Le Président de la République en visite d'Etat en République de Slovénie    Toutes les conditions réunies pour accueillir les hadjis algériens dans les Lieux Saints    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'alourdit à 52.862 martyrs et 119.648 blessés    Ghaza: appel à la fin du blocus humanitaire imposé par l'occupation sioniste    Les contraintes des services et l'absence de réponse aux doléances du public    Pour la réhabilitation de la Cour des comptes en hibernation, comme institution de prévention et non de coercition    Les souffrances s'aggravent !    « Retailleau est le pollueur de la relation entre Alger et Paris »    Des victoires qui sauvent et… des défaites qui menacent    L'OM et Monaco en Ligue des champions, Saint-Etienne garde l'espoir    Plus de 30.000 Algériens franchissent le pas    Journées de sensibilisation destinées à la préparation psychologique des candidats aux examens de fin de cycle scolaire    Sur les chemins de la mémoire    «1830-2025 : Du plan enfoui à l'histoire d'une relation fracturée »    Boudjemaa reçoit le juge en Chef et président de la Cour suprême et constitutionnelle de la République du Zimbabwe    Sonatrach/FAF : renouvellement de la convention de sponsoring pour trois ans    Symposium national de l'économie d'énergie et de l'efficacité énergétique: 7 projets en lice au concours "Algerian Energy Awards"    Ghardaïa : lancement d'une initiative écologique de volontariat au ksar de Melika    Commémoration des massacres du 8 mai 1945, une occasion de renforcer les valeurs de l'Algérie nouvelle victorieuse    Algerian bank of Senegal: un lancement prometteur et un plan de développement ambitieux    Mascara: les massacres du 8 mai 1945 ,un " crime d'Etat à part entière"    Ghardaïa : instaurer des canaux de dialogue constructif avec les acteurs de la société civile    Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue pakistanais    Lancement de la "Chaire scientifique Malek Bennabi pour les études civilisationnelles"    Arrivée du premier groupe de hadjis algériens à Médine    La gestion totale des structures de la jeunesse tributaire d'une autorisation du ministère    La marque de fabrique des Renseignements algériens    Aymeric Caron reproche à Anne Sinclair son silence tardif sur Ghaza    Les Verts s'identifient dans la course au sommet final    Vers une approche pragmatique !    Présentation à Alger, de l'avant-première du film "La Gare Aïn Lahdjar"    Coupe d'Algérie de Cyclisme sur route à Oran/course en ligne : victoire de Abdallah Benyoucef et Ziani Amine    Des averses orageuses, vendredi et samedi, sur plusieurs wilayas du pays    L'Algérie A' dispose de la Gambie (3-0) et valide son ticket pour le CHAN 2025    Le port de couteau, une menace publique !    Une pratique démocratique à l'abri de toute forme de dérive    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Partie haute de Mers El-Kébir: Le réseau routier à l'agonie
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 29 - 08 - 2022

Faute d'entretien, principalement, une bonne partie du réseau routier de la commune de Mers El-Kébir se trouve dans un état de dégradation avancé. Le rejet de matériaux et de résidus de construction sur la bordure, et parfois à même la chaussée, a bouclé la boucle pour mettre en place un paysage pitoyable. C'est le cas notamment du chemin vicinal desservant la partie haute de Mers El-Kébir, qui part de Haï Ezzohour (ex-Roseville) via le rond-point à hauteur de l'entrée de la base navale pour se connecter avec la Corniche supérieure via le lieudit « Aïn Khedidja ». Et au rythme avec lequel elle se détériore, cette route risque carrément de disparaître dans un proche avenir tant il n'y a pas la moindre action sur le terrain pour la préserver. Ce qui a accéléré le processus de dégradation de cette voie et la rendue au fil des jours à la limite du praticable, c'est le déversement effréné des déchets de matériaux, de remblais et autres terres excédentaires issus principalement des chantiers d'auto-construction, en particulier les habitations illicites qui poussent çà et là sur le bassin versant de la ville. Mais il faut remonter à une douzaine d'années pour mieux comprendre la situation. Précisément à l'année 2010 qui a vu la promulgation de l'arrêté de déclassement du chemin de wilaya (CW) 44 en chemin communal (CC). On s'en souvient, à l'époque, les habitants de cette localité en sont arrivés à des actions de protestation suite à l'exclusion -selon eux- du tronçon du CW 44 desservant leur commune du projet relatif à la réhabilitation et à la modernisation de la corniche supérieure avec ses deux branches CW44/CW45. Allant jusqu'à saisir par écrit le ministre des Travaux publics, les riverains se sont indignés contre «la marginalisation de notre localité de tous les projets qui ont concerné jusqu'ici la corniche oranaise, dont celui du chemin de wilaya n°44, aussi bien en termes de développement des infrastructures routières qu'en termes d'entretien».
