Alors que le chef de la Daïra, se trouve hospitalisé à l'étranger, le maire et son adjoint tous les deux sont sortis en congé de maladie. Que cachent les congés de maladie et les démissions surprises, que l'on peut qualifier de lâchage des élus du peuple. On peut dire que c'est la débandade totale de certains élus et responsables, et le citoyen de Sidi Lakhdar se demande ce qui se passe du fait de l'absence de ces derniers à leur poste. Le problème se pose avec acuité de par le délaissement par des élus de l'APC à leur tête le maire. Face au silence pesant de tout corps organisé, et à partir du moment où personne ne s'y intéresse, il y a lieu de se poser tout genre de questions, alors que d'un point de vu moral, nos responsables devraient avoir un semblant de décence pour leurs concitoyens, au lieu de fuir leurs responsabilités pour laquelle ils ont été désignées. Il est clair que les élus de cette commune, ne semblent point inquiets et surtout à la veille d'échéances électorales. Dans ce contexte, on ne peut abandonner son poste que si l'on a quelque chose à se reprocher. Pourquoi avoir attendu, que le chef de la daïra, s'absente pour que le P/APC sorte en congé de maladie, serait-ce une maladie contagieuse qui vient de se déclarer au niveau de cette commune, ou bien est ce la peur d'être confronté aux émeutiers et que le P/APC n'est pas capable de gérer les situations difficiles. Selon les informations recueillies, le chef de Daïra, se trouve en France pour des soins, et comme par hasard c'est au tour du P/APC, de sortir en congé de maladie après les graves émeutes, qu'a connu la localité, il y a quelques mois. En effet, les jeunes mécontents, avaient décidé de fermer le siège de la mairie durant plusieurs jours pour protester contre l'exclusion, le chômage et il aura fallu l'intervention des hauts responsables de la wilaya pour dénouer le problème et comme toujours, c'est à ces derniers d'intervenir pour calmer les choses et faire les pompiers. Pris en charge par le directeur de l'emploi, une grande majorité de jeunes, ont été intégrés dans la vie professionnelle et ont pu décrocher des postes d'emplois temporaires, et si l'on se réfère aux informations recueillies il est clair que l'initiative pour mettre un terme aux émeutes, revient au wali et certains hauts responsables qui ont pris les doléances en charge, comme d'habitude alors que c'est aux élus de gérer toute situation de crise, à ces conditions à quoi servent-ils. Mais toujours est-il, que la situation est toujours précaire et la contestation risque de reprendre le dessus dans une daïra fragilisée socialement et délaissée complètement par des élus incapables face aux responsabilités. Après le maire, voilà qu'on apprend que son adjoint, vient à son tour de prendre un congé de maladie, serait ce parce qu'il a peur de gérer une commune dont les affaires pourraient être entachées ou parce qu'il a lui aussi des choses à se reprocher, ce qui pousse la population de cette commune à se demander ce qui se passe. Dans un tel contexte aussi critique, il y a lieu de se demander aussi si cette hémorragie de démissionnaires, ne serait pas du aux évènements qui viennent de se dérouler dernièrement. Quatre démissionnaires en un laps de temps donnent lieu à des interrogations du fait que certains élus ont déjà été éclaboussés par le scandale de la sablière qui s'est traduite par la mise en examen de 6 élus par la justice. Dans ce chef lieu de daïra, qui vient de connaitre des émeutes, la situation de la gestion de cette commune prête à équivoque, car si l'on se met à recenser tous les problèmes, il y a lieu de rappeler certains phénomènes qui ont pris des proportions alarmantes pour citer la harga de plusieurs jeunes qui ont préféré partir pour tenter leur chance en Europe, laissant derrière eux souvent des femmes et des enfants sans la moindre ressource, et livrés à eux-mêmes. Au moment où la daïra a besoin plus que jamais de ses élus et responsables locaux, ceux-ci sont en congés de maladies fictifs… ! Pour surement cacher une gestion catastrophique et qui rappelle l'affaire de la sablière d'où le montant de plusieurs milliards en jeu. Alors que le « navire » est déjà en difficulté, l'équipage est absent « élus », et le bateau risque de chavirer à nouveau aggravant la situation de cette commune. Aujourd'hui, les congés de maladie ont un air d'abandon pur et simple par des élus qui n'ont aucun sens de la responsabilité vis-à-vis de leurs contribuables…