Le scrutin d'aujourd'hui, le 29 novembre 2012 sera un test important, devant valider la proposition de réforme démocratique initiée par le président Abdelaziz Bouteflika et confirmer sa volonté de voir s'opérer un changement pacifique en Algérie pour éviter au pays "la fièvre des révolutions arabes. Donc ,une forte participation aux prochaines élections locales réaffirmera sans aucun doute, l'unité du peuple algérien .Même si le taux national de participation au prochain scrutin est estimé à 45% selon les diagnostique du ministère de l'intérieur, ce taux reste lié à l'enjeu du scrutin ,car, ces élections représentent un enjeu capital et l'APC étant la cellule de base de l'Etat et c'est en son sein, qu'elle est liée à l'enjeu du scrutin et ces élections représentent un enjeu capital. Les locales de 2012 ont mobilisé au-delà de ce dont on était en droit d'espérer. «S'il y aura un vainqueur en ce jour du printemps d'Algérie, écrit un éditorialiste d'un quotidien algérien, c'est bien le peuple. Depuis une année et demie, celui-ci, en bon manœuvrier a vu la vague du printemps arabe venir. Plutôt que de l'affronter, le pouvoir algérien a assoupli les règles régentant le champ politique. Ainsi, plus d'une trentaine de partis politiques ont obtenu leurs récépissés. Un émiettement de la carte politique en somme qui ne modifiait pas pour autant les rapports de force entre les alliances islamistes et le parti historique du FLN. A la sortie d'un printemps arabe contestataire, la vieille garde du FLN avait proposé une accélération des réformes. Certaines formations politiques comme le RCD ont appelé durant le dernier scrutin législatif au boycott et voilà qu'il est aujourd'hui revenu au-devant de la scène politique pour y participer. Dans tous les cas, il est peu probable que ces locales modifient énormément les rapports du poids des partis politiques en Algérie.