Le président de la Cour constitutionnelle reçoit une délégation de la Cour constitutionnelle de la République du Zimbabwe    Afreximbank lance un fonds pour le cinéma africain d'un milliard de dollars    Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue pakistanais    IATF 2025: lancement de la 3e édition du concours de courts métrage Canex Shorts    Boughali participe à Jakarta à la 19e session de la Conférence de l'UPCI    Lancement de la "Chaire scientifique Malek Bennabi pour les études civilisationnelles"    Tissemsilt: colloque international sur la personnalité d'Ahmed Benyahia El-Wancharissi à partir de lundi    Ghaza: le bilan de l'agression génocidaire sioniste s'alourdit à 52.829 martyrs et 119.554 blessés    Arrivée du premier groupe de hadjis algériens à Médine    L'UNRWA avertit contre la poursuite du blocus humanitaire sioniste à Ghaza    Pluies orageuses et chutes de grêle dimanche sur plusieurs wilayas du pays    Aymeric Caron reproche à Anne Sinclair son silence tardif sur Ghaza    Pénuries graves et sans précédent    Les Verts s'identifient dans la course au sommet final    Alonso s'arrête avec Leverkusen, en route vers le Real    Les contraintes des services et l'absence de réponse aux doléances du public    La marque de fabrique des Renseignements algériens    La gestion totale des structures de la jeunesse tributaire d'une autorisation du ministère    Rapport du 6 mai 2O25 de l'Indice de développement humain (IDH) du PNUD de l'Algérie : 3e en Afrique    Vers une approche pragmatique !    Commémoration du 80ème anniversaire au consulat d'Algérie à Pontoise    Clôture à Alger de la première édition    Présentation à Alger, de l'avant-première du film "La Gare Aïn Lahdjar"    Le président de la République adresse un message aux hadjis à l'occasion du départ du premier vol vers les Lieux saints    AFIC 11: le rôle de l'Algérie dans le renforcement de l'intégration économique africaine souligné    Coupe d'Algérie de Cyclisme sur route à Oran/course en ligne : victoire de Abdallah Benyoucef et Ziani Amine    Agrément à la nomination du nouvel ambassadeur d'Algérie auprès de Chypre    Foot/ Qualifs/CHAN-2025 (barrages/retour) : Algérie-Gambie (3-0): Déclarations des sélectionneurs    Des averses orageuses, vendredi et samedi, sur plusieurs wilayas du pays    10 blessés dans une collision entre un bus de transport de voyageurs et un camion    Adoption d'une approche réaliste pour concrétiser un véritable modèle    Le port de couteau, une menace publique !    L'Algérie A' dispose de la Gambie (3-0) et valide son ticket pour le CHAN 2025    Destruction totale de Ghaza    «La coopération Sud-Sud, axe central de la politique étrangère algérienne»    Une pratique démocratique à l'abri de toute forme de dérive    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Evitement de Mers El-Kébir: Des voies d'accès... mais un «bout» manquant pour boucler la boucle
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 11 - 10 - 2022

Avec un énorme retard tout de même, les voies de jonction desservant la partie haute de Mers El-Kébir via l'évitement de Mers El-Kébir sont en cours d'achèvement, a-t-on constaté récemment lors d'un parcours à travers cette liaison autoroutière reliant la RN 2 et la Corniche supérieure.
Mise en service en juin 2018, cette voie de contournement (elle se fraie un chemin dans la montagne surplombant la ville de Mers El-Kébir pour passer outre celle-ci, et ce, dans un souci de décongestion et de fluidité du trafic, notamment durant le rush estival) qui bifurque de la route nationale n°2, dite aussi route des Tunnels, à hauteur de la base navale de la « Marsa », devait être connectée par la suite au réseau routier local (en amont et en aval) desservant la partie haute de cette commune. Mais l'opération a traîné depuis et, entre autres conséquences, les riverains devaient faire de longs détours ou se hasarder dans des demi-tours et des déviations illicites pour arriver à destination via un dédale de pistes tout aussi périlleuses. Autant dire que là aussi, on a fait un gros investissement en infrastructure -et à grand renfort médiatique et cérémonial lors du coupé du ruban- sans se soucier de la question fondamentale de la rentabilisation de l'équipement. Et, depuis l'acte inaugural, on est resté quatre bonnes années à faire des bricolages dans un petit rayon autour de l'échangeur façonné par l'ENGOA, au nom de la nécessité de confortement du pont et du talus, le drainage des eaux pluviales et de ruissellement, le verdoiement du périmètre alentour, l'expropriation «a posteriori» par relogement d'occupants des lieux... Le coût s'alourdissait.
