Les habitants du centre et plus particulièrement ceux du boulevard de l'Emir Abdelkader ne savent plus à quel saint se vouer. Les vibrations des différents marteaux piqueurs qui creusent les sous sols ont provoqué des fissures au niveau de l'ensemble des immeubles qui datent de l'ancienne époque coloniale et n'ont pas résisté aux secousses. Ainsi le calvaire des travaux du tramway qui persiste et qui fait endurer aux riverains beaucoup de désagréments sont loin d'être achevés qui, à ce propos l'une des habitantes de l'immeuble sis au 08 rue Mohamed Boudiaf affirmera que les gros engins utilisés dans le creusement du sol causent des vibrations qui sont particulièrement ressenties en plus des fissures qui sont apparentées sur les murs des immeubles de plus le bruit occasionné par ces gros engins fait un véritable boucan et ce, du matin jusqu'au soir même durant la nuit du fait que les horaires des travaux sont de 3/fois 24 heures. Au début des travaux quand les ouvriers travaillaient le soir il est à signaler que ce n'est qu'après de nombreuses plaintes des riverains concernant les nuisances sonores nocturnes ,un autre habitant précisera que ces travaux qui ont conduit à la fermeture du boulevard Emir AEK ont abouti à la saturation de la circulation au niveau des artères secondaires débouchant sur cette avenue de plus le rétrécissement des trottoirs a compliqué la situation pour les piétons qui trouvent d'énormes difficultés à se mouvoir, par ailleurs plusieurs riverains confirmeront que les travaux du tramway ont déjà entrainé l'endommagement de plusieurs canalisations d'AEP et d'eau usée causant ainsi des infiltrations à l'intérieur de plusieurs boutiques et ateliers dans le quartier en plus de la propagation des odeurs nauséabondes insoutenables ont indiqué les mêmes interlocuteurs qui souligneront également que dernièrement un ouvrier qui manipulait un gros engin a provoqué plusieurs vibrations dans les immeubles voisins et il a fallu qu'ils interviennent pour lui demander d'arrêter, pour leur part les commerçants du quartier frôlent la faillite depuis le début des travaux et ce, après que leurs magasins furent désertés par les clients. De son côté , le représentant de la commission du transport et de la voirie au niveau de l'APC d'Oran affirmera qu'aucune plainte officielle n'a été déposée par les habitants concernant ces nuisances et que pour envoyer une commission d'enquête la plainte est nécessaire concernant la défection des canalisations. Le même interlocuteur soulignera que la SEOR est en train d'y remédier pour sa part. L'entreprise tramnour précisera avoir stoppé les travaux nocturnes après que les habitants se soient plaints du bruit. Sur un autre registre les mêmes sources préciseront que le projet accuse un retard à cause des difficultés rencontrées lors de l'opération de réhabilitation des canalisations souterraines.