de santé du roi du Maroc, Mohammed VI, qui suscite de nouveau des interrogations dans le royaume chérifien, pose plus que jamais le problème de sa succession par son fils Moulay Hassan. Le souci majeur du régime, c'est qu'en cas de disparition du roi avant que son successeur atteigne la majorité, ce dernier puisse avoir la détermination d'un homme de pouvoir disposé à affronter ses adversaires pour défendre la monarchie. En attendant qu'il devienne chef suprême des Forces armées royales (FAR), comme le prévoit l'article 53 de la Constitution, le prince héritier a été initié au maniement des armes légères et aux dispositifs sécuritaires à suivre lors de ses déplacements ; seul ou en compagnie de son père.
Plusieurs voix marocaines s'interrogent aujourd'hui l' état de santé réel de leur roi, et d'autres sont allées jusqu'à se demander s'il pourrait tenir jusqu'à l'arrivée du prince héritier à la majorité pour être couronné ». Leur crainte est que le futur roi soit influencé dans sa gouvernance par sa mère dont il est très proche, la princesse Lalla Salma. Bien qu'elle ait été zappée par une bonne partie de la presse marocaine, depuis notamment son divorce avec le roi Mohammed VI, elle vient de refaire la Une de l'actualité au royaume. En effet, discrète depuis son divorce avec le roi Mohammed VI du Maroc, il y a trois ans, Lalla Salma fait à nouveau parler d'elle, non pas pour évoquer son ancienne vie au palais royal, mais à travers le sujet de la lutte contre le cancer. L'ex-épouse du roi Mohammed VI, s'implique d'avantage dans l'humanitaire. Très discrète, Lalla Salma, 43 ans, avait été prise en photo, en 2019, lors de la visite d'un centre de cancérologie. En parallèle, elle continue à garder un œil sur ses deux enfants, Moulay El Hassan et Lalla Khadija. Son fils Moulay El Hassan, héritier au trône du Maroc, semble de plus en plus promis à un brillant avenir, et elle pourrait y prendre un rôle actif. Certains journaux qui n'avaient pas hésité à déverser des insanités sur la mère de Moulay El Hassan, traitée de tous les noms d'oiseaux, tentent de réparer les dégâts maintenant que la roue risque de tourner, avec un pouvoir qui pourrait à tout moment se retrouver entre les mains du fils de son fils.
Ces médias savent aujourd'hui que ces positions pourraient en effet bien changer. Une situation à donner le frisson au souverain. Et rien qu'à l'idée de voir ce dirigeant quitter les commandes, c'est l'inquiétude la plus totale dans l'entourage immédiat et les rentiers du gouvernent marocain. Même la diplomatie de ce pays est en perte de vitesse, si bien que ses relations avec son voisin espagnole est de plus en plus compliquée ces derniers temps. Mercredi passé, 2 500 migrants avaient fait de même lors de la tentative de passage la plus massive jamais enregistrée dans cette enclave, qui constitue, avec Ceuta, la seule frontière terrestre de l'UE avec l'Afrique. Près de 500 y étaient parvenus.
À environ 6 h aujourd'hui mercredi 03 mars, le commandement de la Garde civile a vu un groupe d'environ 1 200 migrants s'approcher de la clôture, a indiqué la préfecture de Melilla dans un communiqué. Après avoir « débordé » sans problème les forces de sécurité marocaines, ils ont commencé, vers 7 h 25 (6 h 25 GMT), à franchir la clôture , lançant des pierres et utilisant des crochets et des bâtons contre les forces de sécurité, a-t-elle ajouté. Nous estimons qu'environ 350 sont entrés dans la ville, a poursuivi la préfecture. Melilla et l'autre enclave espagnole de Ceuta, située à près de 400 kilomètres plus à l'ouest, constituent les seules frontières terrestres de l'Union européenne en Afrique. Pour cette raison, elles font régulièrement l'objet de tentatives d'entrée de la part de migrants clandestins cherchant à rejoindre l'Europe pour fuir la guerre ou la pauvreté après avoir traversé une partie de l'Afrique jusqu'au Maroc.
Le gouvernement espagnol a encore haussé le ton contre le Maroc, accusé d'« agression » et de « chantage ». De son côté, l'Association marocaine des droits de l'Homme (AMDH) avait fait elle aussi état mercredi d'une trentaine de migrants blessés, dont trois ou quatre grièvement. Selon l'AMDH, 250 migrants ont été arrêtés jeudi et placés dans un centre de jeunesse, transformé en centre de détention, dans la ville marocaine de Kariat Arekmane, et seront ensuite éloignés par les autorités de la zone. En parallèle, le Maroc a exprimé sa colère, après l'annonce du G4, que forment quatre pays à savoir l'Algérie, l'Afrique du Sud, le Nigeria et l'Ethiopie. Selon des journaux échos du pouvoir, ces nations seraient connues pour leurs positions hostiles vis à vis du Royaume chérifien. C'était pourtant un regroupement informel à but diplomatique, lancé à Bruxelles, en marge du dernier sommet de l'Union européenne-Afrique, le G4 devait être réactivé au sein de l'Union africaine. Il avait pour but de coordonner, analyser, concerter et trouver des solutions aux défis du continent en proposant un mécanisme stratégique qui vise à apporter des solutions pratiques et efficaces aux différents problèmes auxquels l'Afrique est confrontée. Le Nigeria, l'Afrique du Sud, l'Algérie et l'Ethiopie partagent effectivement le même point de vue sur de multiples questions concernant le continent.
