Si ce n'est pas le sachet de lait subventionné qui draine la foule devant les point de vente Giplait, les longues files d'attente se constituent devant les superettes où on annonce la disponibilité de l'huile de table qui fait l'objet ces derniers jours d'une tension sans précédent. On ne parle plus du prix ! Juste arriver à dénicher quelques litres d'huile pour la marmite à quelques jours du mois sacré du ramadhan. Le bidon de 5 litres, la contenance la plus recherchée, est passé en quelques jours de 580 dinars à 670 voire 700 dinars chez des revendeurs qui cèdent le produit sous le comptoir et bien enveloppé dans un sac ! La pression sur certains produits alimentaires ne cesse d'augmenter au fur et à mesure que le mois du jeûne approche. Jusqu'à maintenant, les autorités locales n'ont pas encore fixé le lieu pour l'organisation de «Souk errahma», comme de coutume en ces moments de grande consommation. L'année passé le marché en question a été tenu dans les locaux d'un privé et dans l'exigüité en dépit de la menace de contamination du Covid 19. Pour cette année, le local en question ne semble plus disponible et les autorités jettent leur dévolu sur le centre commercial «Acyl», fermé depuis plus de 2 ans. Pour confirmer ce choix, nous avons contacté le maire qui a mis la balle dans le camp du wali qui à priori ne s'est pas encore prononcé sur la question. Le directeur du commerce a indiqué que la décision du wali est attendue, toutefois, a-t-il précisé, le centre commercial «Acyl» qui est un patrimoine de la wilaya est loué par un particulier et cela depuis plusieurs années. Ce qui laisse entendre que les autorités ne peuvent pas obliger le locataire du centre commercial à l'ouvrir et le mettre à la disposition des commerçants et sociétés nationales. A noter que le centre commercial en question devait faire l'objet d'une démolition pour un projet d'un hyper-marché. Un projet discuté puis abandonné par l'ancienne APW.