MIEUX VAUT TARD QUE JAMAIS
Ce n'est que ces derniers mois qu'on a penché concrètement sur la question du branchement de cette desserte autoroutière avec le circuit routier desservant les localités qu'elle longe si tant et qu'on puisse parler d'un circuit routier. A vrai dire, du faisceau de chemins vicinaux de cette zone périurbaine, il ne restait que des tronçons routiers à peine carrossables tant leur dégradation avait atteint un degré avancé, au point où certains segments ont carrément disparu du paysage. Conséquence logique en l'absence totale des actions d'entretien et de maintenance. Devant cet état de fait, la DTP a dû prendre à sa charge la réhabilitation d'une partie de ce réseau local avant son raccordement avec la section autoroutière de l'évitement qui s'étend sur 5,5 kilomètres depuis l'échangeur à hauteur de Haï Hansali (ex-Longchamp) jusqu'à l'embranchement d'Aïn Khedidja (point d'intersection avec la Corniche supérieure CW44/CW44). L'axe d'intervention principal de la DTP prend départ du point kilométrique PK 1 de l'évitement -en allant de Mers El-Kébir vers Aïn El-Turck- jusqu'à la voie débouchant sur le quartier de Haï Ouarsenis (communément appelé Douar Sardina, en référence à l'ancienne usine coloniale de transformation du poisson). Un axe d'intervention va de l'autre bout du viaduc surplombant l'échangeur, pratiquement jusqu'à l'entrée de Haï Dada Youm (ex-Sainte Clotilde) côté haut du village. Cependant, si les habitants de ce village et des nombreux hameaux et fermes éparses qui gravitent tout autour ont poussé un long ouf de soulagement avec la remise en état de la voirie qui dessert leur région, il n'en demeure pas moins que leur joie aura été incomplète dans la mesure où le chantier de la DTP qui reprend leur voirie s'arrête en milieu de course et ne va pas jusque bout.
LE TRÈS IMPORTANT PETIT BOUT MANQUANT
En effet, l'itinéraire concerné par les travaux de réfection prend fin à hauteur du petit village dit Douar Tiartia, alors qu'il devait en principe se prolonger jusqu'à la limite avec la route qui monte jusqu'au Fort de Santa Cruz. On a en effet tout à gagner à traiter le point noir (quelques dizaines de mètres de route seulement) à cause duquel non seulement le village de Sainte Clotilde est isolé mais c'est toute la liaison montagneuse Oran-Sainte Clotilde via Santa Cruz qui se retrouve hors d'usage depuis plusieurs années. Il faut dire, par ailleurs, que faute d'entretien, principalement, une bonne partie du réseau routier de la commune de Mers El-Kébir se trouve dans un état de dégradation avancée. Le rejet de matériaux et de résidus de construction sur la bordure, et parfois à même la chaussée, a bouclé la boucle pour mettre en place un paysage pitoyable. C'est le cas notamment du chemin vicinal desservant la partie haute de Mers El-Kébir, qui part de Haï Ezzohour (ex-Roseville) via le rond-point à hauteur de l'entrée de la base navale pour se connecter avec la Corniche supérieure via le lieudit «Aïn Khedidja». Et au rythme avec lequel elle se détériore, cette route risque carrément de disparaître dans un proche avenir tant il n'y a pas la moindre action sur le terrain pour la préserver.
L'ANCIEN CW44 ET PITEUX ETAT
Ce qui a accéléré le processus de dégradation de cette voie et la rendue au fil des jours à la limite du praticable, c'est le déversement effréné des déchets de matériaux, de remblais et autres terres excédentaires issus principalement des chantiers d'auto-construction, en particulier les habitations illicites qui poussent çà et là sur le bassin versant de la ville. Mais il faut remonter à une douzaine d'années pour mieux comprendre la situation. Précisément à l'année 2010 qui a vu la promulgation de l'arrêté de déclassement du chemin de wilaya (CW) 44 en chemin communal (CC). On s'en souvient, à l'époque, les habitants de cette localité en sont arrivés à des actions de protestation suite à l'exclusion -selon eux- du tronçon du CW 44 desservant leur commune du projet relatif à la réhabilitation et à la modernisation de la Corniche supérieure avec ses deux branches CW44/CW45. Allant jusqu'à saisir par écrit le ministre des Travaux publics, les riverains se sont indignés contre «la marginalisation de notre localité de tous les projets qui ont concerné jusqu'ici la corniche oranaise, dont celui du chemin de wilaya n°44, aussi bien en termes de développement des infrastructures routières qu'en termes d'entretien ».


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.