La cité Mohamed Boudiaf, plus connue sous l'appellation de Chetibo, compte plus de 11.000 habitants, élargissant du même coup le tissu urbain de la ville des thermes. Et après les dernières opérations ayant trait à l'amélioration de son cadre de vie, il ne lui reste qu'un marché couvert pour compléter le tableau car l'absence de cette structure handicape lourdement les habitants qui éprouvent mille difficultés à se rendre au seul et unique marché de la ville, distant de trois kilomètres pour s'y approvisionner en fruits et légumes. Ce handicap est d'ailleurs mis à profit quotidiennement par les marchands ambulants qui envahissent cette cité pour vendre les fruits et légumes et d'autres produits alimentaires. «On ne comprend plus rien! Comment se pourrait-il que la ville de Hammam Bouhadjar, qui abrite près de 40.000 habitants, compte un seul et unique marché couvert?» lancé un habitant. «A cet effet, poursuit-il, la réalisation d'un second marché s'avère plus que nécessaire au niveau de notre cité, d'autant plus que les autorités locales disent que la construction d'un marché couvert est prévu à la cité Mohamed-Boudiaf, mais à ce jour, nous n'avons rien vu venir», dira un groupe d'habitants de cette cité. Ainsi donc l'implantation de cette infrastructure s'impose d'autant plus que plusieurs cités environnantes, à l'image des 170, 209 et 89 logements, la cité Boughalem-Mohamed et les 213-logts LSP pourront aussi bénéficier de cette structure. Enfin, en raison du boom urbanistique que connaît la ville des thermes en plus des flux des touristes, curistes et surtout les vacanciers pendant la période estivale, l'édification d'un second marché couvert est plus que nécessaire pour répondre au besoin de la population.