Faire ses emplettes ou s'approvisionner en fruits et légumes n'est pas chose facile. Dans la plupart des communes de la wilaya d'Oran, les marchés sont insuffisants et éloignés des lieux de résidence des citoyens. Cela provoque de nombreux problèmes et des difficultés réelles pour les familles. Les habitants de la commune d'Ain El Bia et du Phénix Hai Essalem ne font pas exception à la règle. Ils n'arrêtent plus de solliciter les autorités locales pour la construction d'un marché de proximité couvert et le plus tôt sera le mieux, insistent-ils car le ras-le-bol commence à s'enraciner dans leur esprit. C'est d'autant plus vrai qu'ils éprouvent tellement de difficulté à s'approvisionner en fruits et légumes. Ils sont obligés de se déplacer vers les marchés des communes avoisinantes notamment au souk Hebdomadaire de Bethioua et d'Arzew pour accomplir cette tâche qui n'est pas de tout repos en période de déficit en structures commerciales.. Cette déficience latente fait l'affaire des commerçants locaux qui, profitent de cette opportunité, et appliquent des tarifs exorbitants. La nature a horreur du vide, a-t-on coutume de dire, et ces négociants n'ont pas hésité à combler les lacunes en faisant saigner les malheureux consommateurs. Comment peut-on raisonnablement faire ses achats quand les prix sont gonflés à l'excès. C'est ce que déplorent les habitants de la commune d'Ain El Bia et de Hai Essalem dont l'unique planche de salut demeure la construction d'un marché couvert.