Pour eux, «les programmes routiers dans cette partie de la wilaya ne sont conçus que sous l'angle étroit de la saison estivale. Etant les plus lésés dans le cas en question, les habitants des quartiers de Haï Ouarsenis, communément appelé «Es-Sardina», en référence à l'ancienne usine désaffectée de transformation de la sardine, et Haï Ezzohour (ex-Roseville), reviennent d'ailleurs à la charge. «Ils ont trompé nos espérances à l'époque en annonçant que le tronçon du CW 44 longeant nos localités a été déclassé en chemin communal dans le but d'alléger les procédures administratives, avec comme finalité d'accélérer le projet de réhabilitation de cet axe routier. Or, nous venons d'apprendre que le projet prévu par la DTP concerne uniquement le segment Aïn Khedidja-Aïn El-Turck, autrement dit le tronçon qui va du branchement RN 2/CW 44, à hauteur du rond-point de Roseville jusqu'à la bifurcation CW 45/CW 44, n'est pas concerné par ces travaux. Nous en concluons donc logiquement que l'arrêté de déclassement a été promulgué dans l'intention d'amputer l'axe desservant Mers El-Kébir du projet de la corniche supérieure, dans une vision qui ne tient compte que du seul aspect saison estivale de la côte ouest d'Oran. Bref, Mers El-Kébir, cette localité située à mi-chemin, a été sacrifiée», remarque, dépité, le représentant d'un comité de quartier de Haï Ouarsenis.La même analyse est faite par un usager de la corniche, un taxi résidant dans le même quartier. «Pourtant, le grand panneau planté depuis toujours au niveau du giratoire de Roseville signale qu'il y a deux divisions: soit continuer tout droit sur la RN2 pour accéder à Aïn El-Turck en côtoyant le littoral, soit tourner à gauche via le CW 44 pour déboucher sur la corniche supérieure. Logiquement donc, il fallait considérer cet endroit comme le point de départ des travaux de réhabilitation et de modernisation, d'autant que cet axe dessert de nombreuses agglomérations de la commune de Mers El-Kébir et enregistre un flux important en saison estivale. Je ne vois aucun avantage à tirer en amputant ce segment du projet, mais que des inconvénients, majeurs en plus», remarque ce transporteur.
Ceci d'autant que cet ancien chemin de wilaya CW 44, qui débouche sur la corniche supérieure à la sortie de Mers El-Kébir côté mont, est épisodiquement coupé à la circulation à cause d'affaissements de terrain qui surviennent fréquemment au niveau de Haï Ouarsenis (ex-plateau Saint George). Rien n'a été fait pour résoudre une fois pour toutes cette situation, ce qui a laissé la place aux interrogations et aux spéculations. Le déclassement en 2010 de cet axe routier de CW en CC, qui s'étend du rond-point de Roseville au lieu dit Aïn Khedidja, point d'intersection du CW 44 avec la route montagneuse qui débouche à «Coca», est un indice probant que cette partie du CW 44 concerné par le projet de réhabilitation et réaménagement en «2 fois 2 voies» aurait été amputée.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.