Ils partagent également la même vision de la sécurité au Sahel et surtout au Mali. Le communiqué de la présidence nigériane précise qu'un sommet officiel entre les quatre chefs d'Etat sera convoqué dans les mois à venir, pour tracer une feuille de route. Selon la presse proche du pouvoir, le Maroc a exprimé son mécontentement mercredi 23 février passé, car pour elle, les quatre pays formant ce groupe seraient selon ces médias, connus pour leurs positions hostiles au Royaume chérifien. Mais qu'en est-il du retour du Royaume du Maroc au Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, qui s'est accompagné par la présence au sein de cette instance de l'Union Africaine de six pays, ayant déjà ouvert des consulats au Sahara ? Il s'agit du Sénégal, le Burundi, Djibouti, la République Démocratique du Congo, la Gambie et la Guinée équatoriale. Deux poids deux mesures...
En réalité, cette diversion est faite pour détourner l'attention internationale des événements qui se déroulent dans la rue marocaine et qui demandent ni plus ni moins le départ immédiat des sbires du pouvoir. Aujourd'hui, les Marocains en pleine désobéissance civile ! Trop c'est trop ! La coupe est désormais par trop pleine dans le royaume. Depuis plusieurs jours, des centaines de milliers de sujets marocains campent nuit et jour dans toutes les villes du royaume chérifien. Comme le montrent de nombreuses vidéos mises en ligne, cette revendication, immédiate et sans appel, devrait être suivie par une autre, encore plus radicale, mais carrément salvatrice, celle du départ du roi Mohamed VI et de son régime makhzenien. Celui-ci incarne en effet la véritable source du mal.
Ce roi prédateur et immensément riche s'empiffre de la misère et des innombrables privations de ses malheureux sujets. Au Maroc, l'heure de rendre enfin compte a enfin sonné. Ceux qui s'attendaient, à juste titre il faut le dire, à un soulèvement massif contre la trahison par Mohamed et « commandeur des croyants » sic ! de la cause palestinienne, étaient sans doute loin de se douter que c'est la situation sociale, désormais intenable, qui allait jouer le rôle de détonateur final. Dimanche 3 mars, plusieurs centaines de Marocains se sont rassemblés sur le parvis des droits de l'Homme, place du Trocadéro à Paris, pour dénoncer les agissements d'un roi prédateur contre une population victime expiatoire. Il est certain que ces manifestations appelant à jeter à terre ce régime féodal et corrompu, constituent une sérieuse alerte pour le régime de Mohamed VI. Selon plusieurs sources recoupées et digne de foi, d'imposantes manifestations se sont déroulées dans plusieurs villes marocaines durant la nuit de samedi à dimanche 6 mars 2022. Les préoccupations et jeux de pouvoir se cristallisent autour de la succession au trône et la préparation du jeune prince héritier, Moulay el Hassan, 17 ans. Le jeune homme a récemment fait parler de lui en refusant de faire les études universitaires qu'on avait prévues pour lui. La presse espagnole voisine est souvent fort bien renseignée sur ce qui se passe à la Cour du Maroc. Cherchez la mère diront certaines sources proches du Palais, prompts à y voir la main mise de Salma, l'ex épouse du roi. Souvenez- vous qu'elle était passée à la trappe brutalement, sans crier gare, quittant rapidement ses fonctions caritatives et publiques. On l'a sortie comme une voleuse et ses propres enfants l'auront remarqué. D'un point de vue psy systémique, ce n'est jamais bon de bannir ainsi les gens (employés, parents) car c'est créer une sorte de secret de famille qui rebondit à la gueule par la suite... Moulay el Hassan est très attaché à celle qui l'a élevée. Il préfèrerait rester près d'elle. Il s'est inquiété pour elle lors du divorce, la voyant déchue, ostracisée du jour au lendemain. Il n'est donc pas exclu que le jeune prince devenu roi tendrait une oreille attentive à celle qui l'a mis au monde, et la politique du royaume risquerait de changer et de mettre à mal certaines alliances, mais ce pouvoir maternel sur le future roi inquièterait le roi et ses sœurs (qui n'ont jamais adoré Salma). En effet, la succession de M6 devient une question potentiellement imminente. Il pourrait avoir besoin de passer le flambeau rapidement à son fils et le prépare, malgré tous les risques qu'il encoure.


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